En plus d'un diagnostic de performance énergétique, les annonces immobilières pourront bientôt être accompagnées d'un diagnostic de performance numérique. Il permettra d'identifier au premier coup d'œil par quels réseaux fixes et mobiles un bien immobilier est couvert.
Crédit : Jipé / Fotolia
Le réseau d'agences immobilières Orpi teste depuis lundi le « DPN » dans l'agence de Maizières-lés-Metz, pour les biens en vente et en location dans la communauté de communes Rives de Moselle.
Au même titre que le DPE qui présente sous forme d'échelle à quel point un logement est écologique, le DPN indique à quel point il est connecté. Il est en l'occurrence délivré par Ariase, courtier en offres d'accès à Internet, qui s'est associé à la Fédération des industriels des réseaux d'initiative publique (Firip).
Il s'en tient dans un premier temps aux réseaux fixes. Il affiche quels réseaux sont disponibles (fibre optique, ADSL, satellite), par quels FAI, et quels débits ils délivrent (en descente uniquement). Il s'étendra dans un second temps aux réseaux mobiles, en indiquant si la 3G et la 4G sont disponibles, et par quels opérateurs. À terme il pourra enfin révéler l'exposition aux champs électromagnétiques.
Susciter le déploiement de la fibre
Contrairement au diagnostic de performance énergétique, le diagnostic de performance numérique n'est pas obligatoire. Connu pour son engagement en matière de haut débit, le sénateur Hervé Maurey avait proposé de le rendre obligatoire en 2011, mais la loi n'avait pas été adoptée. Le DPN pourrait malgré tout se démocratiser : alors que les débits sidéraux des réseaux fibrés et 4G urbains ont renforcé la fracture numérique, la couverture des logements est plus que jamais un critère déterminant. Un bon DPN peut renforcer l'attrait d'un logement, il pourra ainsi inciter les constructeurs et propriétaires à accélérer le déploiement de réseaux à très haut débit.
En attendant qu'il n'accompagne toutes les annonces immobilières, le DPN est accessible gratuitement pendant sa phase de développement sur le site Internet d'Ariase.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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