99 % des apps supprimées l'ont été avant même que les utilisateurs aient eu la possibilité de les installer.
Les imitateurs et les malveillants dans le collimateur
Pas question pour Google de laisser prospérer les menaces sur sa boutique d'applications. En 2017, Google n'a pas hésité à supprimer 700.000 « mauvaises » applications mises en ligne sur son Google Play Store. C'est ce qu'indique le géant de Mountain View sur son blog.« Non seulement nous avons retiré davantage de mauvaises applications, mais nous avons aussi pu les identifier et agir contre elles plus tôt », se félicite Google. 99 % des applications suspectes ont été retirées avant que les utilisateurs aient eu l'occasion de les installer sur leur terminal.Par « mauvaises » applications, Google entend notamment les applications qui imitent sciemment des applications existantes par leur titre, leur design ou les fonctionnalités qu'elles proposent. Il s'agit également des applications promouvant des contenus jugés inappropriés, comme la pornographie, la violence, la haine ou les activités illégales. Mais aussi les applications malveillantes collectant à leur insu des données personnelles des utilisateurs.
Android, 68 % des smartphones infectés
Ce grand ménage va désormais devenir une traque de tous les instants pour Google, qui ne veut plus sur le Play Store d'applis potentiellement nocives. Le groupe enregistre d'ailleurs « des améliorations significatives de capacité à détecter les abus, tels que l'usurpation d'identité, le contenu inapproprié ou les logiciels malveillants, grâce à de nouveaux modèles et techniques de machine learning », détaille Google.Et la compagnie de s'engager à poursuivre son programme baptisé Google Play Protect : « Nous nous engageons à faire de Google Play la boutique d'applications le plus fiable et la plus sûre au monde ». Et il y a du travail : fin 2017, un rapport de Nokia Threat Intelligence révélait que 68 % des terminaux victimes de malware dans le monde tournaient sous Android, très loin devant Windows (28 %). Chiffre à nuancer tout de même, car l'immense majorité des infections proviennent des plateformes de téléchargement tierces ; le taux d'infection directe par le Google Play Store n'est que de 0,05 %.