EVGA a récemment annoncé la « GeForce GT 520 VSTV », une nouvelle carte graphique plus que jamais destinée aux ordinateurs media center, puisqu'elle embarque comme son nom l'indique un tuner TV.
La carte arbore effectivement un port coaxial pour antenne mais aussi et surtout un tuner DVB-T, le standard utilisé en France pour la TNT, en définition standard (SD) comme en haute définition (HD). L'équerre présente un autre port inhabituel, un mini USB, qui révèle que ce tuner sera interfacé avec l'ordinateur par un cordon externe, et non au travers du port PCI-Express.
Voilà qui rappelle en tout cas l'époque des fameuses All-in-Wonder d'ATI (devenu AMD), si ce n'est que les fonctions d'acquisition de vidéo analogique ont disparu, et pour cause, le tuner n'étant plus analogique.
Ce tuner partage donc le PCB avec un GPU Nvidia GeForce GT 520, mais ils ne sont pas reliés. Il s'en tient aux spécifications de référence, le GPU est donc cadencé à 810 MHz, ses 48 unités de calcul à 1620 MHz et son 1 Go de mémoire DDR3 sur 64 bits à 1400 MHz. L'ensemble exploite sans surprise l'interface PCI-Express 2.0 x16.
Avec sa fonction PureVideo HD, assurant le décodage des flux vidéo jusqu'à ceux des Blu-ray 3D, et sa sortie HDMI 1.4a dernier cri (en plus d'une sortie DVI Dual-Link et d'une sortie VGA sur une équerre optionnelle), la GT 520 est tout à fait indiquée pour une utilisation multimédia, mais pas pour le jeu vidéo.
Dans ces conditions, il est fort dommage d'avoir accolé un petit ventilateur au radiateur, qui aurait pu s'en passer s'il avait occupé toute la hauteur du PCB, comme l'ont démontré d'autres modèles. Un point potentiellement rédhibitoire pour certains acheteurs !
La « EVGA GeForce GT 520 VSTV » est d'ores et déjà commercialisée au prix public de 67 euros, soit 26 euros de plus que la même carte dépourvue de tuner, plus cher que certains tuner TV autonomes, dont certains sont livrés avec une télécommande.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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