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Dans un entretien publié mercredi par Les Echos, Paul CHAMPSAUR, Président de l'ART, a justifié la hausse du prix de l'abonnement fixe à France Télécom.
A l'heure où les "baby bells" américaines grignotent l'historique AT&T, où BT peine à conserver sa couronne britannique, France Télécom maintient le cap avec le soutien des pouvoirs publics.
Dans une interview publiée le 9 février 2005 dans les colonnes du quotidien Les Echos, Paul CHAMPSAUR, Président de l'Autorité de régulation des télécoms, a justifié la hausse du prix de l'abonnement mensuel fixe de 23% sur trois ans accordée à l'opérateur historique.
Dans la pratique, l'abonnement mensuel fixe passera dès le mois de mars 2005 à 13,99 euros, à 15 euros au 1er juillet 2005, puis à 16 euros au 1er juillet 2007.
Paul CHAMPSAUR a rappelé que l'ART s'est déclarée favorable à une hausse du prix de l'abonnement dès 2003 afin de rattraper l'inflation, et ce "en se fondant sur une comparaison avec les voisins européens".
La contrepartie pour le consommateur, une baisse tarifaire sur les appels fixes de 26% sur quatre ans, ne concernera que "ceux qui téléphonent beaucoup". En revanche, "ceux qui téléphonent peu vont y perdre", a déclaré le Président de l'ART.
Drôle de calcul : Le mobile prend le pas sur le fixe, téléphonie fixe qui vivote grâce au DSL et aux appels internationaux, et risque de sombrer face à la montée en puissance de la Voix sur IP.
"C'est la première fois depuis 2000 que les clients au tarif de base, probablement ceux qui ne font pas jouer la concurrence, bénéficieront d'une baisse des tarifs des communications", a ajouté Paul CHAMPSAUR.
En résumé : Seuls sont concernés par cette baisse du tarif des appels fixes les fidèles de l'opérateur historique, soit environ 40% des abonnés fixes en France. Les autres abonnés ont opté pour les options tarifaires de France Télécom (40% d'entre eux) ou bien pour la concurrence (20%), soit Cegetel, Neuf Telecom, Tele2....
Sur ce dossier, la concurrence y perd. Outre la revente en gros de l'abonnement, elle souhaitait que le tarif de gros du dégroupage total baisse à 7 euros par mois en compensation de l'augmentation tarifaire obtenue par France Télécom... L'ART a choisi de maintenir le prix du dégroupage total à 9,50 euros par mois.
On peut s'attendre à une levée de boucliers...
A l'heure où les "baby bells" américaines grignotent l'historique AT&T, où BT peine à conserver sa couronne britannique, France Télécom maintient le cap avec le soutien des pouvoirs publics.
Dans une interview publiée le 9 février 2005 dans les colonnes du quotidien Les Echos, Paul CHAMPSAUR, Président de l'Autorité de régulation des télécoms, a justifié la hausse du prix de l'abonnement mensuel fixe de 23% sur trois ans accordée à l'opérateur historique.
Dans la pratique, l'abonnement mensuel fixe passera dès le mois de mars 2005 à 13,99 euros, à 15 euros au 1er juillet 2005, puis à 16 euros au 1er juillet 2007.
Paul CHAMPSAUR a rappelé que l'ART s'est déclarée favorable à une hausse du prix de l'abonnement dès 2003 afin de rattraper l'inflation, et ce "en se fondant sur une comparaison avec les voisins européens".
La contrepartie pour le consommateur, une baisse tarifaire sur les appels fixes de 26% sur quatre ans, ne concernera que "ceux qui téléphonent beaucoup". En revanche, "ceux qui téléphonent peu vont y perdre", a déclaré le Président de l'ART.
Drôle de calcul : Le mobile prend le pas sur le fixe, téléphonie fixe qui vivote grâce au DSL et aux appels internationaux, et risque de sombrer face à la montée en puissance de la Voix sur IP.
"C'est la première fois depuis 2000 que les clients au tarif de base, probablement ceux qui ne font pas jouer la concurrence, bénéficieront d'une baisse des tarifs des communications", a ajouté Paul CHAMPSAUR.
En résumé : Seuls sont concernés par cette baisse du tarif des appels fixes les fidèles de l'opérateur historique, soit environ 40% des abonnés fixes en France. Les autres abonnés ont opté pour les options tarifaires de France Télécom (40% d'entre eux) ou bien pour la concurrence (20%), soit Cegetel, Neuf Telecom, Tele2....
Sur ce dossier, la concurrence y perd. Outre la revente en gros de l'abonnement, elle souhaitait que le tarif de gros du dégroupage total baisse à 7 euros par mois en compensation de l'augmentation tarifaire obtenue par France Télécom... L'ART a choisi de maintenir le prix du dégroupage total à 9,50 euros par mois.
On peut s'attendre à une levée de boucliers...
