0
Face aux opérateurs cellulaires, Free mise désormais officiellement sur les freebox de ses clients pour construire un réseau de téléphonie mobile alternatif
Martin VARSVASKY en a rêvé, Xavier NIEL le fait ! Après avoir passé les cinq dernières années à se construire un réseau de DSLAM ADSL, indépendant du réseau de , Free semble décidé à cultiver sa différence, en créant son propre réseau internet sans-fil, indépendant de celui des opérateurs cellulaires.
"Il n'existe aucun moyen réglementaire ou technologique pour contraindre l'opérateur cellulaire, qui fournit le réseau mobile, à baisser ses prix." expliquait en mars dernier, Michaël Boukobza, Directeur Général de Free, pour justifier cette nouvelle option stratégique.
Contrairement à son concurrent Neuf Telecom, qui est devenu opérateur mobile virtuel sur le réseau GSM de SFR pour lancer son Beautiful Phone, Free a donc adopté une piste déjà explorée en France par Ozone et plus globalement par FON, une start-up espagnole fondée par Martin VARSVASKY et soutenue financement par Skype et Google, et cherchant également à créer un réseau WiFi alternatif en s'appuyant sur les points d'accès des internautes.
L'idée d'Ozone, FON ou Free, est de mettre en réseau un maximum de points d'accès Wifi privés pour créer un réseau publique, offrant la couverture la plus large possible, et capable de se substituer partiellement aux réseaux cellulaires traditionnels pour offrir un accès internet ou proposer de la téléphonie IP "mobile".
Contrairement à FON, qui ne contrôle par l'équipement des internautes, Free s'appuie sur un parc de 1.600.000 freenautes à qui il fournit déjà une freebox. Avec l'introduction de la Freebox HD, et de son module équipé d'un émetteur WiFi mimo, Free a donc la possibilité de transformer dans les prochaines années ses clients en autant de relais pour un réseau Free sans-fil, ponctuellement complété d'une couverture Wimax...
Même si les freenautes peuvent théoriquement refuser de partager leur connexion internet, Free mise sur le développement viral d'un tel réseau, déployé et utilisé en premier lieu par ses propres clients à qui il devrait également fournir un combiné mobile, pour la téléphonie mobile Wifi depuis n'importe quelle freebox HD, mais pouvant également embarquer la carte SIM d'un opérateur 2G classique.
Révolution de velours ou renouveau du BeBop, le projet de Free devrait en tout cas solidement bousculer la concurrence et probablement faire fondre les marges d'opérateurs "intégrés" comme France Telecom, qui ne sont pas pressés de proposer des forfaits uniques pour les communications fixes et mobiles.
Martin VARSVASKY en a rêvé, Xavier NIEL le fait ! Après avoir passé les cinq dernières années à se construire un réseau de DSLAM ADSL, indépendant du réseau de , Free semble décidé à cultiver sa différence, en créant son propre réseau internet sans-fil, indépendant de celui des opérateurs cellulaires.
"Il n'existe aucun moyen réglementaire ou technologique pour contraindre l'opérateur cellulaire, qui fournit le réseau mobile, à baisser ses prix." expliquait en mars dernier, Michaël Boukobza, Directeur Général de Free, pour justifier cette nouvelle option stratégique.
Contrairement à son concurrent Neuf Telecom, qui est devenu opérateur mobile virtuel sur le réseau GSM de SFR pour lancer son Beautiful Phone, Free a donc adopté une piste déjà explorée en France par Ozone et plus globalement par FON, une start-up espagnole fondée par Martin VARSVASKY et soutenue financement par Skype et Google, et cherchant également à créer un réseau WiFi alternatif en s'appuyant sur les points d'accès des internautes.
L'idée d'Ozone, FON ou Free, est de mettre en réseau un maximum de points d'accès Wifi privés pour créer un réseau publique, offrant la couverture la plus large possible, et capable de se substituer partiellement aux réseaux cellulaires traditionnels pour offrir un accès internet ou proposer de la téléphonie IP "mobile".
Contrairement à FON, qui ne contrôle par l'équipement des internautes, Free s'appuie sur un parc de 1.600.000 freenautes à qui il fournit déjà une freebox. Avec l'introduction de la Freebox HD, et de son module équipé d'un émetteur WiFi mimo, Free a donc la possibilité de transformer dans les prochaines années ses clients en autant de relais pour un réseau Free sans-fil, ponctuellement complété d'une couverture Wimax...
Même si les freenautes peuvent théoriquement refuser de partager leur connexion internet, Free mise sur le développement viral d'un tel réseau, déployé et utilisé en premier lieu par ses propres clients à qui il devrait également fournir un combiné mobile, pour la téléphonie mobile Wifi depuis n'importe quelle freebox HD, mais pouvant également embarquer la carte SIM d'un opérateur 2G classique.
Révolution de velours ou renouveau du BeBop, le projet de Free devrait en tout cas solidement bousculer la concurrence et probablement faire fondre les marges d'opérateurs "intégrés" comme France Telecom, qui ne sont pas pressés de proposer des forfaits uniques pour les communications fixes et mobiles.
