Au premier trimestre 2009, le montant des investissements écologiques dans le monde aurait dégringolé. D'après les instituts Deloitte & Touch et Cleantech Group*, il a atteint environ un milliard de dollars, soit une baisse de 50% sur un an et presque autant (41%) comparé à la fin de l'année 2008. La principale cause de ce ralentissement serait due à un manque criant de liquidité.
En revanche, les deux firmes mettent en lumière l'effort des gouvernements dans ce domaine. Environ 400 milliards des 2,6 billions de dollars alloués par les pays industrialisés seraient consacrés au technologies propres, d'après un rapport présenté lors du G20, jeudi 2 avril 2009.
L'Amérique du Nord ferait partie des bons élèves avec 688 millions de dollars investis ce trimestre, soit 68% du total. Tandis que l'Europe, Israël, la Chine et l'Inde ne comptabiliseraient qu'environ 350 millions de dollars d'investissements « verts » cumulés. Pourtant, une étude européenne publiée par la SSII Atos Origin et l'institut IDC, révèle que «
les entreprises dotées de programmes de développement durable solidement établis réalisent des marges bénéficiaires supérieures, d'au moins 2 % en général, à celles de leurs homologues ». D'après cette dernière, une transformation opérationnelle réussie s'articule autour de trois pôles : humain, métier et technologique, en particulier dans la modélisation et l'optimisation de la chaîne logistique, la gestion des relations fournisseurs et la gestion du cycle de vie des produits.
*Enquête menée auprès de cadres dirigeants de 165 entreprises et sur des entretiens approfondis avec 12 entreprises et associations professionnelles.
