Essai SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid : le best-seller espagnol en version branchée

03 février 2021 à 14h07
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Jérôme Cartegini pour Clubic
Jérôme Cartegini pour Clubic

Présentée en grande pompe à l’usine de Martorell, près de Barcelone, début 2020, la SEAT Leon se décline dans la première version hybride du constructeur. Autant dire que la cousine de la Golf n’est plus là pour jouer les faire-valoir. Plus grande, mieux dessinée, et pourvue de motorisations et de technologies dernier cri, la nouvelle compacte ibérique incarne le renouveau de la marque.

Avec plus de 2,3 millions d’exemplaires écoulés dans le monde depuis son lancement en 1999, la Leon est le modèle le plus vendu de SEAT. Véritable pilier du constructeur espagnol, la quatrième génération de la Leon aura nécessité quatre ans de développement et pas moins de 1,1 milliard d’investissements. De quoi mettre le turbo sur l’innovation et passer au niveau supérieur tant en termes de design, que de connectivité et de motorisations. La marque ouvre une nouvelle page de son histoire en lançant son tout premier modèle hybride en version rechargeable.

Une hybridation performante

Disponible en 5 portes et Sportstouer (break), la compacte catalane s’est dotée de tous les arguments pour s’imposer sur le segment naissant des compactes branchées. Ironie du sort, la SEAT Leon doit surtout faire face à des concurrentes issues comme elle du groupe Volkswagen telles que l’Audi A3, la Golf 8 et la CUPRA Leon. Elle peut déjà se targuer d’être le PHEV le plus abordable du groupe avec un ticket d’entrée hors bonus écologique de 34 500 € (finition Xcellence), et 41 775 € pour notre modèle d’essai suréquipée Leon e-Hybrid FR.

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

La Leon de quatrième génération passe au niveau supérieur et n’a plus grand-chose à envier à ses cousines allemandes. Comme ces dernières, elle est basée sur la plateforme MBQ Evo qui permet à SEAT d’intégrer toutes les innovations technologiques du groupe Volkswagen. A commencer par une motorisation hybride rechargeable de dernière génération (identique à celle de la Golf GTE et l’Audi A3 TFSI) combinant un bloc thermique 1.4 l TSI de 150 chevaux à un moteur électrique de 85 kW alimenté par une batterie lithium-ion de 12,8 kWh.

Au total, la SEAT Leon e-Hybrid offre une puissance combinée de 204 ch (150 kW) et un couple de 350 Nm. Pied au plancher, elle est capable d’abattre le 0 à 100 km/h en 7,5 secondes. La vitesse de pointe maximale s’élève à 220 km/h et à 140 km/h en mode tout électrique. Selon le constructeur, il est possible de parcourir jusqu’à 800 km avec un plein en utilsant le mode hybride automatique (éléctrique et thermique). Côté autonomie électrique, le constructeur annonce une autonomie de 64 km (cycle WLTP). Lors de notre essai, la plus longue distance que nous avons réussi à atteindre en adoptant un mode de conduite vraiment économe a été tout de même de 52 km.

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

Une très bonne surprise par rapport à la moyenne des PHEV et notamment à la CUPRA avec laquelle nous n’avions pas dépassé les 38 km en mode 100 % électrique. Durant une semaine sur des parcours mixtes en ville et sur voies rapides, nous avons relevé une consommation globale très raisonnable de 5,6 l aux 100 km pour ce qui est du carburant, et de 6,9 kWh/100 km pour l’énergie électrique. Les rejets d’émissions de CO2 de 25 à 30 g/km lui donnent droit au bonus écologique de 2 000 € qui a été reconduit jusqu’en juillet 2021.

La finition FR est le modèle le plus haut de gamme de la Leon e-Hybrid
La finition FR est le modèle le plus haut de gamme de la Leon e-Hybrid

Une consommation maîtrisée

Même une fois la batterie épuisée, la consommation de 7,1 l/100 km reste correcte. En cas de besoin, il est possible de recharger la batterie en roulant via le moteur thermique. Le véhicule démarre par défaut sur le moteur électrique puis active automatiquement la motorisation hybride. Pour éviter de vider totalement la batterie, l’ordinateur permet de définir une réserve de charge électrique. Une bonne idée pour s’assurer de pouvoir rouler en mode 100 % électrique sur des trajets en centre-ville, par exemple. Grâce à son système GPS et l’info trafic en temps réel (TMC), le véhicule est capable de prendre en compte les conditions routières et l’état du trafic pour indiquer au conducteur le meilleur itinéraire pour consommer le moins possible.

L'absence d’une commande physique pour pouvoir rouler en mode 100 % électrique constitue en revanche l'un des gros défauts du véhicule. Il faut en effet passer par l’écran tactile et naviguer dans les menus de l'ordinateur de bord pour pouvoir l’activer. Pas pratique, voire même dangereux lorsqu’on est en train de rouler… La recharge complète de la batterie nécessite quant à elle 3h40 sur une Wallbox (3,6 kW), et entre 6 et 7 heures sur une prise domestique 2,3 kW.

Il faut compter entre entre 6 et 7 heures pour une recharge complète à domicile
Il faut compter entre entre 6 et 7 heures pour une recharge complète à domicile

A bord de la SEAT Leon e-Hybrid

La nouvelle Leon marque une vraie rupture stylistique avec son ainée. Plus long de 9 cm, le véhicule affiche des courbes plus élancées qui lui confèrent un look plus dynamique. C’est particulièrement vrai pour notre version d’essai en finition FR qui bénéficie d’un kit de carrosserie spécial comprenant des jantes en alliage 18 pouces, des sièges sport à baquet, un sélecteur de modes de conduite et un volant plus cossu avec palettes de sélection pour modifier la force de régénération au freinage. Technologies dernier cri et connectivité sont clairement à l’honneur avec une instrumentation 100 % numérique, un système d’infodivertissement de 10" légèrement incliné vers le conducteur, ou encore un sélecteur de vitesse façon joystick.

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini
SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

Cette nouvelle mouture profite d’une meilleure habitabilité. La compacte 5 portes peut accueillir relativement confortablement jusqu’à 5 passagers, dont deux adultes et un enfant à l’arrière. L’espace pour les jambes à l’arrière est plutôt généreux pour une compacte. Côté conducteur, l’assise est ferme et confortable, mais assez basse. Bien calibré, le poste de conduite permet de prendre facilement la voiture en main tout en offrant une bonne visibilité globale.

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

Comme dans la plupart des PHEV, la batterie logée sous le plancher du coffre empiète sur sa contenance qui passe de 380 litres sur les versions thermiques à seulement 270 litres. Sans compter que cette capacité se se voit encore diminuée par les encombrants câbles de recharge. La version break qui offre quant à elle une capacité de 470 litres peut être une bonne alternative pour ceux qui ont besoin de plus d’espace de chargement.

La batterie empiète sur le volume du coffre qui ne fait que  270 litres
La batterie empiète sur le volume du coffre qui ne fait que 270 litres

Conduite semi-autonome perfectible

Avec la plateforme MBQ Evo, le groupe Volkswagen rationalise les couts en déployant les mêmes technologies dans ses différentes marques. SEAT a donc fait son marché et intégré le système de conduite semi-autonome de niveau 2 Pack Drive Assist XL (une option facturée 1350 €) sur la finition FR de la Leon e-Hybrid. Ce dernier comprend tout l’éventail d’assistances à la conduite du groupe : régulateur de vitesse adaptatif (ACC Prédictif), Travel Assist, Lane Assist, Side Assist, Exit Assist, ou encore Emergency Assist. Certains de ces systèmes peuvent renforcer considérablement la sécurité sur la route.

C’est le cas de l’Emergency Assist qui se charge de freiner et immobiliser le véhicule en cas d’urgence si le conducteur ne réagit pas à ses alertes. Les systèmes Side Assist et Exit Assist (surveillance des angles morts et des éventuels obstacles autour du véhicule) peuvent également permettre d’éviter des incidents. Tout le contraire du Lane Assist (aide au maintien dans la voie) qui confond parfois d’anciennes lignes de marquage au sol avec des nouvelles et braque le véhicule sans crier gare… Le Travel Assist combine quant à lui les données de l’ACC Prédictif et du Lane Assist pour maintenir le véhicule au centre de la voie et adapter la vitesse en fonction de la topologie de la route, des panneaux de signalisation et du flux de circulation jusqu’à 210 km/h.

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

À condition de rouler sur une route parfaitement balisée et dans une circulation peu dense, le système peut donner un aperçu de la conduite semi-autonome en gardant toujours une main sur le volant (législation oblige). Lorsque ces conditions ne sont pas réunies, les erreurs d'interprétation du système peuvent vous réserver de belles frayeurs. A utiliser avec prudence et parcimonie…

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

Une voiture, plusieurs sensations de conduite

Avec ses 204 chevaux, la Leon e-Hybrid est la plus puissante version de la gamme. Sans être une foudre de guerre, ses 350 Nm de couple immédiatement disponible offrent de belles accélérations. Si elle fait montre d’une certaine agilité en mode 100% électrique, elle a toutefois tendance à chasser sur les côtés et perdre vite de l’adhérence sur sol mouillé. Plusieurs modes de conduite désormais classique -Eco, Normal, Sport et Individual- permettent de modifier le comportement du véhicule en fonction des besoins. Pas de transformation radicale avec le mode Sport, mais le véhicule se montre un peu plus aguicheur en raffermissant la direction, le volant, les suspensions et l’accélérateur.

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

Le mode Individual se révèle in fine très intéressant pour personnaliser le comportement du véhicule à sa guise (direction, freinage, suspension, accélérateur…) et désactiver certaines assistantes de conduite comme le Lane Assist, par exemple. Détail intéressant, l’éclairage d’ambiance intérieur peut changer de couleur en fonction du mode de conduite utilisé (rouge pour Sport, bleu pour Eco, etc.).

Les LED sur les portières avant sont également associées aux systèmes Side Assist pour alerter le conducteur de la présence d’un véhicule ou d’un piéton dans les angles morts. Pourvu d’un système de transmission automatique à 6 rapports (DSG 6), la finition FR intègre en sus des palettes au volant permettant de jouer avec l'intensité de la régénération au freinage.

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

Même en sélectionnant la plus forte intensité de freinage avec les palettes au volant, celle-ci n'est pas assez puissante par défaut pour permettre de conduire avec une seule pédale en mode tout électrique. Encore faut-il le savoir, mais il existe bien un réglage (très bien caché) pour pouvoir profiter de ce mode de conduite propre aux électriques. Pour cela, il faut fouiller dans les menus du système d’infodivertissement, sélectionner l'onglet Véhicule, puis faire tourner le graphique de la voiture à l’écran trois fois sur lui-même (rien n'indique que c’est possible de le faire !) pour pouvoir enfin accéder au menu de la… transmission électrique.

Ce n’est qu'une fois sur cette interface que l'on peut choisir parmi trois intensités de récupération au freinage : Faible, Automatique et Forte. L'activation du mode le plus puissant (Forte) améliore tout à la fois le confort de conduite et la récupération d'énergie. Difficile de comprendre pourquoi les concepteurs ont décidé de cacher une fonction aussi essentielle pour ce type de véhicule…

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini
SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

L’ultra connectivité

Outre l’instrumentation numérique 10,25 pouces baptisée Digital Cockpit, la version hybride intègre de série un écran central de 10 pouces entièrement tactile. Bien plus qu’un système d’infodivertissement classique, il regroupe toutes les fonctions multimédias et la quasi-totalité des commandes du véhicule : téléphone, musique, radios, services connectés, caméra de recul, gestionnaire de batterie, assistances de conduite, climatisation, etc. Il jouit d’une interface graphique très soignée, mais d’une ergonomie parfois difficile à appréhender. Certaines fonctions (modes de conduite, itinéraires GPS, commandes vocales, données de consommation...) qui s’affichent sur le Digital Cockpit peuvent quant à elle être pilotées plus aisément via les commandes physiques du volant multifonction.

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

Côté connectivité, le véhicule intègre des modules Wi-Fi et Bluetooth ainsi que la 4 G (via une eSim intégrée en usine). Le véhicule donne accès à une panoplie de services et d’applications en ligne, dont des plateformes de streaming audio, des radios en ligne, l’information trafic en temps réel ou encore un système de reconnaissance vocale qui s’active en énonçant les mots clés : « Hola, hola ».

À condition de parvenir à se faire comprendre, celui-ci permet d’interagir avec le véhicule et demander par exemple un itinéraire pour se rendre à une adresse, un restaurant, etc. Le véhicule intègre également le service de secours eCall. En cas d'accident, il est capable de contacter directement les secours et d’indiquer des données telles que l’emplacement de la voiture, le type de moteur, le nombre de passagers, etc.

Le véhicule est compatible avec Apple CarPLay sans fil
Le véhicule est compatible avec Apple CarPLay sans fil

Compatible Apple CarPlay sans fil ou Android Auto en mode filaire, la finition FR dispose d’un chargeur à induction sous l’écran central et de deux ports USB-C. Associée au véhicule, l’application mobile SEAT Connect est plutôt bien ficelée et assez complète. Celle-ci comprend des fonctions à distance pour surveiller l’autonomie, visualiser les statistiques de consommation, programmer une recharge, localiser le véhicule, verrouiller/déverrouiller les portières, klaxonner, etc. Un équipement high-tech vraiment complet qui constitue l’un des arguments forts des nouveaux modèles du groupe Volkswagen.

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini
Application mobile SEAT Connect pour iOS
Application mobile SEAT Connect pour iOS
SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

Fiche technique

  • Dimensions L x l x h en mètres : 4,36 x 1,8 x 1,45
  • Empattement : 2,68
  • Volume de coffre : 270 litres
  • Poids à vide : 1 614 kg
  • Nombre de places : 5
  • Moteur thermique : TSI e-Hybrid 1,4 litre, 4 cylindres turbo
  • Cylindrée : 1 395 cm3
  • Puissance fiscale : 8 CV
  • Moteur électrique : 116 ch/330 Nm
  • Puissance totale cumulée : 204 ch
  • Couple total cumulé : 350 Nm
  • Batterie : 12,8 kWh
  • 0 à 100 km/h : 6,7 secondes
  • Vitesse maximale : 225 km/h (140 km/h en mode électrique)
  • Tarif : 34 950 € (hors bonus écologique)
  • Garantie : 2 ans (km illimité)
SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid © Jérôme Cartegini

Faut-il craquer pour la SEAT Leon e-Hybrid ?

Après avoir testé la CUPRA Leon e-Hybrid, on craignait d’être déçu par cette déclinaison moins musclée de SEAT, mais il n’en est rien. Outre un prix d’appel plus bas que la moyenne, la Leon e-Hybrid n’a vraiment rien d’une voiture au rabais. Moderne, confortable et très bien équipée, elle profite de la dernière et excellente motorisation hybride rechargeable du groupe Volkswagen. À condition de pouvoir la recharger facilement à la maison ou au bureau, ce modèle capable de parcourir une cinquantaine de kilomètres à zéro émission promet de belles économies. Plus polyvalente que la moyenne des PHEV compactes, la lionne branchée peut également assurer de longs trajets et faire jusqu’à 800 km avec un plein en cycle mixte.

Des arguments de poids qui s’ajoutent à un positionnement tarifaire agressif de 34 950 € (version Xcellence). Les modèles d'entrée de gamme concurrents tels que l’Audi A 3 TFSi e (38 100 €), la Renault Mégane E-Tech Plug-in hybride (38 500 €) ou la Mercedes Classe A 250 e (43 850 €) sont toutes plus onéreuses et pas forcément aussi bien équipées de série. Vendue 37 990 € (hors options et hors bonus), notre modèle d’essai Leon e-Hybrid FR revient quant à lui 2 000 € moins cher que la Golf eHybrid. SEAT a sans doute une belle carte à jouer.…

Prix et équipements

SEAT Leon 1.4 TSI e-Hybrid FR : 41 775 €
Prix du modèle hors options : 37 990 €
Prix total des options : 3 785 €

Options du modèle de test

  • Système de sécurité Pre-Crash : 150 €
  • Câble Mode 3 pour Wallbox : 165 €
  • Airbags latéraux arrière : 330 €
  • Amortissement piloté avec direction progressive : 665 €
  • Pack noir glossy extérieur : 180 €
  • Pack Drive Assist XXL et toit avant panoramique : 1 350 €
  • Alarme : 295 €

Équipements de série

  • Digital Cockpit 10,25"
  • Système de navigation 3D sur écran tactile 10"
  • Projecteurs Full LED
  • Jantes alliage 18" Terramar
  • Éclairage d’ambiance personnalisable
  • Caméra de recul
  • Line assist
  • SEAT Drive Profile (modes de conduite)
  • Full Link avec CarPlay sans fil
  • Connectivity Box avec chargeur à induction
  • Park Assist et aide au stationnement avant et arrière
  • Accès et démarrage mains libres
  • Câble de recharge pour prise domestique
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Commentaires (11)

dreaman59
Concernant l’électrique, quand on est en appartement, on tire un câble du 3eme étage pour recharger ?
MattS32
Dommage de pas avoir prévu un double fond pour les câbles dans le coffre, ça permettrait d’avoir une surface de rangement plane.<br /> «&nbsp;la lionne branchée peut également assurer de longs trajets&nbsp;»<br /> Attention avec l’adjectif «&nbsp;lionne&nbsp;», en général en automobile quand on parle de «&nbsp;lionne&nbsp;» c’est une Peugeot. D’autant qu’en baptisant cette voiture Seat fait référence à une commune d’Espagne (comme le reste de la gamme), dont le nom n’a pas de lien avec lion.
mitch379
Aujourd’hui de plus en plus d’entreprise mette à disposition gratuitement des prises pour recharger son véhicule. Ça peut intéresser des gens même en appartement.<br /> Une hybride ne marche pas qu’avec l’électricité d’où le «&nbsp;hybride&nbsp;».<br /> Par contre ça rend pas intelligent.
mitch379
Les offres commencent à être intéressantes mais le cout reste élevé par rapport à une simple essence. Il serait intéressent d’avoir une calculatrice d’estimation de gain sur 5 ou 10 ans. Et de connaitre l’impact sur la maintenance car à rajouter des technologies on ajoute un potentiel panne non négligeable.
dante0891
De plus en plus onéreuse les automobiles…<br /> La voiture à certes 200cv mais si on veut une voiture économe autant prendre la Yaris Hybride. Elle a un volume de coffre équivalent (286L), elle vaut 10-15k€ de moins et la consommation est sous la barre des 4L/100 mais elle n’a que 115CV.
mitch379
Yaris hybride c’est 20k€ et moins d’aide de l’état suivant les revenus.<br /> Après suivant l’utilité c’est très souvent plus pertinent qu’une voiture de 200ch je suis d’accord.
dante0891
Effectivement j’ai oublié le «&nbsp;10-15k€ de moins&nbsp;» que la Seat ^^<br /> Surtout même en la comparant à son segment qui est la C, elle n’a rien de spécial. Même consommation moyenne que chez les autres constructeurs. Sauf étant fan de la marque ou vouloir 204cv, je trouve que la voiture ne se démarque pas spécialement de sa concurrence.
MattS32
Si on ne regarde que l’économie de carburant, le surcoût à l’achat d’une hybride rechargeable s’amorti en général en faisant entre 50 et 100 000 km en électrique (selon le montant du surcoût et les aides dont on peut bénéficier : 2000€ de bonus, +1000 à +2000€ sur la prime à la conversion si on avait une vieille voiture, carte grise à -50 ou -100%), donc faut vraiment utiliser la recharge pour rentabiliser l’achat.<br /> Et il y a aussi d’autres économies à l’usage, assurance moins chère à puissance égale (le calcul des CV fiscaux ne tient compte que de la puissance du thermique), économies sur l’entretien (moins d’usure des freins, mais aussi du moteur qui est beaucoup moins sollicité). Par contre effectivement plus de risque de panne, vu que système plus complexe.<br /> Et il y a aussi un agrément de conduite qu’on n’a pas avec une thermique, et qui à lui seul justifie un surcoût à l’achat, même s’il ne s’amorti pas à l’usage.
Lozz
«&nbsp;Durant une semaine sur des parcours mixtes en ville et sur voies rapides, nous avons relevé une consommation globale très raisonnable de 5,6 l aux 100 km pour ce qui est du carburant, et de 6,9 kWh/100 km pour l’énergie électrique.&nbsp;»<br /> Je trouve cela beaucoup. Ou alors je loupe quelque chose.<br /> J’ai une Skoda Superb 1.4 TSI (150 ch), je consomme sans trop faire attention 6.2l/100km pourtant, c’est pas du tout le même gabarit.<br /> Sur autoroute, je descends à 4.8 si je respecte les limitations.<br /> J’ai un peu de mal à voir l’intérêt, surtout face au modèle mild-hybrid qui est bien moins cher et doit consommer grosso-modo légérement plus.
MattS32
L’intérêt, c’est pour les gens qui font quelques dizaines de kilomètres par jour et qui ont la possibilité de recharger tous les jours. Là la consommation de carburant tombera à quasiment rien, puisque la voiture ne roulera quasiment qu’en électrique.<br /> Forcément, sur des longs trajets sans recharge, l’intérêt est beaucoup plus limité, surtout qu’ici l’hybridation a été faite sur la base d’un moteur thermique classique, sans optimisations pour améliorer son rendement en tirant meilleur parti de l’hybridation.
Howely
il y a t il déjà eu une analyse sur ces voitures en futures occasions? Ça voudra le coup d’avoir un moteur électrique qui a déjà pas mal tourné? (dans le sens où j’imagine que les batteries auront perdu de leur charge notamment)
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