0
Mois de juin compliqué pour . Après une hausse de plus de 70% en deux jours, début juin, suite à des rumeurs de recapitalisation, le cours de l'action du groupe informatique français Bull a reculé de 33.62% ce jeudi à 0.77 € à la bourse de Paris.
A l'origine de cette baisse, les déclarations de son président, Pierre BONELLI, lors de l'assemblée générale du 26 juin demandant des "sacrifices importants pour ses actionnaires". Bull risque en effet de voir partir l'Etat Français de son capital, qu'il contrôle encore à 16.3%, et doit également lui rembourser un prêt de 450 millions d'euros, sous la pression de la commission de l'union européenne.
Faute d'une recapitalisation et obligé de rembourser au plus vite ce prêt, le groupe Bull pourrait donc se retrouver en cessation de paiement alors même que ses performances commerciales semestrielles sont en phase avec les prévisions de son PDG.
Né en Norvège à la fin du XIXe siècle, le groupe Bull s'est installé en France dans les années 30 et est devenu, sous l'impulsion des pouvoirs publics français, un véritable géant dans les années 80 avec des ambitions mondiales. Mais ratant la révolution de l'informatique personnelle qu'incarne le "PC", Bull est désormais un groupe sous perfusion, dont l'Etat Français ne détient plus qu'une part minoritaire (16.3%) et qui est désormais contrôlé par un trio composé de , et Nec, avec 16.9% du capital chacun. Bull survivra t'il à cette nouvelle épreuve ?
A l'origine de cette baisse, les déclarations de son président, Pierre BONELLI, lors de l'assemblée générale du 26 juin demandant des "sacrifices importants pour ses actionnaires". Bull risque en effet de voir partir l'Etat Français de son capital, qu'il contrôle encore à 16.3%, et doit également lui rembourser un prêt de 450 millions d'euros, sous la pression de la commission de l'union européenne.
Faute d'une recapitalisation et obligé de rembourser au plus vite ce prêt, le groupe Bull pourrait donc se retrouver en cessation de paiement alors même que ses performances commerciales semestrielles sont en phase avec les prévisions de son PDG.
Né en Norvège à la fin du XIXe siècle, le groupe Bull s'est installé en France dans les années 30 et est devenu, sous l'impulsion des pouvoirs publics français, un véritable géant dans les années 80 avec des ambitions mondiales. Mais ratant la révolution de l'informatique personnelle qu'incarne le "PC", Bull est désormais un groupe sous perfusion, dont l'Etat Français ne détient plus qu'une part minoritaire (16.3%) et qui est désormais contrôlé par un trio composé de , et Nec, avec 16.9% du capital chacun. Bull survivra t'il à cette nouvelle épreuve ?
