Demain, des drones pour sauver l’environnement ?

Cyril Fiévet
Cyberculture
12 août 2021 à 16h00
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Et si les drones étaient des outils indispensables pour mieux connaître la nature ? Et s’ils devenaient de précieux alliés pour combattre la pollution et juguler les effets du changement climatique ?

Moonshots est une rubrique de Clubic présentant de façon résolument optimiste des technologies innovantes et futuristes, susceptibles d’apporter des solutions concrètes aux problèmes de notre monde à moyen ou long terme. Idées improbables, innovations de rupture et solutions crédibles : de quoi faire (un peu) rêver à un monde meilleur, un mercredi sur deux.

Les drones n’ont pas toujours très bonne presse. C’est d’autant plus vrai que le même mot — drone ou UAV — recouvre des appareils et des usages de natures très différentes. Initialement apparus dans le domaine militaire, les drones sont souvent associés à des usages violents, dangereux et même dystopiques, faisant craindre un nouveau type de surveillance globale. Même les drones de loisir, dont l’usage est sévèrement régulé (voire interdit dans au moins une douzaine de pays), sont parfois synonymes de nuisances urbaines ou de nouvelles formes de pollution (bruit, accidents, recyclage des batteries...). Quand on évoque des solutions écologiques, les drones sont donc rarement en tête de liste.

Pourtant, l'usage environnemental des drones est déjà une réalité, et leur potentiel dans ce domaine est plus que prometteur. « Les drones peuvent jouer un rôle critique en matière de réponse globale au problème du réchauffement climatique », argue par exemple Ewan Kirk, entrepreneur et philanthrope britannique, qui soutient depuis 2020 un nouveau programme de recherche de l’Université de Southampton destiné à améliorer l’efficacité des drones et la durée de vie de leur batterie.

© Flash Forest
© Flash Forest

Drones agricoles, pour observer et traiter

L’intérêt le plus évident des drones est leur apport en matière d’observation aérienne. C’est en particulier vrai pour les cultures ou les forêts, couvrant des surfaces très étendues et pour lesquelles les drones apportent une solution complémentaire — et parfois alternative – aux méthodes plus lourdes ou plus coûteuses que sont les satellites, les hélicoptères et les avions. 

Depuis de nombreuses années, des prestataires proposent aux exploitants agricoles des services d’observation pointus, permettant de mieux suivre et contrôler parcelles et pâturages. « Le drone pour la surveillance devient l’outil au quotidien des céréaliers et des éleveurs pour de multiples usages », décrit Latitude GPS, fournisseur de solutions « d’agriculture de précision » depuis 20 ans, en France et en Afrique. « Grâce à sa caméra et aux capteurs embarqués, le drone permet de mesurer de nombreux indicateurs sur l’état et les besoins des cultures. Il apporte ainsi des informations plus précises et fournit une panoplie de données : niveau d’azote, de chlorophylle, biomasse, taux d’humidité, stress hydrique… », explique l’entreprise. Tout cela permet d’établir des cartes et de détecter les zones les moins fertiles et les plus dégradées par des animaux sauvages ou des maladies, et donc de décider rapidement des actions à mener.

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En se faisant de plus en plus « intelligent », le drone agricole laisse ainsi entrevoir des bénéfices écologiques importants. Les Chambres d'agriculture de la Somme et de l’Aisne ont par exemple lancé depuis peu un programme expérimental de détection d'adventices (mauvaises herbes) par drone, qui pourrait conduire à réduire l'utilisation des herbicides de 70 à 90 %. Sur la base d’algorithmes maison ou de solutions disponibles sur le marché, on automatise la détection pour mieux cibler l’application des herbicides aux seules zones concernées, réduisant ainsi les volumes déversés tout en économisant du temps aux agriculteurs. Le programme est testé actuellement pour détecter les chardons envahissant des parcelles de betteraves sucrières. 

Un procédé similaire est déjà utilisé en Australie, où la start-up InFarm déploie des drones pour capturer des images haute résolution des jachères, ensuite analysées par des algorithmes d’intelligence artificielle. Images aériennes, Big Data et IA sont ainsi combinées en données directement actionnables : une clé USB compatible avec le système informatisé de son tracteur est remise au fermier, et seuls les endroits nécessitant un traitement seront effectivement pulvérisés — soit une économie de 97,5 % des herbicides utilisés, selon la start-up.

Si le drone sert là de moyen de repérage avant le traitement, il peut aussi lui-même servir d’outil pour mener à bien ce traitement. Au Maroc, la société MISE (Moroccan Industry Services & Engineering) développe ainsi un drone adapté à l’observation et surtout au traitement des cultures. Comme le soulignent les responsables du projet, les avantages des drones en la matière sont multiples. D’abord, « ils permettent de traiter les cultures et parcelles à accès difficiles comme le riz, la canne à sucre, le maïs, le colza, le tournesol…». Ensuite, ils sont autrement plus efficaces puisque le drone peut traiter entre 10 et 12 ha par heure, soit un potentiel de 100 ha par jour et par drone, contre 15-20 ha par jour pour un traitement effectué par tracteur (sans compter que les tracteurs endommagent les cultures, pouvant occasionner des pertes significatives de la production pour les cultures difficiles d’accès). Tout cela engendre des économies substantielles : les partisans de cette solution estiment que le traitement de seulement 10 % de la superficie agricole marocaine par drone pourrait permettre d’économiser l’équivalent du besoin annuel en eau d’une ville de 70 000 habitants.

Le drone, ami des animaux

Les drones sont également utilisés depuis longtemps pour mieux connaître les animaux — et mieux les protéger.

Les avantages sont connus. « Les drones sont sans danger pour les opérateurs, moins bruyants que les aéronefs habités et capables d'accéder à des zones dangereuses ou éloignées. Ils permettent de répéter le même plan de vol dans le temps, de capturer des images avec des résolutions définies par l'utilisateur et de transporter plusieurs capteurs (par exemple une caméra thermique), améliorant considérablement la qualité des données obtenues », résume une étude publiée en 2020 par des chercheurs argentins, consacrée à l’observation des guanacos (lamas sauvages). Ils mettent toutefois en lumière quelques-unes des limites de l’usage des drones pour observer ou recenser des populations d’animaux terrestres, susceptibles d’être effarouchés ou perturbés par des engins volants à basse altitude.

Malgré tout, d’innombrables études académiques montrent tout le potentiel des drones pour étudier les animaux, en particulier marins. « Les drones offrent une alternative plus sûre, moins chère et plus silencieuse aux méthodes traditionnelles d'étude de la mégafaune marine dans un environnement naturel », conclut par exemple une étude brésilienne publiée en février 2021. Pendant près de deux ans, les chercheurs ont procédé à une trentaine de vols de drones quotidiens et récolté près de 180 h de vidéo en 4K pour surveiller et étudier oiseaux marins, tortues et cétacés. Ils ont ainsi développé une véritable méthodologie « permettant d'approfondir les connaissances en écologie comportementale ».

© SnotBot
© SnotBot

Et le procédé ne se limite pas à la simple observation ou au comptage des populations animales. Fin 2017, des chercheurs australiens avaient publié les résultats de travaux reposant sur une méthode originale pour étudier les baleines : des drones spécialement conçus pour les survoler  et prélever des échantillons des jets qu’elles expirent en remontant à la surface. La méthode est bien plus aisée qu’en bateau, et permet des analyses précises de la santé des baleines, à commencer par les virus qu’elles abritent. Les chercheurs concluaient que « les drones personnalisés sont un nouvel outil prometteur pour la recherche sur la mégafaune marine et pourraient avoir de vastes applications en matière de surveillance et de gestion des populations de baleines dans le monde ». Le procédé est aujourd’hui généralisé et il est même central dans le programme SnotBot de Ocean Alliance. « Baleines et dauphins sont en danger. Nous avons besoin de solutions audacieuses, non invasives et innovantes pour collecter des données plus abordables et de meilleure qualité pour comprendre les menaces qui affectent ces animaux. Nous pensons que la solution, ce sont les drones ! », décrit l’ONG.

Un drone pour analyser le souffle des baleines — © SnotBot
Un drone pour analyser le souffle des baleines — © SnotBot

Des drones à tout faire

Le drone est donc bien loin d’être une simple « caméra volante ». Outre d’innombrables capteurs, il peut embarquer des outils divers et variés, notamment destinés à automatiser des tâches répétitives et fastidieuses.

Un exemple montre tout le potentiel du drone en dehors des missions d’observation : la collecte d’échantillons d’eau. Mesurer la qualité de l’eau dans les mers, lacs et rivières exige des prélèvements fréquents, effectués à la main et très coûteux. A New York, la société Reign Maker vient de lancer Nixie, un dispositif d’échantillonnage de l’eau à l’aide de drones DJI — et le procédé est clairement avantageux. « La ville de New York collecte actuellement environ 30 échantillons d’eau par jour, à l'aide de bateaux comprenant un capitaine et une équipe de trois personnes. Nixie peut, lui, prélever 120 échantillons en 7 heures », décrit-on.

Une économie en temps qui se traduit par des gains en termes de coûts : « En moyenne, chaque échantillon d’eau coûte plus de 100 $ à la ville. Avec l'échantillonnage par drone le coût descend à 10 $ par échantillon ». Effectuer des prélèvements quatre fois plus vite et pour 10 fois moins cher qu’habituellement permet d’augmenter le rythme et le nombre d’échantillons, qui sont aussi plus précis (positionnement GPS quasi millimétrique) et bien plus facilement automatisables. En somme, l’usage du drone conduit à une eau mieux surveillée — donc de meilleure qualité.

Drone-planteur d'arbre — © Flash Forest
Drone-planteur d'arbre — © Flash Forest

Un autre exemple pas forcément très connu concerne la reforestation. Planter des arbres est très consommateur en temps et en énergie, surtout quand il s’agit de zones montagneuses ou difficiles d’accès. Planter des arbres avec des drones ? L’idée paraît saugrenue, presque « science-fictionesque ». C’est pourtant ce que proposent plusieurs start-ups comme Flash Forest au Canada, DroneSeed aux Etats-Unis, ou Droneconia en Espagne. Le procédé est plus ou moins identique : le drone est équipé d’une sorte de canon vertical tirant des « pods » abritant les graines et les nutriments. Comparée aux pelles et aux pioches, la solution est autrement plus efficace. Flash Forest estime que ses drones peuvent planter des arbres 10 fois plus vite que via des solutions manuelles — et pour un coût quatre fois moins élevé. Avec en ligne de mire « l’automatisation de la reforestation » : l’entreprise ambitionne de planter un milliard d’arbres d’ici 2028, en commençant par un million d’arbres en Alberta dès 2022, en vertu d’une bourse attribuée en mai dernier par la province.

Drone solaire — © Sunbirds
Drone solaire — © Sunbirds

Le drone, solution écologique

Economies d’eau, d’énergie, d’herbicides et de temps, ajoutées à une meilleure connaissance des animaux, des cultures, de l’environnement... Les bénéfices des drones au plan écologique sont évidents. Et l’on comprend dans tout cela que le drone est infiniment plus versatile et polyvalent qu’on ne pourrait le penser. Il peut surveiller, contrôler, analyser, collecter, traiter, ensemencer, planter... tout en autorisant des économies souvent drastiques et en réduisant la facture carbone par rapport à des solutions traditionnelles.

Des projets de plus en plus ambitieux — et de plus en plus automatisés — confirment tout l’intérêt de ces solutions pour mieux étudier et comprendre les effets du changement climatique. Les drones pourraient être ainsi la clé pour comprendre l’évolution de la végétation en Arctique, analyser la biomasse aux Etat-Unis (en complément des images des satellites), ou comptabiliser les chauve-souris en Australie quasiment sans intervention humaine, via des caméras thermiques et de l’apprentissage automatique.

Comptage des chauve-souris via imagerie thermale — © Western Sydney University
Comptage des chauve-souris via imagerie thermale — © Western Sydney University

Il faut d’ailleurs souligner que le design et l’efficacité énergétique des drones eux-mêmes évoluent et vont dans le sens d’un faible impact environnemental. La société française Sunbirds développe par exemple le SB4 Phoenix, un drone à usage professionnel, autonome et propulsé à l’énergie solaire. Il peut rester en vol pendant huit heures et couvrir 50 km. De son côté, Delair, autre entreprise française, met au point Hydrone, un drone à ailes fixes fonctionnant à l’hydrogène. « Pour des missions d'observation similaires en termes de performances, une heure d'hélicoptère dépense en moyenne 100 kg de kérosène, alors qu'une heure d'Hydrone dépense… 25 g d'hydrogène. Ainsi, la réduction des émissions de kg eq. CO2 est d'environ 99,99 % ».

L’usage de drones (sous différentes formes) pour mieux connaître notre planète, mieux gérer les ressources et mieux juguler les changements climatiques ne peut donc que se généraliser, et probablement s’automatiser, dans les années et les décennies à venir. Le drone présente donc un incroyable potentiel pour l’écologie.

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Commentaires (18)

Francis7
C’est intéressant tout cela. Certains pourraient conserver aussi leurs missions de surveillance : on attribut tous ces incendies de forêt récurrents au changement climatique mais si cela se trouve, ils pourraient être d’origine criminelle ou accidentelle.
Martin_Penwald
C’est déjà étudié. En Colombie-Britannique, la majorité des incendies sont d’origines accidentelle ou météorologique (éclair), très peu sont d’origine criminelle.
pecore
Les sapeurs pompiers en France utilisent déjà des drones équipés de caméras thermiques pour les recherches des personnes disparues. Un autre exemple d’utilisation utile des drones.
iZil
Cela fait vraiment plaisir d’avoir ce genre d’article. Marre de lire des articles stigmatisant systématiquement les drones. Car oui, les drones peuvent être utiles dans bien des domaines !<br /> Merci Clubic !
Wen84
User des drones pour sauver l’environnement ? Oui et non. Oui, parce qu’en vrai on peut les utiliser pour ça. Non, parce que la technologie sera toujours le premier destructeur d’environnement. C’est comme les mecs qui me disent que le lave vaisselle est plus économique que faire sa vaisselle à la main. Ou que le cloud serait moins energivore qu’une machine en local. Si tu prends des trucs au cas par cas, oui, sans doute. Mais le vrai problème, c’est que les drones dans l’avenir, on va en produire en quantité phénoménal. Pour l’environnement, le bilan sera toujours plus négatif que si on avait décidé de pas les faire. Ceux qui pensent l’inverse sont soit très naïfs, soit ils se mentent à eux meme
notolik
Dans le monde agricole, la sylviculture, la protection incendie, (…), je suis étonné de voir autant de drones-ptères…<br /> En zone urbaine, pour des missions de précision, (…) il n’y a pas photo par rapports aux drones-ailes, mais quand il s’agit voler longtemps, de patrouiller une large surface ou de cartographier (IR par exemple) une vaste zone, l’UAV avion est encore ce qu’il y a de mieux, et de très loin.<br /> Sans compter le payload largement à l’avantage de l’aile-volante.<br /> C’est une histoire de coût? D’offre?<br /> Etrange.<br /> Sinon vraiment dommage qu’il ne soit plus vraiment possible (ou du moins utile) d’utiliser un drone récréatif. Ca faisait de tellement belles images!!
yookoo
t’es pessimiste. Il est aussi meilleur (que bien des animaux qui se contentent de détruire leur habitat) pour sauver/reconstruire l’environnement : replanter, cultiver, soigner, …
Blackalf
@Eths25 @yookoo @Francis7 messages supprimés pour le motif messages non constructifs/hors-sujet.
Element_n90
@Francis @Martin<br /> Peut importe que ce soit d’origine criminelle ou pas (enfin si un peu), le changement climatique fait qu’un incendie qui commence grandit vite et est plus compliqué à arréter.
Francis7
Ha bon à ce point-là ?<br /> Désolé, alors.
Blackalf
Le sujet parle de l’environnement et des moyens technologiques utilisés…pas des poncifs récurrents sur la vaccination, la pandémie et sa gestion par les autorités.
Wen84
Euh… en vrai, si tu additionne la production de tous les laves vaisselles et ce qu’ils deviennent, le bilan devient négatif. De plus, y a moyen de faire la vaisselle à la main avec peu d’eau.
luck61
Lol ce n’est pas avec des drones que tu vas sauver l’environnement
cirdan
Admin:<br /> Demain, des drones pour sauver l’environnement ?<br /> Sauver surement pas, mais ils peuvent sans doute aider à améliorer certains aspects des problèmes environnementaux.<br /> Le titre est assez typique d’une tendance qui voudrait croire ou faire croire que la technologie peut nous «&nbsp;sauver&nbsp;» de la catastrophe environnementale annoncée. Malheureusement, pour le moment c’est la biosphère qui paie le plus lourd tribut au génie créatif de l’homme.
Palou
luck61:<br /> Lol ce n’est pas avec des drones que tu vas sauver l’environnement<br /> Les taxes sauvent l’environnement … (hélas)
Francis7
L’humain fait partie de la nature. C’est peut-être lui qu’il faudrait essayer de sauver en premier lieu. Parce qu’il n’est vraiment pas bon dans son mental.
toug19
Euh, un lave vaisselle utilise une dizaine de litres d’eau pour laver une vingtaine d’assiette, 3 casseroles bien grasses, presque une dizaine de bols. Une cinquantaine de couverts. Tu crois faire mieux? Tu consommeras au moins le double d’eau, si ce n’est pas plus.<br /> Mon lave vaisselle a 15 ans. Je pense qu’il est amorti niveau ressources.
Wen84
Je repete une partie de mon commentaire précédent :<br /> Euh… en vrai, si tu additionne la production de tous les laves vaisselles et ce qu’ils deviennent, le bilan devient négatif. De plus, y a moyen de faire la vaisselle à la main avec peu d’eau.<br /> J’ajouterais que j’ai un évier double bac, j’ai pas besoin de faire couler l’eau comme un malade. On pourrait aussi dire qu’en France l’eau n’est pas un probleme (Suffit de se renseigner un peu), ça reste quelque chose de renouvellable. A ton avis produire un lave vaisselle tous les dix ans pour chaque famille en France, c’est super écologique ? Bah… Non. Pour moi c’est comme si tu me disais que la voiture pollue moins qu’un cheval, parce qu’elle boit moins d’eau. Et l’avoir utiliser pendant 15 ans ne changera jamais qu’utiliser un lave vaisselle utilise des ressources que tu n’as pas besoin d’utiliser quand tu fais juste couler de l’eau (Electricité, pétrole, métaux divers… ). L’argument du il consomme moins d’eau, ce sont des arguments à la noix, mais bon si tu y crois grand bien t’en fasse hein. Je peux meme aller plus loin en affirmant : C’est parce qu’on pollue beaucoup en brulant du pétrole, que tu peux avoir ton lave lavaisselle. Je suis pas anti lave vaisselle, j’en ai… mais pour le confort d’utilisation, rien de plus.
Blackalf
Wen84:<br /> L’argument du il consomme moins d’eau, ce sont des arguments à la noix<br /> Dans notre cas, nous en avons un acheté en avril 2020, et non seulement la consommation annuelle d’eau a diminué et celle d’électricité n’a pas augmenté, mais nous faisons même des économies de gaz naturel. Parce que l’eau chaude tirée au robinet de la cuisine doit être remplacée, la chaudière doit chauffer la même quantité avant de l’envoyer dans le boiler qui la maintient ensuite à température.
Wen84
Ah, mais j’ai pas dit que tu pouvais pas faire des économies sur tes factures. D’ailleurs je n’ai pas nié que les laves vaisselles corrects consommaient peu d’eau. Sauf que c’est pas le sujet. Je dis principalement que c’est pas la vaisselle la première la première source de la pollution. Réduire ta facture, ça te donne peut etre l’impression de moins polluer, mais… c’est pas si simple.<br /> Après personnellement, je suis passé au lave vaisselle, il y a 3 ans… et non les factures n’ont pas bougé et j’utilise une chaudière individuelle. De toute manière les arguments individuelles n’ont que peu de sens et les modèles mathématiques ont bien du mal à simuler le réel. Par contre, la première cause de nos problemes ça reste la quantité de pétrole qu’on brule et si on brulait pas autant ce pétrole, on ferait surement encore la vaisselle à la main. Quand des gens nous vendent l’argument du lave vaisselle écolo, c’est juste une forme de greenwashing, qui marche bien chez les gens des villes qui de toute manière consomment en surabondance et se disent écolo parce qu’ils mangent bio et équitable
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