Avec ce nouveau modèle M5, qui arrive en avance de ses grands frères, le MacBook Pro progresse sérieusement sur les performances… mais sans prise de risque sur le reste, et en continuant de se trimballer quelques casseroles.

- La puce M5 progresse fort sur le plan graphique
- Le SSD enfin au niveau
- Le traitement anti-reflets hyper efficace de l’écran
- Tout ce qu’on aime depuis 4 ans sur le MacBook Pro 14
- La réparabilité quasi nulle
- Le Wi-Fi 7 ignoré, plus de chargeur fourni en France
- Le clavier toujours (un peu) bruyant, toujours pas Face ID dans l’encoche…
- L’autonomie excellente, mais qui stagne
Le MacBook Pro n’est pas difficile à aimer. Fleuron d’Apple pour ce qui est de « l’objet » ordinateur portable, il truste depuis 4 ans le podium des meilleures solutions offertes aux utilisateurs avancés ainsi qu’aux créateurs de contenus. Élégant et bien conçu, économe en énergie, capable de combiner autonomie et (redoutable) puissance de feu, l’engin n’a plus grand-chose à prouver. Apple le sait.
Dans ce contexte (et en dépit des rumeurs annonçant depuis des années maintenant l’arrivée d’une mouture OLED au châssis affiné), l’appareil se contente donc pour l’instant d’être une excellente plateforme d’accueil pour chaque nouvelle génération du triptyque M, M Pro et M Max. Cette année, avec un planning un peu bouleversé par rapport aux fois précédentes, c’est au tour de la puce M5 de s’inviter, seule, sur le MacBook Pro.
En attendant de pouvoir vous parler des versions M5 Pro et M5 Max, dont les débuts sur le marché ne sont pas attendus avant 2026, voici donc ce que nous pensons de cette nouvelle itération M5 de l’engin. Une mouture « de base » qui met plein cap sur les performances graphiques et les capacités en IA. Voici la fiche technique complète de la configuration qu’Apple France nous a aimablement fait parvenir en prêt :
Fiche technique Apple MacBook Pro M5
| Processeur | Apple M5 |
| Taille de la mémoire | 16Go |
| Carte graphique | Apple GPU |
| Taille de l'écran | 14 pouces |
| Taux de rafraîchissement | 120Hz |
| Système d'exploitation | MacOS |
| Processeur | Apple M5 |
| Type de processeur | 10 cœurs |
| Finesse de gravure | 3nm |
| Taille de la mémoire | 16Go |
| Carte graphique | Apple GPU |
| Taille de l'écran | 14 pouces |
| Taux de rafraîchissement | 120Hz |
| Type de dalle | Dalle IPS |
| Type d'écran | Mini LED |
| Format de l'écran | 3/2 |
| Dalle mate / antireflet | Oui |
| Écran tactile | Non |
| Configuration disque(s) | SSD |
| Disque principal | 1 To |
| Disque secondaire | Sans disque secondaire |
| Lecteur optique | Aucun |
| Emplacement mSATA/M.2 | Aucun |
| Lecteur de carte mémoire | Carte SD |
| Connectiques disponibles | Thunderbolt 4/USB-C, Jack 3,5mm Femelle Stéréo, HDMI 2.1 |
| Wi-Fi | Oui |
| Version Wi-Fi | 6 |
| Bluetooth | Oui |
| Version Bluetooth | 5.3 |
| Webcam | Oui |
| Haut-parleurs | Intégrés |
| Clavier | Azerty |
| Clavier rétroéclairé | Oui - Couleur unique |
| Pavé numérique | Non |
| Longueur | 31.26cm |
| Largeur | 22.12cm |
| Épaisseur | 1.55cm |
| Poids | 1.55kg |
Le MacBook Pro 14 M5 est commercialisé à partir de 1799 euros sur la boutique officielle d’Apple. C’est 100 euros de moins que l’année dernière et nous verrons pourquoi. L’engin que nous avons reçu en test est pour sa part affiché à 2239 euros. Toutes options incluses, l’appareil peut toutefois atteindre les 4074 euros.
Design : Mother Nature pas contente…
N’allez pas chercher de différences entre le design des anciens MacBook Pro 14 et l’apparence de celui qui nous intéresse aujourd’hui : il n’y en a pas. Pour la cinquième fois consécutive, Apple se contente de recycler le même châssis de 14 pouces, un peu trapu, que l’on connait désormais fort bien. Avec 31,26 x 22,12 x 1,55 cm pour 1,55 kg, l’appareil équivaut au gabarit de certains modèles ultraportables gaming de la concurrence. Il reste donc compact et raisonnablement léger, mais bien moins qu’un MacBook Air. Nous ne nous attarderons pas là-dessus.
Cette nouvelle mouture M5 du MacBook Pro recycle par ailleurs tout ce que l’on connaissait déjà sur ce produit, à commencer par son excellent duo clavier / trackpad et ses connectiques. Le clavier, très doux à la saisie et redoutablement précis, profite d’une frappe feutrée et d’une bonne profondeur de course, mais ses touches à ciseau sont une nouvelle fois un peu bruyantes, et étrangement, la structure même du châssis en aluminium leur offre une sorte de caisse de résonance qui accroit légèrement le problème.
C’est dommage, mais pas au point de nous gâcher l’expérience. Heureusement. Le trackpad est pour sa part précis et suffisamment grand — en un mot, il est parfait, Apple est tout simplement le meilleur sur le marché à ce niveau. Alors on en profite.
Côté connectique, et à l’inverse de ses grands frères M4 Pro / M4 Max, notre MacBook Pro M5 fait l’impasse sur le Thunderbolt 5 pour se contenter de l’ancien standard Thunderbolt 4. C’est un peu décevant, mais il accueille tout de même de quoi faire, avec un total de trois ports Thunderbolt 4 (USB‑C, avec prise en charge de l’alimentation et de l’affichage, ainsi qu’une capacité de transfert jusqu’à 40 Gbit/s) ; un lecteur de carte SDXC, une sortie HDMI, une prise casque 3,5 mm, et un port MagSafe 3. Elle est loin l’époque du « tout USB-C » sur le MacBook Pro, et c’est tant mieux. Le Dell 14 Premium devrait en prendre de la graine.
Une nouvelle fois, les haut-parleurs délivrent pour leur part une expérience audio de haute volée sur le MacBook Pro 14. Au nombre de six, répartis autour du châssis, ces derniers comprennent des woofers à annulation de force pour offrir une belle profondeur au son et éviter tout effet de boite. Le volume maximal reste un peu faible selon nous, mais nos oreilles sont tout de même face à ce que l’on peut trouver de mieux sur un ultraportable de 14 pouces à l’heure actuelle.
Toujours perchée au-dessus de l’écran, l’encoche embarque la même webcam 1080p que l’année dernière, toujours dénuée des capteurs nécessaires à l’identification faciale par Face ID. La reconnaissance biométrique passe donc par le capteur d’empreintes digitales logé dans la touche de mise sous tension. Là encore, vous connaissez la formule. La webcam peut par contre se gausser d’une compatibilité avec la technologie Center Stage (pour maintenir de manière dynamique le sujet bien au centre de l’image) et d’une qualité d’image honnête, y compris en basse lumière, à défaut d’être spectaculaire.
Reste que si les finitions et l’assemblage de ce nouveau MacBook Pro M5 ne souffrent d’aucun défaut particulier, Apple s’en tient, une nouvelle fois, au service minimum en termes de réparabilité et d’évolutivité. Les avancées en la matière sont minimes, et derrière le marketing souvent grandiloquent de la marque sur ce terrain, l’appareil reste (comme tant d’autres) complexe à réparer par ses propres moyens et quasiment impossible à faire évoluer dans le temps (mémoire vive et SSD soudés à la carte mère).
C’est d’autant plus dommage sur une machine coûteuse, vouée à être utilisée de manière intensive pendant de longues années, a fortiori par des utilisateurs avancés. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi chez Apple. Les plus anciens d’entre nous s’en souviennent sûrement.
Écran : pas de nouveauté, mais une option anti-reflets très probante
Comme pour les itérations précédentes, notre MacBook Pro M5 s’en tient à un très bon écran Mini-LED Liquid Retina XDR de 14,2 pouces. Cette dalle est une nouvelle fois capable d’atteindre le seuil des 120 Hz, avec en prime la technologie ProMotion pour osciller entre 24 et 120 Hz en fonction des contenus consultés.
Ce panneau LCD affiche pour le reste une définition native 3K (3024 x 1964 pixels à 254 pixels par pouce), un ratio de contraste annoncé par Apple à 1 000 000: 1, des couleurs capables de couvrir intégralement le spectre DCI-P3, et jusqu’à 1000 cd/m2 de luminance en SDR.
Notre modèle de prêt était par ailleurs équipé d’une option coûteuse (190 euros en France) mais particulièrement utile : le traitement nano-texturé de l’écran, proche de ce que l’on trouve sur certaines liseuses haut de gamme. Nous aimerions qu’elle soit proposée de série, par défaut sur le MacBook Pro, mais cette option anti-reflets est en tout cas l’une des meilleures idées qu’Apple ait eues ces dernières années, car elle parvient à estomper pour l’essentiel la réflectance de la dalle, sans nuire à sa luminance, comme c’est parfois le cas avec d’autres dispositifs du même type.
Comme par le passé, cet écran se caractérise en tout cas par une très bonne uniformité, par des noirs profonds (quoi qu’un peu moins bons que ce que permettraient les dernières générations de dalles OLED) et par une forte luminosité qui — couplée au traitement anti-reflets évoqué juste au-dessus —, offre une lisibilité à toute épreuve. Les couleurs restituées par ce panneau Mini-LED ne sont pas à pointer du doigt elles non plus, bien au contraire. L’écran de notre MacBook Pro M5 est parfaitement calibré et tout à fait adapté aux usages créatifs qu’il vise.
Un sans faute… en attendant encore mieux. Car la piste d’une nouvelle version OLED, encore plus aboutie côté affichage, n’en finit plus de faire parler d’elle. Peut-être en 2026-2027 ?
Performances : que vaut la puce M5 ?
Venons-en à la principale nouveauté de ce modèle 2025 : sa puce M5. Cette nouvelle génération de processeur mobile ARM cuisinée par Apple se distingue de l’itération précédente par sa partie graphique revue de fond en comble.
Apple mise en effet sur une nouvelle architecture GPU, conçue pour motoriser localement de gros modèles d’IA avec beaucoup plus d’aisance. Ça, c’est en tout cas ce que la firme prétend. Pour ce faire, la puce M5 hérite d’une bande passante accrue de 30 % (153 Go/s désormais contre 120 Go/s auparavant), et intègre désormais un accélérateur neuronal dédié sur chacun des 10 cœurs de son GPU. Une nouveauté prometteuse, puisqu’elle permet au GPU de calculer beaucoup mieux l’IA, et ce, en plus du Neural Engine qui lui est tout entier consacré.
Ces améliorations sont censées conférer au MacBook Pro 14 « de base » une bien plus grande marge de manœuvre que ses prédécesseurs pour le calcul de l’intelligence artificielle bien sûr, mais aussi de lui conférer de meilleures capacités sur les logiciels de création supportant l’accélération GPU. Quant au volet gaming, il profite bien évidemment lui aussi de ces améliorations.
Ça c’est la théorie, mais elle n’est pas si éloignée de la pratique. Comme nous l’expliquions récemment dans un article dédié, la puce M5 progresse en effet significativement sur ces trois terrains. Suffisamment d’après nous pour faire du MacBook Pro 14 le moins coûteux, un outil plus probant que par le passé, et surtout plus polyvalent… même s’il est évident que les utilisateurs les plus exigeants resteront focalisés — à juste titre — sur les modèles M4 Pro / M4 Max, toujours au catalogue en attendant les puces M5 Pro et M5 Max qui arriveront normalement dans les prochains mois.
Mais avant de voir plus en détail ce que vaut vraiment notre MacBook Pro M5 « classique » côté performances, rappelons rapidement que le modèle testé était équipé :
- D’un processeur Apple M5 à 10 cœurs CPU (4 cœurs de performance et 6 cœurs à haute efficacité énergétique) et 10 cœurs GPU, couplés d’un Neural Engine à 16 cœurs et épaulés par 153 Go/s de bande passante mémoire.
- De 16 Go de mémoire vive unifiée
- De 1 To de SSD (soudé)
Version de base oblige, et comme l’année dernière d’ailleurs, le MacBook Pro M5 se contente d’un système de dissipation relativement « léger ». Au menu, un seul ventilateur et un unique caloduc chargé de refroidir de manière active le SoC. Modeste, ce dispositif s’avère pourtant suffisant. Le MacBook Pro chauffe peu dans cette configuration, quant au bruit, il reste discret : 49 dB en vitesse de pointe, dans le cadre d’un stress test prolongé. En d’autres termes, le châssis est soit froid, soit tiède, et les nuisances sonores se limitent à un léger souffle dans le pire des cas.
Le confort est donc tout à fait préservé même lorsque la charge de travail infligée à l’appareil est copieuse. Voyons maintenant où nous en sommes côté performances.
Apple n’a pas tellement communiqué sur les gains côté CPU, mais le changement de génération est bel et bien perceptible de ce côté. Finesse de gravure inchangée oblige (3 nm cette année encore), la puce M5 sacrifie un tout petit peu de son efficacité énergétique pour surclasser la puce M4 sur ce terrain. Sur Cinebench R24, on passe ainsi de 176 points en single-core et 971 points en multi-core sur le MacBook Pro M4, à 200 points tout rond en single-core et 1169 points en multi-core sur notre MacBook Pro M5. Un gain toujours bon à prendre, compris entre 10 et 15 % suivant nos différents essais, et qui correspond à l’avancée incrémentielle que nous avions pressentie.
La comparaison avec les solutions de la concurrence n’est pas vraiment aisée, puisque Intel est sur le point de lancer ses nouvelles puces Panther Lake, que les premiers PC portables sous Qualcomm Snapdragon X2 Elite ne sont pas encore de ce monde, et que les meilleures puces AMD sont lancées depuis de longs mois maintenant.
Cependant, pour vous donner quelques moins de repères, dites-vous qu’un Intel Core Ultra 7 255 HX (Arrow Lake, lancé en début d’année) marque 127 points en single-core et 1200 points en multi-core sur un MSI Crosshar 16 HX AI (16 pouces), que l’AMD Ryzen AI MAX+ 395 (lancé début 2025 lui aussi) se contentait de 116 points en single-core et 1558 points en multi-core sur la dernière ASUS ROG Flow Z13 (une tablette Windows de 13,5 pouces) et qu’un Snapdragon X Elite X1E-84-100 obtenait 125 points en single-core et 981 points en multi-core sur le Samsung Galaxy Book 4 Edge (2024).
La puce d’Apple se place donc bien sur le plan CPU, mais pourrait être égalée assez vite par les solutions d’Intel, AMD et Qualcomm dans les tout prochains mois. Affaire à suivre.
Sur le plan GPU en tout cas, c’est là qu’Apple passe un vrai cap. Par rapport à l’année dernière et la génération M4, les gains sont notables, pour ne pas dire inespérés en si peu de temps. Preuve qu’Apple en a encore sous le pied, et que de belles choses sont à venir pour les modèles M5 Pro / M5 Max. Cet écart d’un point de vue GPU, nous le mesurons en jeu, grâce aux benchmarks intégrés à Cyberpunk 2077 et Shadow of the Tomb Raider.
Sur Shadow of the Tomb Raider, en Full HD+, avec les réglages graphiques les plus élevés disponibles, notre puce M5 atteint facilement une moyenne de 54 FPS, contre un peu moins de 40 pour la puce M4, avec la même définition et des détails un peu moins élevés. Quant à Cyberpunk 2077, qui était jouable de justesse l’année dernière sur un MacBook Pro M4, il approche les 40 FPS cette année en rastérisation et peut être animé sans trop de mal, avec un soupçon de ray-tracing, à condition d’activer la génération d’image liée au FSR 3.1 d’AMD.
Autant dire que la progression est probante, mais ces avancées servent aussi en multimédia avancé. La retouche photo et le montage vidéo, par exemple, tirent parti de ces améliorations apportées à la partie GPU de l’Apple M5, même si les gains sont par essence plus difficiles à quantifier.
Sur Cinebench R24, la partie GPU de notre puce M5 marque enfin 5 759 points, contre 4 321 points sur la puce M4 du MacBook Pro 2024. Une hausse de 30 à 35 % des performances d’une génération à l’autre, donc… même si le GPU des puces M4 Pro / M4 Max, nettement plus costaud, reste toujours loin devant.
Quant aux gains sur l’IA, nous les observons sur Geekbench AI. Ici, deux constats : les calculs réalisés à partir du GPU profitent de performances qui doublent par rapport à ce que permettait l’Apple M4. Purement et simplement. Quant aux calculs effectués depuis le NPU (Neural Engine), disons simplement qu’ils progressent plus lentement.
On vous laisse jeter un œil aux tableaux ci-dessus pour vous faire une idée, mais une chose est sûre, Apple n’a pas menti sur les progrès réalisés en la matière. Reste maintenant à savoir qui, dans l’immédiat, a vraiment besoin de réaliser des calculs locaux avec un LLM. D’après nous, Apple apporte pour l’instant une solution à un problème qui n’existe pas chez des utilisateurs ciblés par ce nouveau MacBook Pro.
Terminons par un point sur les performances du SSD, qui explosent littéralement par rapport à ce que permettaient l’année dernière le modèle M4 et son stockage indigne. On obtient cette année des vitesses de transfert dignes de la gamme Pro, similaires à ce que l’on trouve depuis longtemps sur les versions Pro / Max, avec 6632 Mo/s en lecture et 6427 Mo/s en écriture.
En revanche, carton jaune pour Apple pour ce qui est de la connectivité. Ici, on doit une nouvelle fois se contenter d’une prise en charge du Wi-Fi 6E et du Bluetooth 5.3. Pas de Wi-Fi 7, ce qui est tout de même assez choquant en 2025 sur une machine vendue sur le haut de gamme. On peine à y croire, mais à ce stade, aucun Mac n’est d’ailleurs équipé de ce standard.
Autonomie : Apple reste à la pointe, mais stagne un peu
Il faudrait être injuste pour ne pas saluer l’autonomie offerte par le MacBook Pro M5. Pour sa catégorie d’appareil, il reste loin devant la concurrence, en parvenant à tenir la journée de travail classique (bureautique, web, lecture multimédia…) sans broncher, même en y versant ça et là quelques sessions de calcul intensif. C’est excellent, mais on note quand même une pointe de stagnation par rapport aux moutures précédentes de la machine.
Pour donner des chiffres, la batterie de 72,4 Wh parvient à encaisser un peu plus de 15 heures de lecture vidéo continue dans le cadre de notre protocole de test habituel. Difficile de trouver mieux, mais gardez en tête que les utilisations les plus lourdes (montage vidéo, retouche photo, gaming) amputeront évidemment une partie conséquente de cette estimation.
Il nous faut par contre souligner qu’en France, le MacBook Pro M5 sera par contre vendu sans chargeur. Pour la première fois, si vous n’avez pas de bloc secteur USB-C compatible chez vous, il vous faudra donc repasser à la caisse et dépenser 65 euros pour le chargeur 70 W, ou 85 euros pour celui de 90 W. Pas top.
Apple MacBook Pro M5 : l’avis de Clubic
À qui s’adresse ce Mac ? Aux gens qui ont besoin de plus de puissance que ce que permet un MacBook Air, pour faire « un peu de tout » avec une polyvalence accrue. Pour ce public, pas si restreint qu’on pourrait le croire, cette nouvelle mouture M5 tape en plein dans le mille avec, en prime, un tarif un peu moins élevé que par le passé.
Mais si la puce M5 épate une nouvelle fois par la capacité d’Apple à sortir de son chapeau des processeurs surpuissants et frugaux sur le plan énergétique, attention au début de stagnation observée sur l’autonomie et aux quelques soucis que le MacBook Pro se traine de façon nonchalante depuis plusieurs années maintenant.
- La puce M5 progresse fort sur le plan graphique
- Le SSD enfin au niveau
- Le traitement anti-reflets hyper efficace de l’écran
- Tout ce qu’on aime depuis 4 ans sur le MacBook Pro 14
- La réparabilité quasi nulle
- Le Wi-Fi 7 ignoré, plus de chargeur fourni en France
- Le clavier toujours (un peu) bruyant, toujours pas Face ID dans l’encoche…
- L’autonomie excellente, mais qui stagne
Concurrence : quelles alternatives au Macbook Air M5 ?
- L’écran OLED et son traitement anti-reflets efficace
- Confort d’utilisation (clavier plaisant, silence et chauffe contenue)
- Le design atypique, toujours aussi élégant
- Un gamer discret… et qui ne chauffe pas
- Excellent clavier
- La qualité d'image offerte par l'écran OLED
- Jouer en QHD sur un 14 pouces…
- La beauté de l'OLED enfin sur le G14
- Design plus sobre, plus mature, et finitions impeccables
