Instagram s'ouvre comme prévu au Web, avec l'annonce du lancement de pages de profil accessibles d'un navigateur Internet, et plus seulement des applications mobiles.
Instagram s'est rapproché du Web fin juin, avec une nouvelle page de visualisation de photo permettant d'interagir, mais il était encore impossible d'effectuer la moindre exploration.
Inspirées elles aussi de celles de Facebook, qui a racheté le service il y a six mois, les pages de profil présentent les derniers clichés de l'utilisateur à la place d'une photo de couverture, la photo de profil, la bio et les statistiques de l'utilisateur, puis une mosaïque des photos.
Les fonctionnalités restent fortement réduites. Les internautes peuvent seulement ouvrir les photos dans la page de visualisation susmentionnée, les membres peuvent seulement s'abonner. Il n'est même pas possible de consulter les abonnements ou les abonnés, et la carte photo n'a pas été portée.
Les pages de profil Web restent des culs-de-sac
Le flux de l'écran d'accueil et la rubrique explorer restent pour l'heure réservés aux applications mobiles. Les pages de profil Web d'Instagram restent donc des cul-de-sac, et le seul moyen d'y parvenir est de saisir l'adresse http://instagram.com/ manuellement ou de cliquer sur un nom d'utilisateur sur une page de visualisation. Des services en ligne tiers reposant sur l'API, tels que Stafigram ou Webstagram, restent donc plus complets.
Instagram ne permettra probablement jamais à ses membres d'envoyer des photos autrement que depuis leur mobile, mais le réseau social parallèle à celui de Facebook pourrait continuer à s'étoffer pour séduire plus d'utilisateurs et tout particulièrement les marques, qui peuvent constituer une source de revenus importante.
Instagram a commencé hier à activer les pages de profil Web de certains utilisateurs, à commencer par celles de marques. Le déploiement devrait s'achever « ces prochains jours ».
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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