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Citoyens ou clients ? Quelques jours après l'annonce de ADELE, un plan d'investissement de 1.8 Md €, par le premier ministre Jean-Pierre Raffarin et le secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat Henri Plagnol, l'ADAE, l'agence pour le développement de l'administration électronique dirigée par Jacques Sauret présente dans le détail ses 140 mesures pour une e-administration de services.
Doté d'un budget de 1,8 milliard d'euros sur quatre ans, le plan national dénommé « Adèle » (ADministration ELEctronique 2004/2007) inclut 140 mesures pour accélérer la mise en ligne des services publics, ainsi que la modernisation interne de l'administration.
Créée il y a environ un an par l'actuel gouvernement, l'ADAE s'inscrit quand à elle dans la continuité de l'ATICA, l'agence mise en place par le gouvernement Jospin. Dotée d'un budget limité inférieur à 10 M€, cette agence joue un rôle de facilitateur entre les différents ministères et l'administration afin de créer, à l'aide des nouvelles technologies, une véritable culture de la "satisfaction client" au sein de l'administration tout en gérant la problématique des réductions budgétaires.
Reprenant les recettes du secteur privé, l'administration se convertit ainsi au centre d'appel multi-accès (téléphone, web, e-mail et bientôt wap), multiplie les télé procédures (mon.service-public.fr à partir de 2005) et veille à optimiser ses propres ressources informatiques en misant sur l'interopérabilité et la concurrence entre les différents fournisseurs de technologies.
Fort de l'expérience de Jacques Sauret, qui avait piloté le déploiement des cartes Sesam Vitale pour la sécurité sociale, l'un des grands chantiers de l'ADAE devrait être le déploiement des CNIE, les cartes nationales d'identité électronique.
Peut-être freinée par la sempiternelle suspicion de vouloir créer un "Big Brother" orwelien, l'ADAE fait par contre preuve d'une étonnante prudence en matière d'identification électronique du citoyen, un chantier qui ne sera pas abordé avant 2006 et qui pourrait passer par une usine à gaz couplant certificats électroniques, carte à puce et lecteurs dans les PC.
A l'heure où MSN et son passeport propose un système d'identification global et où même des banques se satisfont du couple identifiant / mot de passe et d'un accès https, on peut se demander si les hésitations de l'ADAE sont vraiment bien fondées.
Doté d'un budget de 1,8 milliard d'euros sur quatre ans, le plan national dénommé « Adèle » (ADministration ELEctronique 2004/2007) inclut 140 mesures pour accélérer la mise en ligne des services publics, ainsi que la modernisation interne de l'administration.
Créée il y a environ un an par l'actuel gouvernement, l'ADAE s'inscrit quand à elle dans la continuité de l'ATICA, l'agence mise en place par le gouvernement Jospin. Dotée d'un budget limité inférieur à 10 M€, cette agence joue un rôle de facilitateur entre les différents ministères et l'administration afin de créer, à l'aide des nouvelles technologies, une véritable culture de la "satisfaction client" au sein de l'administration tout en gérant la problématique des réductions budgétaires.
Reprenant les recettes du secteur privé, l'administration se convertit ainsi au centre d'appel multi-accès (téléphone, web, e-mail et bientôt wap), multiplie les télé procédures (mon.service-public.fr à partir de 2005) et veille à optimiser ses propres ressources informatiques en misant sur l'interopérabilité et la concurrence entre les différents fournisseurs de technologies.
Fort de l'expérience de Jacques Sauret, qui avait piloté le déploiement des cartes Sesam Vitale pour la sécurité sociale, l'un des grands chantiers de l'ADAE devrait être le déploiement des CNIE, les cartes nationales d'identité électronique.
Peut-être freinée par la sempiternelle suspicion de vouloir créer un "Big Brother" orwelien, l'ADAE fait par contre preuve d'une étonnante prudence en matière d'identification électronique du citoyen, un chantier qui ne sera pas abordé avant 2006 et qui pourrait passer par une usine à gaz couplant certificats électroniques, carte à puce et lecteurs dans les PC.
A l'heure où MSN et son passeport propose un système d'identification global et où même des banques se satisfont du couple identifiant / mot de passe et d'un accès https, on peut se demander si les hésitations de l'ADAE sont vraiment bien fondées.
