Un bug découvert après la mise à jour d’octobre empêchait certaines applications de Windows 11 d’établir des connexions locales en HTTP/2. Microsoft annonce avoir identifié la cause du problème et commencé à déployer un correctif.

Le dysfonctionnement, apparu avec le Patch Tuesday d’octobre, bloquait les échanges internes entre certaines applications et le système via l’adresse 127.0.0.1, utilisée pour le développement local. Des outils comme Visual Studio, SQL Server Management Studio ou Duo Desktop étaient directement touchés, affichant des erreurs telles que « ERR_CONNECTION_RESET » ou « ERR_HTTP2_PROTOCOL_ERROR ». Après plusieurs jours de tests et de signalements, Microsoft a finalement confirmé le problème et lancé le déploiement d’une solution.
Microsoft rétablit les connexions locales avec un correctif temporaire
Une fois n’est pas coutume, à peine identifié, aussitôt résolu (ou presque). Dans une note publiée sur le tableau de bord Windows Health, Microsoft a expliqué que la panne provenait d’un dysfonctionnement dans HTTP.sys, la couche réseau utilisée par ASP.NET Core pour gérer les requêtes HTTP. Ce bug empêchait le traitement des connexions locales en HTTP/2, perturbant plusieurs applications dépendantes de ces échanges internes pour fonctionner correctement.
Pour rétablir la situation, l’entreprise a activé son dispositif Known Issue Rollback (KIR), qui restaure automatiquement la version précédente du composant fautif sans nécessiter la désinstallation complète de la mise à jour. Le correctif a été diffusé via Windows Update sur la majorité des ordinateurs personnels et devrait suffire à résoudre le problème pour la plupart des utilisateurs et utilisatrices. Un redémarrage du PC devrait accélérer l'obtention du patch si vous ne l'avez toujours pas récupéré.
Les environnements professionnels gérés de manière centralisée devront en revanche appliquer manuellement une stratégie de groupe spécifique pour bénéficier de la correction. Redmond a toutefois précisé qu’une solution permanente serait intégré à une prochaine mise à jour, afin d’éviter toute réapparition du bug sur les systèmes Windows 11 et Windows Server 2025.
Source : Microsoft