Des astronautes vers la ceinture d'astéroïdes dès 2073 ?

Thibaut Popelier
Spécialiste Gaming
25 mai 2022 à 19h45
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Ceinture d'astéroïdes

Difficile de savoir vers quels horizons l'exploration spatiale nous portera. Et si les objectifs affichés par la NASA sont de retourner sur la Lune ou encore d'aller sur Mars, certains voient déjà plus loin… Beaucoup plus loin !

Un groupe de scientifiques a donc émis des hypothèses concernant les futurs voyages que l'humanité pourrait entreprendre.

Préparez vos valises (mais vous avez le temps) !

Nous devons cette étude au Jet Propulsion Laboratory de Pasadena. Alors qu'un retour sur la Lune est pour le moment tout sauf une évidence, l'équipe menée par Jonathan Liang s'est « amusée » à déterminer une sorte de calendrier des futures missions de l'Homme dans l'espace. Il est donc recommandé de prendre ces informations à la légère puisque rien ne peut à ce jour affirmer que l'humanité sera en mesure d'entreprendre de tels voyages.

Si les humains parviennent à se rendre sur Mars d'ici 2038, l'enquête stipule que les premiers astronautes iront visiter la fameuse ceinture d'astéroïdes aux alentours de 2073. Pour ce qui est d'un vol avec équipage vers Jupiter (et ses satellites), il faudrait attendre 2103 et même 2132 pour une mission dans la périphérie de Saturne. Autant dire que nous ne pourrons hélas pas être les témoins privilégiés de ces exploits… Du moins s'ils sont réellement faisables.

Une étude vraiment sérieuse ?

Pour parvenir à ces conclusions, le groupe du Jet Propulsion Laboratory a pris en compte plusieurs facteurs. À commencer par une analyse strictement économique qui se base sur l'augmentation des budgets spatiaux au cours des dernières années. Mais ce n'est pas tout puisque l'équipe a tenté de mesurer les avancées technologiques qui seront obligatoires pour permettre à l'humanité de parcourir ces distances immenses.

Du matériel extrêmement complexe devra forcément être conçu puisque Jupiter se trouve à 628 millions de kilomètres de la Terre et Saturne à 1,3 milliard de kilomètres. La sonde Juno a mis presque cinq ans pour atteindre la première et la sonde Cassini-Huygens plus de sept ans pour la seconde.

Tout cela sans omettre le fait que beaucoup d'obstacles sur Terre pourraient ralentir, voire carrément rendre impossible la viabilité de ces projets. Que ce soit les soucis budgétaires, le réchauffement climatique, d'hypothétiques pandémies ou même des guerres, l'exploration spatiale ne sera pas nécessairement la première préoccupation des générations futures…

Source : Astronomy.com

Thibaut Popelier

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Fan de jeux vidéo et de nouvelles technologies, je suis rédacteur dans ce milieu depuis déjà plusieurs années. J'aime partager ma passion à travers les news, tests et autres dossiers. J'adore aussi le...

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Commentaires (26)

cid1
On va aller faire la chasse aux astéroïdes, que ce soit le gouvernement Américain et la Nasa ou des compagnies privées, les astéroïdes représentent des milliards de $ en métaux diverses et peut-être en découvertes. malheureusement pour nous petits mortels nous ne le verrons pas
pkmnlio
Qu’ils commences déjà par réussir par retourner sur la lune.<br /> Deja qu’ils n’arrivent pas a refaire une action faite il y a plus de 50ans…<br /> Sans parler de mars sur laquelle on nous promet des humains depuis 20ans…<br /> Alors la ceinture d’astéroïdes…
gamez
blablabla. des annonces juste pour parler…<br /> clairement y aura rien de ce genre ni en 2038, ni en 2073 ni en 2103<br /> ca me fait penser à ce qui se disait au siècle dernier après s’être posé sur la lune<br /> « en l’an 2000 on aura tous des voitures volantes et on vivra sur la lune » lol
ypapanoel
personne n’ira la bas ou presque à mon humble avis…<br /> en revanche les drones et systèmes automatisés en cours de test chez nous actuellement seront en mesure d’y aller quand ils seront suffisament au point<br /> Plein de choses a penser :<br /> qui les a achetés, qui les possèdera, et qui en tirera les bénéfices?<br /> quels impacts/avancée techniques liées à ces expériences? et l’impact des matériaux en retours, potentiellement en quantités bouleversant nos standards terrestres? Quelles constructions en résultent? Et pour qui? Quels bouleversements des chaines de valeur?<br /> si les systèmes envoyés sont presque autonomes : quels impacts à un retour sur Terre? ils continuent en autonome? on sait les désamorcer? Bien rôdés ils servent d’outil de conquête à leurs possesseurs? ils éradiquent tout? ils sont inoffensifs?<br /> Et dans tous les cas : quelles réactions générales de la population? quelle éducation à ces bouleversements? quelle redistribution?<br /> @cid1<br /> « malheureusement pour nous petits mortels nous ne le verrons pas »<br /> c’est clair. Mais une sacrée page d’histoire qui est à tourner devant nous.
FortyTwo
« Deja qu’ils n’arrivent pas a refaire une action faite il y a plus de 50ans… »<br /> Et pourtant, nous avons en 2022 des technologies qui n’existaient pas encore à l’époque, et ils y sont ou seraient (c’est selon) arrivés avec des moyens d’époque.<br /> Ça laisse songeur.
tfpsly
pkmnlio:<br /> Deja qu’ils n’arrivent pas a refaire une action faite il y a plus de 50ans…<br /> Manqué : ce n’est pas qu’on y arrive pas, c’est que personne n’a envie d’essayer. Si on essayait, on y serait déjà.<br /> La raison pour laquelle les Américains n’essayent plus est que l’URSS s’est écrasée, et la Russie n’est plus une concurrente directe.<br />
dack1
« dès 2073 »
kiwi5
euh oui mais pour quel enjeu ? politique, pas vraiment, economique ? on sait qu’il n’y a rien… alors oui pourquoi ils ne depensent pas des ressources a gogo et n’y vont pas sur la lune ?
kiwi5
tu rigoles mais l’an 2000 ou meme l’internet qui se democratise c’etait deja il y a plus de 20ans
max_971
Holden est sur le coup. <br /> PS : faites gaffe à la protomolécule.
Guillaume1972
Il y a une possibilité connue afin de réduire le temps de trajet, j’ai nommée l’assistance gravitationnelle, celle-ci est utilisée par exemple par la sonde Parker, et grave à celà, elle atteindra une vitesse de près de 200km/s à terme.Et puis à mon avis, les missions robotisées seront préférables (seules possibles?) à des voyages avec des humains. Et puis ces dernières ont moins de contraintes que des voyages avec des humains, pas besoin de nourrir une sonde donc pas besoin de prévoir de la place pour ce qui concerne l’alimentation, contraintes possibles bien au-delà de ce que peuvent subir les humains, pas de maladies, pas besoin de repos, aucune peur du vide à avoir, une sonde ne « vieillit » pas, etc. Mais les progrès à accomplir sont immenses afin de donner aux sondes l’autonomie nécessaire à de tels voyages. Je vais prendre un exemple relativement simple, imaginons que nous décidons d’envoyer une sonde afin d’aller explorer les océans des lunes joviennes, même si l’on sait à peu près comment il faudrait faire, il faudrait que les sondes puissent avoir une sacré autonomie, parce que je ne vois pas (même en anticipant) comment on pourrait faire pour envoyer un ordre et attendre plusieurs heures pour que l’ordre arrivé. Chose qui serait nettement plus aisée si nous pouvions avoir des bases dans la ceinture d’astéroïdes, voire sur un satellite jovien. En ce qui concerne une base sur un astéroïde, je pense qu’il vaudrait mieux que celle-ci soit enterrée et comme les panneaux solaires (en tout cas ceux que l’on a actuellement) ne sont plus vraiment efficaces à une telle distance du Soleil, alors il faudrait pouvoir compter sur un ou plusieurs RTG pour ce qui concerne l’énergie, mais ce n’est là qu’une minuscule partie des solutions aux problèmes que nous pourrions rencontrés. Même si personnellement j’ai quelques solutions qui pourraient être envisagées, je suis très très loin d’avoir toutes les solutions. Pour ce qui concerne « l’appareil » qui devait aller explorer l’océan d’Europe par exemple, je pense qu’il faudrait que celui-ci soit en plusieurs parties, une première partie afin de creuser la banquise" alors réellement forer ou bien chauffer la glace et un second (sorte de sous-marin) pour ce qui est de l’exploration en elle-même…
MattS32
Tout a fait.<br /> Il ne faut pas oublier que la concurrence avec l’URSS fait qu’à l’époque les USA étaient prêts à tout pour damer le pion à l’URSS, « quoi qu’il en coûte » comme dirait l’autre.<br /> On ne s’en rend pas forcément compte aujourd’hui, mais le programme Apollo a réellement coûté un « pognon de dingue » (comme…). Il a englouti de l’ordre de 0.3% du PIB américain pendant une dizaine d’années.<br /> Transposé aujourd’hui, ça fait l’équivalent d’un coût annuel de 63 milliards de dollars pendant dix ans. C’est monstrueux. C’est quasiment le triple du budget actuel de la NASA, budget avec lequel elle doit assurer toutes ses missions et projets, son projet de retour sur la Lune n’étant qu’un projet parmi d’autres (et d’un point de vue scientifique, sans doute pas le plus intéressant).<br /> Alors bien sûr, les progrès techniques aidant, aujourd’hui ça coûterait moins cher pour faire la même chose. Mais d’un autre côté, jamais on n’accepterait de faire la même chose… Parce que dans l’idée de battre les Russes à tout prix à l’époque, il y avait aussi le prix de quelques vies humaines, ce qui avait d’ailleurs provoqué des manifestations aux USA, certains jugeant que la mise en danger de la vie des astronautes était trop grande par rapport à l’enjeu…<br /> Donc pour retourner sur la Lune aujourd’hui, avec beaucoup moins d’enjeu et alors que l’opinion publique est habituée à l’idée qu’astronaute est un métier « sûr » (pas de mort depuis quasiment 20 ans, alors qu’il y a eu plus de vols et une présence humaine permanente dans l’espace), ça nécessite des systèmes bien plus complexes que ceux qui ont été développés dans les années 60 pour le programme Apollo, on peut pas se contenter de reprendre les plans de l’époque et de repartir. Il faut redévelopper tous les systèmes, et le faire avec un budget grosso modo 20 fois plus faible que celui du programme Apollo (le budget de la Nasa pour le retour sur la Lune est de l’ordre de 30 milliards de dollars).
bxflo
Oof, ça ne fonctionne tellement pas comme ça et ce n’est totalement pas comparable…<br /> Imagine le scénario ou la NASA par exemple aurait un budget illimité, l’homme aurait marché sur Mars depuis probablement belle lurette même si ça ne sert pas à grand chose appart un intérêt purement scientifique.<br /> En tout cas, de mon avis personnel, cet article est une jolie blague dépourvu de sens… se projeter sur une période si vaste est impossible et ne vaut même pas la peine qu’on se penche dessus appart pour rêver peut-être ^^.<br /> Une technologie pourrait tout changer et rendre le voyage au sein du système beaucoup plus facile ou au contraire ne pas évoluer beaucoup mais bon… c’est un peu comme deviner si il va pleuvoir dans 2 ans et 18 jours =D
Martin_Penwald
On n’a toujours aucune idée de comment on gère un groupe d’humains isolés pendant le temps du voyage.<br /> Le plus proche qu’on a pu observer au niveau psychologique, c’est sur des sous-marins nucléaires qui restent en mission pendant 2 ou 3 mois. Au-delà, les tensions sont telles que ce n’est pas raisonnable de continuer. Les missions de longues durées sur l’ISS sont un peu moins stressantes dans la mesure où l’équipage a un accès plus aisé au monde extérieur, et on voit régulièrement de nouvelles têtes, ce qui n’empêche pas qu’il est arrivé à des astronautes de péter les plombs.<br /> Et ce sont des missions ”faciles” comparées à un voyage dans l’espace, car le retour sur Terre est assuré en cas de problème.<br /> Une mission hors orbite dans un espace confiné de plus de 6 mois, ça va aboutir à des tueries.
Cynian90
2073 c’est post singularité, bon courage pour prédire ce qu’on fera à ce moment là
dack1
Le « dès » du titre implique une sorte d’imminence du truc…<br /> Le même titre avec « à partir de » ou « à l’horizon » me parait juste un peu plus logique.
MattS32
Martin_Penwald:<br /> On n’a toujours aucune idée de comment on gère un groupe d’humains isolés pendant le temps du voyage.<br /> Et au delà de la question de la santé mentale, il me semble qu’on n’a toujours pas réglé non plus le problème de la protection contre les rayons cosmiques.<br /> Pour un voyage aussi long sans aucune protection par l’atmosphère et la magnétosphère, il faut un blindage énorme, donc lourd. Et du coup un vaisseau trop lourd et trop coûteux à envoyer.
Space_Boy
Très bon point dont on parle pas assez.
calude_vincent
Ils pourrons envoyer des hommes génétiquement modifiées peut être avec tout plein de bonus… sais-t-ont jamais…
kiwi5
peut etre qu’avant maintenant ils imaginaient ca dans plus longtemps, mais tes suggestions donnent bien une connotation plus raisonnable a mon avis (l’auteur pourra dire que des traduit son impatience et son excitation)
Droz
L’assistance gravitationnelle c’est bien pour un type de mission longue et surtout qui n’a pas besoin de freiner, mais c’est totalement inadapté aux vols habités.
Martin_Penwald
Le problème de santé mentale n’est pas résolu.<br /> Le problème des rayons cosmiques n’est pas résolu.<br /> Le problème de perte de densité osseuse n’est pas résolu.<br /> Par contre, le problème pour disposer d’un cadavre sur Mars l’est :<br /> Scandinavia and the World<br /> Could have been Matt Damon - Scandinavia and the World<br /> Webcomic: NASA asked some Swedish scientists what to do with a dead person on Mars, and this is what they came up with.<br />
MattS32
Fousta:<br /> J’ai fait plusieurs forums spécialisé et je n’ai jamais trouvé une seule prouve des ses promenades lunaire.<br /> Tu sais quelle est la meilleure preuve de la réussite lunaire américaine pour les gens comme toi ?<br /> Elle est tout simple : l’URSS, qui faisait la course contre les américains, n’a jamais contesté la réussite américaine et a accepté sa défaite, malgré l’humiliation que ça représentait pour eux à l’époque. Ça ça veut dire que l’URSS avait des preuves très solides de la réussite américaine.
Martin_Penwald
Tiens, c’est marrant, hier j’ai vu des bouts d’une vidéo qui prouvait SANS L’OMBRE D’UN DOUTE que les vidéos d’Appolo XVI étaient des ”fakes”.<br /> C’était hilarant de ridicule.
Martin_Penwald
Une comparaison entre la vie à bord d’un sous-marin nucléaire et Starship (tel que présenté par SpaceX). Ah, oui, c’est en anglais.<br />
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