Contacté, Orange rappelle qu'il est avant tout une entreprise mondiale, présente dans 33 pays, et qu'il n'y a au contraire « rien d'étonnant » à ce qu'elle développe ce genre d'activité dans la Silicon Valley. Une implantation jugée « indispensable » pour un acteur des télécoms. En outre, la société de Stéphane Richard nous dit que cet accélérateur n'est en rien incompatible avec ses initiatives en France. Rappelons qu'Orange a investi dans le futur bâtiment de Silicon Sentier, qui hébergera 72 start-up fin 2013.
Alors, en quoi consiste l'accélérateur de l'opérateur aux États-Unis ? L'Orange Fab accompagnera les sociétés pendant trois mois. Dans un premier temps, en mai, quatre à six projets seront retenus. Ils bénéficieront chacun d'un apport financier de 20 000 dollars ainsi que d'un mentoring de la part d'entrepreneurs, ingénieurs et designers de la Silicon Valley. Après cette première phase, deux démonstrations, des « Demo Days », auront lieu à Paris, en juin, et dans la Silicon Valley, en juillet.
Contrairement au Camping, dont les deux tiers des projets sont en version alpha au moment de leur arrivée en phase d'accélération, l'Orange Fab recherche des start-up ayant « un produit existant, lancé ou en phase beta avancée ». Cette nouvelle structure a pour but, explique Pascale Diaine, sa responsable, « de stimuler des rapprochements plus rapides entre les start-up et le groupe grâce à leurs échanges avec les responsables et les experts d'Orange ». Les inscriptions se termineront le 7 avril.
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