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La Commission européenne soupçonne des ententes illicites sur les prix du reroutage (roaming).
Neuf opérateurs présents sur les marchés allemand et britannique ont fait l'objet de perquisitions mercredi, sur décision de la Commission européenne.
«Ces perquisitions concernent la refacturation des services téléphoniques lorsqu'un client utilise un autre opérateur à l'étranger (reroutage ou roaming), qui pourrait donner lieu à des ententes affectant la concurrence», a expliqué le porte-parole de la Commission Michael TSCHERNY.
Les tarifs de reroutage peuvent être plus de dix fois supérieurs en Europe à ceux pratiqués Etats-Unis.
«Ces tarifs ne sont pas transparents et ne semblent pas correspondre aux coûts », ajoute M. TSCHERNY. Ainsi, le prix de certaines communications dépasse parfois un euro la minute quand l'utilisateur passe un appel depuis l'étranger.
Les inspecteurs de la direction de la concurrence recherchent donc des preuves de «fixation collective des prix de détail d'opérateurs de téléphonie mobile dans les deux pays» et veulent «vérifier si les opérateurs allemands ont illégalement fixé les tarifs de gros qu'ils appliquent.»
Chez Orange UK, British Telecom(BT) et Vodafone, les responsables parlent d'une «visite de routine» des inspecteurs.
La filiale britannique de Deutsche Telekom AG, One2One, a de son côté confirmé ces perquisitions.
En Allemagne, T-Mobil, filiale de l'ex-monopole Deutsche Telekom, D2 (Vodafone), Viag Interkom, E-Plus, filiale de l'opérateur néerlandais KPN, et MobilCom ont également été perquisitionnés.
En avril dernier, Mario MONTI commissaire chargé de la concurrence signalait au Parlement européen que la «dynamique concurrentielle ne fonctionne pas» dans le secteur du reroutage.
Il estimait alors que dix des quinze pays de l'Union avaient des problèmes en la matière...
Neuf opérateurs présents sur les marchés allemand et britannique ont fait l'objet de perquisitions mercredi, sur décision de la Commission européenne.
«Ces perquisitions concernent la refacturation des services téléphoniques lorsqu'un client utilise un autre opérateur à l'étranger (reroutage ou roaming), qui pourrait donner lieu à des ententes affectant la concurrence», a expliqué le porte-parole de la Commission Michael TSCHERNY.
Les tarifs de reroutage peuvent être plus de dix fois supérieurs en Europe à ceux pratiqués Etats-Unis.
«Ces tarifs ne sont pas transparents et ne semblent pas correspondre aux coûts », ajoute M. TSCHERNY. Ainsi, le prix de certaines communications dépasse parfois un euro la minute quand l'utilisateur passe un appel depuis l'étranger.
Les inspecteurs de la direction de la concurrence recherchent donc des preuves de «fixation collective des prix de détail d'opérateurs de téléphonie mobile dans les deux pays» et veulent «vérifier si les opérateurs allemands ont illégalement fixé les tarifs de gros qu'ils appliquent.»
Chez Orange UK, British Telecom(BT) et Vodafone, les responsables parlent d'une «visite de routine» des inspecteurs.
La filiale britannique de Deutsche Telekom AG, One2One, a de son côté confirmé ces perquisitions.
En Allemagne, T-Mobil, filiale de l'ex-monopole Deutsche Telekom, D2 (Vodafone), Viag Interkom, E-Plus, filiale de l'opérateur néerlandais KPN, et MobilCom ont également été perquisitionnés.
En avril dernier, Mario MONTI commissaire chargé de la concurrence signalait au Parlement européen que la «dynamique concurrentielle ne fonctionne pas» dans le secteur du reroutage.
Il estimait alors que dix des quinze pays de l'Union avaient des problèmes en la matière...
