Parce que vous pensiez vraiment que les problèmes de production et de logistique allaient s'arrêter au 31 décembre 2021 ?
En l'espace de deux mois, l'élément le plus abondant de la croûte terrestre, après l'oxygène - soit 25,7 % de sa masse (merci Wikipédia) - a vu son cours progresser de plus de 300 %. La pénurie de silicium n'est assurément plus une vue de l'esprit.
Près de 9 000 euros la tonne
Métalloïde tétravalent (merci Wikipédia x2), le silicium est utilisé depuis bien longtemps pour fabriquer le verre notamment et, depuis le milieu du XXe siècle, il est devenu un composant essentiel de l'industrie électronique où il est par exemple utilisé pour la fabrication des transistors.
Problème, alors qu'il était particulièrement abondant et, de fait, plutôt bon marché, son prix a explosé en l'espace de seulement quelques semaines. Pensez qu'il y a encore quelques mois, la tonne de silicium pouvait se négocier entre 1 000 et 2 300 euros.
Aujourd'hui, selon les informations relayées par Bloomberg, les tarifs ont explosé et on parle plutôt de 9 000 euros la tonne sans savoir à quel point les prix peuvent encore progresser.
La production chinoise au cœur du problème
Cette brusque hausse des prix est à mettre en relation avec les difficultés d'approvisionnement en électricité que connaît la Chine, premier producteur mondial de silicium : sur les 7 millions de tonnes produites chaque année, 4,5 millions nous viennent de Chine (merci Wikipédia x3).
Pour être encore plus précis, soulignons que les principales régions productrice sont le Yunnan (20 %) et le Sichuan (13 %), qui connaissent des restrictions dans la consommation d'électricité. Ainsi, au Yunnan, les producteurs doivent réduire leur production de silicium de 90 % par rapport au niveau d'août pour la période de septembre à décembre.
De l'avis de nombreux spécialistes, les pénuries d'électricité en Chine devraient se poursuivre au moins jusqu'à l'été 2022. Il y a fort à parier que d'autres industries que celle du silicium seront bientôt touchées : à « tout produire » en Chine, on se retrouve bien embêté quand celle-ci connaît des défaillances.
Source : Bloomberg et Wikipedia
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
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