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L'attribution des licences WiMax régionales fait des industriels Maxtel, et HDRR les grands gagnants, tandis que France Télécom reste sur sa faim.
Maxtel, Bolloré et HDRR sortent grands gagnants de l'attribution des licences WiMax en France, tandis que France Télécom doit se contenter de la Guyane et de Mayotte.
L'Autorité de régulation (Arcep) a attribué vendredi dernier les licences de boucle locale radio (BLR) WiMax, deux par région. Six conseils régionaux ont été retenus. Par ailleurs, Maxtel, le groupe Bolloré et HDRR Multi-Régions ont obtenu le plus grand nombre de licences WiMax.
Le consortium Maxtel, contrôlé à parts égales par APRR (groupe Eiffage) et IFW (ex-Altitude Telecom) une société du groupe , maison mère de Free, qui détient d'ores et déjà une licence WiMax nationale, a obtenu 13 licences régionales.
Bolloré Telecom, détenu à 85% par le conglomérat de Vincent Bolloré et à 10% par Hub Telecom (groupe Aéroports de Paris) et à 5% par Antalys, a obtenu 12 licences, en particulier en Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Cote-d'Azur.
"Convaincu que le Wimax est une technologie porteuse d'avenir", le groupe Bolloré envisage désormais la création d'un pôle médias et communications.
Autre regroupement victorieux : HDRR Multi-Régions. Cette entité détenue à 90,2% par TDF et à 4,9% par LD Collectivités (groupe Neuf Cegetel) et par Axione (groupe Bouygues) a remporté la mise sur 11 régions.
De son côté, France Télécom, d'ores et déjà titulaire d'une licence WiMax à Saint-Pierre et Miquelon, a "proposé des montants très inférieurs à ceux de Bolloré et de Maxtel" sur les régions métropolitaines clés, a indiqué l'Arcep. Résultat, l'opérateur historique n'a obtenu aucune licence en métropole et doit se contenter de la Guyane et de Mayotte.
Quoi qu'il en soit, l'opérateur historique s'est déclaré satisfait de la décision de l'Arcep. France Télécom estime en effet que la couverture intégrale du territoire sera assurée sans qu'il soit "obligé d'investir à nouveau et compte-tenu des investissements considérables d'un milliard d'euros réalisés qui ont permis de couvrir 98% des foyers français en ADSL". L'opérateur a ajouté qu'il aurait "accès au marché de gros à des conditions concurrentielles favorables."
Enfin, la Société du Haut Débit (SHD), consortium des sociétés SFR, Neuf Cegetel et du groupe Canal+, se place sur deux régions phares : l'Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Dans un communiqué, ces acteurs se sont félicités de la décision de l'Arcep et ont précisé que "la technologie WiMAX permettra de compléter la panoplie d'offres sans couture de SFR (3G, 3G+, WiFi) et les technologies ADSL et WiFi de Neuf Cegetel pour ses services de 'triple play' et de nomadisme."
Rappelons-le, le WiMax est une norme d'accès sans fil à l'Internet permettant d'atteindre des débits théoriques de 70 Mb/s sur 50 km. En plus de compléter d'autres standards d'accès nomades (WiFi, UMTS), la technologie représente une alternative à l'Internet filaire (xDSL).
A ce propos, François Loos, ministre délégué à l'industrie, et Christian Estrosi, ministre délégué à l'aménagement du territoire, ont indiqué dans un communiqué que le WiMax permettrait d'apporter le haut débit aux 2% à 3% de foyers non éligibles à l'ADSL en France.
Maxtel, Bolloré et HDRR sortent grands gagnants de l'attribution des licences WiMax en France, tandis que France Télécom doit se contenter de la Guyane et de Mayotte.
L'Autorité de régulation (Arcep) a attribué vendredi dernier les licences de boucle locale radio (BLR) WiMax, deux par région. Six conseils régionaux ont été retenus. Par ailleurs, Maxtel, le groupe Bolloré et HDRR Multi-Régions ont obtenu le plus grand nombre de licences WiMax.
Le consortium Maxtel, contrôlé à parts égales par APRR (groupe Eiffage) et IFW (ex-Altitude Telecom) une société du groupe , maison mère de Free, qui détient d'ores et déjà une licence WiMax nationale, a obtenu 13 licences régionales.
Bolloré Telecom, détenu à 85% par le conglomérat de Vincent Bolloré et à 10% par Hub Telecom (groupe Aéroports de Paris) et à 5% par Antalys, a obtenu 12 licences, en particulier en Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Cote-d'Azur.
"Convaincu que le Wimax est une technologie porteuse d'avenir", le groupe Bolloré envisage désormais la création d'un pôle médias et communications.
Autre regroupement victorieux : HDRR Multi-Régions. Cette entité détenue à 90,2% par TDF et à 4,9% par LD Collectivités (groupe Neuf Cegetel) et par Axione (groupe Bouygues) a remporté la mise sur 11 régions.
De son côté, France Télécom, d'ores et déjà titulaire d'une licence WiMax à Saint-Pierre et Miquelon, a "proposé des montants très inférieurs à ceux de Bolloré et de Maxtel" sur les régions métropolitaines clés, a indiqué l'Arcep. Résultat, l'opérateur historique n'a obtenu aucune licence en métropole et doit se contenter de la Guyane et de Mayotte.
Quoi qu'il en soit, l'opérateur historique s'est déclaré satisfait de la décision de l'Arcep. France Télécom estime en effet que la couverture intégrale du territoire sera assurée sans qu'il soit "obligé d'investir à nouveau et compte-tenu des investissements considérables d'un milliard d'euros réalisés qui ont permis de couvrir 98% des foyers français en ADSL". L'opérateur a ajouté qu'il aurait "accès au marché de gros à des conditions concurrentielles favorables."
Enfin, la Société du Haut Débit (SHD), consortium des sociétés SFR, Neuf Cegetel et du groupe Canal+, se place sur deux régions phares : l'Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Dans un communiqué, ces acteurs se sont félicités de la décision de l'Arcep et ont précisé que "la technologie WiMAX permettra de compléter la panoplie d'offres sans couture de SFR (3G, 3G+, WiFi) et les technologies ADSL et WiFi de Neuf Cegetel pour ses services de 'triple play' et de nomadisme."
Rappelons-le, le WiMax est une norme d'accès sans fil à l'Internet permettant d'atteindre des débits théoriques de 70 Mb/s sur 50 km. En plus de compléter d'autres standards d'accès nomades (WiFi, UMTS), la technologie représente une alternative à l'Internet filaire (xDSL).
A ce propos, François Loos, ministre délégué à l'industrie, et Christian Estrosi, ministre délégué à l'aménagement du territoire, ont indiqué dans un communiqué que le WiMax permettrait d'apporter le haut débit aux 2% à 3% de foyers non éligibles à l'ADSL en France.
