Que ce soit sur le marché des vidéoprojecteurs ou des moniteurs, BenQ fait partie de ces marques très actives et très agressives, même sur les appareils dédiés au gaming. Cette annonce du jour en est une nouvelle démonstration.
Le constructeur vient en effet de dévoiler le BenQ X1300i, un vidéoprojecteur dédié aux amateurs de jeux vidéo, et la recette employée ici semble tout à fait savoureuse. Un produit très prometteur, annoncé à 1 299 euros.
Full HD 120 Hz et temps de réponse de 8 ms
Le temps de réponse et la fréquence de rafraîchissement sont naturellement les deux premiers arguments mis en avant. En l'occurrence, BenQ promet une définition Full HD (1920 x 1080p), ce qui semble classique, sauf qu'ici, la fréquence d'affichage annoncée est de 120 images par seconde.
Un très bon début, auquel s'ajoute un temps de réponse de 8 ms. Naturellement, celui-ci n'est pas comparable à celui des moniteurs gaming qui peuvent faire bien mieux, mais pour un vidéoprojecteur, il revient de saluer la performance. Notons au passage que les deux prises HDMI présentes sur le X1300i sont au standard HDMI 2.0b, donc pas de HDMI 2.1, et le débit de 18 Gbps ne devrait pas poser de souci pour diffuser en Full HD à 120 ips.
Une plateforme LEDs qui promet une haute luminosité
La luminosité fait naturellement partie des autres caractéristiques techniques importantes. Et là encore, BenQ pourrait bien faire une grosse différence puisque le constructeur annonce une haute puissance lumineuse de 3000 ANSI lumens. Pour y parvenir, il n'utilise pas un système d'éclairage à trois LEDs RVB classique, mais une solution à quatre LEDs.
Dans les grandes lignes, BenQ s'appuie sur le constat que pour augmenter la perception de la lumière à l'œil nu, il faut augmenter la lumière verte. On pourrait alors penser que l'ajout d'une seconde LED verte ferait l'affaire, sauf qu'une lumière verte obtenue par un convertisseur phosphore céramique à partir d'une LED bleue offre un meilleur résultat. En ajoutant cette quatrième diode électroluminescente, le vert est augmenté de 40 %, entraînant une augmentation de la luminosité globale de 8 à 12 % par rapport à un vidéoprojecteur 3 LEDs, selon BenQ.
Le constructeur ajoute que ce procédé permet d'augmenter la luminosité sans opter pour des diodes d'une plus grande taille. Cela permet alors de réaliser un produit plus compact, en l'occurrence ici de 27,2 x 19,7 x 25,9 cm (6,4 kg) et plus silencieux (27 dB en mode éco et 31 db en mode normal), car il chauffe moins.
Enfin, points importants : la durée de vie du système serait de 20 000 heures (30 000 heures en mode éco) et il disposerait en plus d'un système de recalibration automatique des couleurs.
BenQ X1300i : les autres caractéristiques techniques
En tant que vidéoprojecteur Gaming, le X1300i propose différents modes qui répondraient aussi bien au besoin des RPG, des titres de sport et des jeux de type FPS.
Qu'il soit dédié aux joueurs n'en fait pas pour autant un produit exclusivement réservé à cet usage. BenQ promet, par exemple, une couverture de 98 % de l'espace colorimétrique REC.709.
On trouve dans les menus plusieurs modes d'image (Bright, living room, game, sport, cinéma) ainsi que des réglages dits « optimisés HDR-Pro », ou encore la compatibilité HDR10 et HLG. Nous prendrons quelques pincettes sur ces points. De même pour le taux de contraste dynamique annoncé à 500 000:1, ce qui ne veut pas dire grand-chose.
Concernant la diagonale de l'image, le rapport de projection varie de 1,3 à 1,56 en raison de la présence d'un zoom x1,2, mais selon BenQ, un recul de 2,9 mètres par rapport à la toile permettrait d'afficher une image de 100 pouces.
Le BenQ X1300i intègre un système audio TreVolo composé de deux haut-parleurs de 5 Watts. Enfin, dernier point intéressant, il fonctionne sous le système d'exploitation Android TV, dans une version certifiée par Google, ce qui veut dire que toutes les applications du store seront disponibles pour lire vos contenus en streaming.
Nous sommes d'ores et déjà sur les rangs pour tester le BenQ X1300i qui, à 1 299 euros, s'annonce très prometteur.
Source : communiqué de presse
Journaliste Tech depuis 2001. D'abord pour le mag Micro Achat puis de 2004 à janvier 2019 sur 01net.com. Aujourd'hui je vais partout où la tech me mène.
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