Informatica Cloud Spring 2013 s'ouvre au masquage de données

15 mars 2013 à 10h19
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Informatica prépare la disponibilité générale de la nouvelle édition de sa solution d'intégration et de gestion des données en mode hébergé, Informatica Cloud Spring 2013. Un service de masquage des données ainsi qu'un nouvel outil de création de workflows font leur apparition.

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Informatica, qui depuis trois ans, décline en mode cloud ses applications d'intégration, de gestion et de consolidation des données, lancera avant l'été la prochaine édition de sa suite Informatica Cloud Spring 2013. Celle-ci s'enrichit de nouvelles briques fonctionnelles, résultant pour partie des acquisitions réalisées par l'éditeur ces dernières années.

Dans cette édition de printemps, Informatica Cloud se dote notamment d'un module de masquage de données (data masking), qui permet de transformer des données réelles de façon à les rendre sans valeur (base client anonymisée par exemple) sans pour autant compromettre leur exploitation en phase de déploiement ou de test d'application.

« Nos clients ont besoin de faire des tests, des recettes ou de la formation. Bien souvent, ils sont tentés d'exploiter leurs données de production. Problème : il y a dans le lot des données sensibles, ou à caractère personnel. Pour le résoudre, il faut conserver des données qui ont un sens, tout en s'assurant qu'elles ne soient plus constituées d'informations réelles », explique Bruno Labidoire, directeur technique Europe du Sud chez Informatica. Divers algorithmes se chargent donc d'anonymiser et hacher la donnée, de façon à ce qu'elle perde sa valeur intrinsèque (ex : nom du client) sans pour autant perdre le caractère réalise nécessaier à son exploitation (ex : occurrences multiples d'un même nom).

Informatica Cloud Extend Workflow vise quant à lui à permettre aux managers de mettre au point des processus métier prédéfinis permettant à un utilisateur novice ou peu averti d'appréhender plus facilement une application. Pour l'instant, seule Salesforce.com est prise en charge, mais d'autres devraient suivre. L'éditeur promet ici une interface de création graphique, dont l'accès n'est pas réservé à un informaticien mais au contraire pensé pour un utilisateur venu du métier.

Entre autres nouveautés, la version Spring 2013 promet par ailleurs la possibilité de consolider au sein d'un référentiel commun des données émanant d'instances différentes d'une même application. « Prenez une grande entreprise qui utilise Salesforce. Chaque unité business met en place sa propre instance, personnalisée selon ses besoins. Si ces instances ne communiquent pas, on perd la cohérence de la vision client », illustre Bruno Labidoire.

Filant la logique cloud, Informatica introduit avec cette nouvelle édition des connecteurs dédiés à Amazon Redhsift, Microsoft Dynamics ou Oracle CRM On Demand. Conscient que la flexibilité promise par le cloud ne fait pas oublier les risques intrinsèques à ce dernier, l'éditeur rappelle par ailleurs que sa suite, bien qu'hébergée, est capable de traiter la donnée sans que celle-ci sorte du système d'information de l'entreprise dès lors que la source et la cible de l'opération y sont connectées.

D'autres aspects évoluent enfin côté administration avec, par exemple, la possibilité de définir des périodes pendant lesquelles certains services doivent être interdits, ainsi que de nouvelles possibilités en matière de définition des rôles utilisateur. Informatica Cloud Spring 2013 sera livrée en avril, avant une disponibilité générale fixée au mois de mai.

Informatica, qui compte en France des clients comme Danone sur le décisionnel, GFK Marketing sur l'intégration des données et plusieurs acteurs du secteur bancaire, revendique un chiffre d'affaires annuel de 800 millions de dollars, réalisé sur la vente de logiciels, la maintenance et les services associés.

Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...

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Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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