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Une vente d'un milliard de dollars de parts de Facebook permettrait une valorisation théorique de l'entreprise à 60 milliards de dollars. Cette solution permettrait de faire patienter les employés jusqu'à une éventuelle introduction en bourse (IPO), le temps que les dirigeants de Facebook réfléchissent à celle-ci et à la façon de la mettre en oeuvre.
Ce n'est pas la première fois que le réseau social permet à ses employés de mettre en vente leurs parts. En 2009, ils avaient été autorisés à vendre jusqu'à 20% de leur stock à 14,77 dollars par action à Digital Sky Technology, l'un des investisseurs de Facebook. Cela avait alors porté la valorisation théorique de Facebook à 6,5 milliards de dollars. Le montant des parts vendues sera donc multiplié par dix cette fois-ci par rapport à 2009. L'écart est énorme en à peine deux ans, et, si certains se félicitent de la réussite du réseau social géant, d'autres n'hésitent pas à pointer le risque de l'éclatement d'une nouvelle bulle de l'Internet.
Si les ventes étaient réalisées, Facebook deviendrait l'une des entreprises les plus valorisées dans le monde. La demande est forte et croissante du côté des investisseurs, qui voudraient bien pouvoir injecter de l'argent dans le réseau social sur les marchés privés. Bulle ou non, l'avenir le dira, mais Facebook semble tout de même avoir trouvé, avec la publicité, une source de revenus conséquente. En 2011, les dépenses des annonceurs sur le réseau social pourraient plus que doubler, et passer à 4,05 milliards de dollars.
