C'est du sérieux ! Le gouvernement lance le Conseil national de la Refondation "numérique"

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 23 novembre 2022 à 09h40
Jean-Noël Barrot (© Jacques Witt/SIPA)
Jean-Noël Barrot (© Jacques Witt/SIPA)

Le gouvernement a lancé, mardi, le Conseil national de la Refondation numérique, censé justement renforcer et faciliter l'accompagnement de la transition numérique, devenu un enjeu démocratique.

Jean-Noël Barrot avait du pain sur la planche ce mardi 22 novembre. Le nouveau ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications était accompagné de François Bayrou, secrétaire général du Conseil national de la Refondation et Haut-commissaire au Plan, pour lancer le CNR du numérique. Une démarche qui doit permettre de réfléchir sur la manière dont le numérique transforme le quotidien. Mais à quoi va concrètement servir cet exercice de concertation ?

Associer les Français au processus de travail, pour que le numérique ne soit plus facteur d'exclusion

Le volet numérique du Conseil national de la refondation a désormais pris vie. « Le CNR Numérique est une méthode qui permettra l’association directe de la société civile organisée et des Français », promet le ministre Jean-Noël Barrot.

Il faut dire qu'aujourd'hui, le numérique reste encore source d'insécurité et de complexité aux yeux d'un certain nombre de Français. Ils sont nombreux à le subir comme un facteur d'exclusion, dès lors qu'ils se retrouvent éloignés des usages de base, en raison de leur statut social, de leur emplacement géographique ou de leur âge.

L'objectif de ce CNR Numérique est clair : « construire ensemble des solutions concrètes pour protéger, accompagner et intégrer tous les Français dans la transition numérique en cours », explique le ministre. Plutôt passer d'une logique un peu historique du « dire » à une logique du « faire ».

La lutte contre les violences en ligne, le numérique au travail et l'inclusion au menu du CNR

Pour démarrer sur les chapeaux de roues, trois thématiques ont été abordées avec les 120 participants présents, qui sont d'ailleurs aussi bien des élus que des experts des nouvelles technologies, en passant par des représentants de la société civile, du privé et du monde associatif.

L'inclusion numérique, la transition numérique dans le quotidien au travail et la lutte contre les violences en ligne (plus globalement les enjeux d'apaisement de l'espace numérique) ont été discutées en marge de ce CNR. « La France a de nombreux atouts à faire valoir dans le secteur du numérique, notre société doit aussi veiller à ne laisser aucun Français sur le bord du chemin de cette transition », a rappelé M. Barrot.

Désormais, le CNR Numérique doit identifier des actions et des solutions, avec ses représentants ainsi qu'avec les Français qui participeront en ligne ou lors des concertations locales sur la base du volontariat, qui devront travailler à une méthode destinée à faire avancer le pays. L'objectif majeur de cette concertation et de ces discussions reste d'aboutir à une liste, concrète, de propositions basées sur les trois enjeux identifiés.

Source : communiqué de presse

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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Commentaires (10)
Antipub

Un titre publireportage…

Popoulo

F. Bayrou, c’est pas le gars mis en examen pour détournement de fonds publics et emplois fictifs au sein du parlement européen ?
Ca promet.

ultrabill

Vive la refondation nationale grâce au matériel chinois et aux logiciels américains.

AlexLex14

Et non !

Si ton esprit était moins malveillant et premier degré, tu aurais compris que le « c’est du sérieux » était teinté d’ironie… et de second degré :wink:

zomurn

Allez encore nos impôts qui permet de placer des petits copains coquints et autres emplois fictifs…

Popoulo

« de nombreux atouts à faire valoir dans le secteur du numérique » : Salto en fait-il parti ?

toast

J’ai cru que c’était Jérôme Commandeur sur la photo :laughing:

dredd

C’est une des rares fois ou j’aurais préféré voir « digital » au lieu de « numérique » vu comme de toute façon c’est pour foutre un doigt au français.

Popoulo

:joy: :+1:

ivico

Allez, encore un fourre tout d’apparatchiks!

On a déjà en France des organismes généraux DINUM : Division Interministérielle du Numérique.
Des spécialistes (ANS, ANSSI)
Des régulateurs (Arcom, Cnil)

Et tant d’autres (comme France service) qui accompagnent déjà « les français » sans compter ceux je ne connais pas. Qu’est-ce qui justifie de créer encore un truc pareil? Je ne critique pas le besoin mais quand on dépense l’argent public faut pouvoir justifier.

Et accessoirement, multiplier les interlocuteurs, c’est le pire moyen de répondre à une problématique. Au final ca sera comme d’habitude. Des grands projets délégués à des cabinets de conseils.

J’espère me tromper.