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AOL a confirmé avoir révélé les données relatives aux recherches en ligne effectuées par 658.000 de ses utilisateurs aux Etats-Unis.
AOL a confirmé la publication par ses soins d'une liste contenant les données relatives aux recherches effectuées par 658.000 de ses utilisateurs aux Etats-Unis.
Mise en ligne fin juillet 2006 à l'attention des seuls chercheurs, cette liste contenant des données confidentielles a été repérée dimanche par des blogueurs. Depuis, AOL a supprimé ce fichier.
Qualifiée de "tentative innocente destinée à toucher la communauté académique", l'affaire décrédibilise AOL. La société a fauté en bafouant la confidentialité des données de ses utilisateurs.
Si leur identité n'a pas été dévoilée, des détails sur les recherches qu'ils ont réalisé sur le Web entre mars et mai 2006 ont été livrés : numéro d'abonné, mots clés utilisés, date et heure des recherches, liens cliqués, etc.
La filiale Internet du groupe peut-elle faire l'objet d'un procès ? Ses abonnés peuvent-ils obtenir réparation ? Quid des chercheurs ciblés par AOL et de leurs objectifs ?
AOL a présenté ses excuses, mais le mal est fait. Selon TechCrunch, le fichier à l'origine du dérapage aurait été téléchargé 800 fois avant d'être supprimé. Par ailleurs copies, extraits et analyses du document circulent toujours sur le Net.
A l'heure où de nombreux blogueurs appellent au boycott, AOL tente de calmer le jeu. Après tout, les 658.000 internautes concernés, tous installés aux Etats-Unis, ne représenteraient "que" 1,5% des personnes ayant effectué une recherche via AOL en mai dernier. Une broutille ?
AOL a confirmé la publication par ses soins d'une liste contenant les données relatives aux recherches effectuées par 658.000 de ses utilisateurs aux Etats-Unis.
Mise en ligne fin juillet 2006 à l'attention des seuls chercheurs, cette liste contenant des données confidentielles a été repérée dimanche par des blogueurs. Depuis, AOL a supprimé ce fichier.
Qualifiée de "tentative innocente destinée à toucher la communauté académique", l'affaire décrédibilise AOL. La société a fauté en bafouant la confidentialité des données de ses utilisateurs.
Si leur identité n'a pas été dévoilée, des détails sur les recherches qu'ils ont réalisé sur le Web entre mars et mai 2006 ont été livrés : numéro d'abonné, mots clés utilisés, date et heure des recherches, liens cliqués, etc.
La filiale Internet du groupe peut-elle faire l'objet d'un procès ? Ses abonnés peuvent-ils obtenir réparation ? Quid des chercheurs ciblés par AOL et de leurs objectifs ?
AOL a présenté ses excuses, mais le mal est fait. Selon TechCrunch, le fichier à l'origine du dérapage aurait été téléchargé 800 fois avant d'être supprimé. Par ailleurs copies, extraits et analyses du document circulent toujours sur le Net.
A l'heure où de nombreux blogueurs appellent au boycott, AOL tente de calmer le jeu. Après tout, les 658.000 internautes concernés, tous installés aux Etats-Unis, ne représenteraient "que" 1,5% des personnes ayant effectué une recherche via AOL en mai dernier. Une broutille ?
