Test du Samsung Wave (GT S8500) : des caractéristiques XXL pour le premier Smartphone Bada !

01 juillet 2010 à 17h29
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Lors du Mobile World Congress de Barcelone, Samsung a sorti le grand jeu pour introduire Bada, son nouveau système d'exploitation mobile ainsi que le Wave, le premier Smartphone à embarquer cet OS. Après un show à l'américaine, nous avions pu mettre la main sur un terminal équipé d'une version bêta de Bada OS. L'interface annonçait déjà la couleur : cette dernière s'inspirait très largement de l'iOS d'Apple ! Quatre mois plus tard, la version finale du Wave (et donc, de Bada) débarque enfin à la rédaction. Les bugs des prototypes ont-ils disparu ? Le téléphone justifie-t-il les énormes moyens en communication déployés par Samsung ? Bada est-il suffisamment bien armé pour affronter la concurrence ? Les réponses dans notre test !


Avec son Wave, Samsung ambitionne de conquérir le marché des primo acquérant qui souhaitent franchir le pas du Smartphone. De l'aveu même du constructeur, le but ne consiste pas (encore) à chasser sur les terres du haut de gamme. Pari réussi ou non ? À l'issue de ce test, nous verrons pourquoi le Wave est en mesure d'atteindre, voire de dépasser cet objectif.

Il faut dire que ce terminal de milieu / haut de gamme ne manque pas d'atouts pour séduire les mobinautes de tous bords. Avec son écran Super Amoled, son processeur Cortex A8 cadencé à un gigahertz, son APN 5 mégapixels avec flash et ses interfaces Wi-Fi n et Bluetooth 3.0, le Wave à de quoi séduire les plus sceptiques. D'autre part, nous profiterons du test du tout premier Smartphone Bada pour vous présenter ce système « ouvert » signé Samsung. Assez parlé, voyons ce que nous réserve l'énigmatique Wave !

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Samsung Wave
Caractéristiques techniques
Système d'exploitationBada (Samsung)
ProcesseurARM Cortex A8 Samsung @ 1Ghz
Mémoire interneRAM: 2 Go dont 512 Mo sont utilisés par le système.
Mémoire externeMicroSD jusqu'à 32 Gb
Diagonale (en mm) et informations
écran
Super Amoled de 85 mm 480 × 800
capacitif multipoint
Dimensions (en mm)118 mm (L) X 57 mm (l) X 12 mm (Ep)
Poids111 grammes batterie incluse
E/S filairesCharge et données : Micro USB
Audio : Prise jack classique 3.5mm
Appareil photo 5 mégapixels avec mono flash LED, autofocus avec sélection de zone et détection de visage + sourires
Circuit GSM UMTS/HSDPA 900/2100 MHz
EDGE/GPRS 850/900/1800/1900

Circuit Wi-Fi Oui, Wi-Fi®: IEEE 802,11 b/g/N
Circuit BluetoothBluetooth stéréo 3.0
Circuit Oui
Accéléromètre ? Oui
Radio FM Oui
Batterie1500 mAh (lithium-ion)
Autonomie en veille
(constructeur)
Usage mixte 2G / 3G : 500 heures
Autonomie en communication
(constructeur)
Usage mixte 2G / 3G : 7 heures

Wave et Bada : prise en main et impressions

Le Wave en photos

À première vue, le design général du Wave n'est pas forcément extraordinaire. Si la partie supérieure est plutôt réussie, la zone inférieure (boutons raccrochage/décrochage, home) reprend les lignes qu'on a l'habitue de voir sur les mobiles de la marque. En revanche, dès le premier contact, deux points nous rappellent que nous ne sommes pas en présence d'un terminal ordinaire. Tout d'abord, l'écran Super Amoled offre un rendu exceptionnel. D'autre part, outre ses performances, cette technologie à dalle fine permet de réduire l'épaisseur du terminal au maximum.

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L'écran Super Amoled offre un excellent rendu.


Du côté des contrôles cette fois, en plus des trois touches présentes en façade, Samsung propose un bouton de volume (+/-), une touche de verrouillage/déverrouillage ainsi qu'une touche destinée à la couche photo. Contrairement à certains terminaux concurrents haut de gamme, Samsung n'a pas fait l'économie de ce bouton particulièrement pratique. Sa présence est d'autant plus appréciable lorsqu'on sait que le Wave est plutôt doué pour l'image (photo et vidéo). Quant à elles, les connectiques sont toutes regroupées sur la partie haute du mobile. On trouve une classique prise casque de 3,5 mm ainsi qu'un connecteur micro USB (charge et synchronisation) qui a le bon goût d'être protégé par un cache coulissant relativement robuste.

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L'écran Boutons et connectiques : le compte est bon, Samsung à même pensé aux photographes en herbe.


Sur la face arrière, on peut observer la matière qui habille l'ensemble du Smartphone. Samsung ne se moque pas du monde : le traditionnel plastique cède sa place à une coque de métal qui inspire plutôt confiance, même si l'on n'atteint pas encore les sommets d'un HTC Legend « unibody ». La coque arrière se déverrouille en actionnant un petit loquet. Après avoir ouvert la trappe, il faut démonter la batterie pour retirer la carte SIM (classique) ou la carte micro SD. Enfin, au-dessus du capot, on trouve l'APN de 5 mégapixels accompagné d'un mono flash LED.



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L'appareil est habillé dans une coque métallique robuste. Après avoir ouvert la trappe, il faut démonter la batterie pour retirer la carte SIM (classique) ou la carte micro SD.



Vidéo : interface Bada et rendu 3D du Wave

L'interface n'a presque pas bougé depuis les prototypes qui avaient été présentés lors du Mobile World Congress de Barcelone (en février dernier). On a toujours affaire à un clone presque parfait de l'iOS d'Apple, mais cette fois, la stabilité est au rendez-vous (les versions bêta de Bada se bloquaient constamment). Pour cette vidéo de prise en main, nous ferons le tour des attributs physiques et logiciels majeurs qui caractérisent le Wave. S'agit-il d'un Smartphone comme les autres ? Pose-t-il la première pierre d'un succès à venir ? Une seule chose est certaine : les caractéristiques techniques du Wave ne laisseront pas les amateurs indifférents.



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L'interface ainsi que les programmes embarqués clonent purement et simplement l'iOS d'Apple.




Widgets (amnésiques) : une copie presque parfaite d'Android ?

Samsung ne s'est pas uniquement inspiré d'Apple pour concevoir son système d'exploitation mobile. Dans Bada, on retrouve également un zeste d'Android ! Depuis le menu des applications, il suffit de cliquer sur la touche « raccrocher » pour faire apparaitre un bureau virtuel à panneaux multiples identique dans son principe à l'écran d'accueil d'Android. Tout comme sur le système mobile de Google, il est possible de placer un ensemble de widgets (petits programmes utiles au quotidien) sur chacun de ces bureaux. On trouvait d'ailleurs un système similaire sur le baladeur tactile Samsung R'mix. Par défaut, Samsung propose 15 widgets, mais il est possible d'allonger cette liste en se rendant sur le Samsung Apps (kiosque d'applications intégré au système).

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Lorsqu'on ferme l'application « widget », les trois bureaux sont « nettoyés », au grand dam de l'utilisateur.


Si l'idée de s'inspirer du meilleur de la concurrence est louable, on aurait préféré que Samsung aille au fond des choses. Pour l'heure, lorsqu'on souhaite fermer l'application « Widgets » pour libérer de la mémoire (en passant par le gestionnaire de tâche), le système « oublie » systématiquement l'ensemble des widgets que l'on avait pris le soin de disposer sur son espace de travail ! Au final, les widgets ne sont pas vraiment utilisables, gageons qu'une éventuelle mise à jour corrige ce problème pour le moins gênant...

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Il est possible d'ajouter de nombreux bureaux virtuels et/ou écrans d'applications.


La gestion de tâches sur Bada : un point fort

Alors que la gestion des tâches débarque seulement sur iPhone (via l'iOS 4), et que sur Android, elle nécessite souvent l'ajout d'un programme additionnel pour libérer la mémoire (comme TasKiller Free, par exemple), avec la première version finale de Bada, Samsung propose d'ores et déjà un système parfaitement fonctionnel.

À chaque fois qu'on quitte un programme en appuyant sur la touche « Home », ce dernier bascule dans un mode « sommeil ». De retour dans le menu des applications, on peut relancer une autre application, et procéder de la même manière pour la quitter. Lorsque le manque de mémoire se fait sentir (ouverture d'onglets multiples avec le navigateur, par exemple), il suffit de presser de façon prolongée sur le bouton « home ». Cette action fait apparaitre un panneau regroupant les icônes de l'ensemble des applications en cours d'exécution.


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Le gestionnaire de tâches est aussi simple qu'efficace


Depuis ce menu, l'utilisateur peut basculer d'un programme à l'autre, fermer un ou plusieurs programmes (en touchant le logo rouge), ou fermer l'ensemble des applications (touche « Quitter toutes les appli. ». Difficile de faire plus simple. Dans tous les cas, même si le système gère le mémoire de façon intelligente, l'utilisateur garde la main sur l'exécution (ou non) des programmes.

Autre possibilité : si on ne souhaite pas basculer l'application précédemment ouverte en hibernation, il suffit de la quitter en appuyant sur la touche « raccrocher ». Cette action met un terme à l'exécution d'une tâche.

Les programmes embarqués : un air d'iPhone

Vous pensiez que Samsung s'était contenté de plagier l'interface graphique de l'iOS d'Apple ? Que nenni, en plus du Samsung Apps dont nous avons déjà parlé, la quasi-totalité des applications embarquée a été calquée sur l'iPhone ! Le client mail, le gestionnaire SMS, la calculatrice, le bloc note, le calendrier, le gestionnaire de contacts, le navigateur Web (etc.) plagient intégralement la suite logicielle qui est fournie sur l'iOS d'Apple.
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À quoi bon innover quand la concurrence s'en charge pour vous ?

Le Samsung Apps : un kiosque qui justifie l'existence de Bada ?

La stratégie de Samsung

Le Wave est le premier Smartphone à être équipé de Bada, un tout nouveau système d'exploitation « ouvert » (aux développeurs) signé Samsung. Jusqu'alors, le constructeur équipait tous ses Smartphones milieu et haut de gamme de systèmes tiers tels qu'Android, Symbian, ou Windows Mobile. En revanche, les « featurephone » (tactiles ou non) d'entrée et milieu de gamme étaient mû par un système propriétaire maison limité aux applications Java.

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La distribution et surtout, la commercialisation d'applications sur mobile représentent un marché en pleine expansion. Samsung se devait donc de réagir pour générer des royalties et devenir un acteur du marché à part entière. Bada ne cache pas ses ambitions : au sein du téléphone, on trouve un kiosque similaire dans son principe à l'AppStore, à l'Android Market ou au Windows Marketplace. Si pour l'heure, peu d'applications sont disponibles sur le Samsung Apps, la donne pourrait bien changer rapidement. À l'heure où nous écrivons ces lignes, on trouve déjà plus de 350 programmes auxquels viendront rapidement s'ajouter 600 titres en gestation.

Samsung fait tout pour promouvoir sa plate-forme auprès des développeurs. Le constructeur finance des équipes de développement pour proposer des applications phares gratuitement sur le Samsung Apps (voir notre reportage vidéo sur AR Defender) et met en place des concours de développement d'applications (à la manière de Google en son temps) dont les prix sont particulièrement attractifs (100 000 € pour la meilleure application). Les sceptiques qui doutent de la percée du Samsung Apps pourront également jeter un œil du côté des chiffres de ventes des mobiles. En 2009, Samsung représentait 40 % des ventes de mobiles dans l'Hexagone. Certes, ces chiffres englobent également les téléphones munis d'un système propriétaire, mais à terme, Bada pourrait progressivement s'imposer au détriment de ces OS limités. Dans ces conditions, la part de marché de Samsung pourrait rapidement faire de l'ombre aux ténors du marché (Apple, Google).



Le Samsung Apps mobile en détail : forces et faiblesse

Inutile de se lancer dans une série de descriptions incroyables. Désormais, le principe de l'AppStore d'Apple est bien connu de tous, et Bada ne fait rien d'autre que de cloner intégralement l'interface du kiosque d'Apple. Sur le menu principal, Samsung propose d'effectuer des tris par popularité, date de publication, meilleures ventes, ou catégories. Cette première mise en bouche permet de mettre rapidement la main sur une poignée d'applications sympathiques. Après avoir passé le cap de la première découverte, on peut s'aventurer dans l'arborescence des catégories. Pour l'heure, Samsung propose 11 catégories principales (certaines d'entre elles se divisent en sous-rubriques).

Le Samsung Apps propose des applications Bada ainsi que de nombreux widgets destinés à être placés sur l'écran d'accueil. Certains programmes sont proposés gratuitement, d'autres s'échangent contre monnaie sonnante et trébuchante. Il est possible d'activer ou désactiver un ensemble de filtres (gratuits, payants, par ordre de prix, widgets ou non, etc.) pour mettre rapidement la main sur le programme souhaité. Au final, l'ergonomie est au rendez-vous, mais on regrette tout de même amèrement l'impossibilité d'installer les applications ailleurs que dans la mémoire système.


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L'ergonomie du Samsung Apps est excellente et pour cause : Samsung à intégralement plagié Apple.

Le tour des principaux programmes natifs proposés par Bada

Intégration native des réseaux sociaux

Le Wave propose toute une série de petits outils natifs forts sympathiques plus ou moins utiles. Tout d'abord, Samsung propose de synchroniser les principaux réseaux sociaux (Facebook en tête) et/ou plates-formes de micro blogging (Twitter) avec le gestionnaire PIM intégré du mobile. Toutes ces interactions s'opèrent via un programme nommé « Social Hub ». Depuis ce dernier, il est également possible de jeter un clin d'œil instantané sur l'ensemble des messages et événements entrants (mails, SMS, MMS, message Facebook, etc.).

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Social Hub et clients Facebook et Twitter : un bon début, même si on n'atteint pas encore les sommets d'intégration proposés par HTC Sense.


Calendrier et contacts

Les gestionnaires PIM intégrés de Bada clonent littéralement les outils proposés par l'iOS d'Apple. Le calendrier propose des vues par liste, jours ou mois. Il permet de créer un événement rapidement, et de l'associer à une alarme. On peut également y associer un ou plusieurs participants, une note, et préciser un emplacement géographique. Samsung n'oublie pas l'aspect communiquant : le calendrier intégré du mobile peut être synchronisé avec un compte Exchange ou Facebook. Pour sa part, le carnet d'adresses reprend l'affichage en liste déroulante de son homologue iPhone. Comme sur le Smartphone d'Apple, il est possible de faire défiler rapidement les contacts de haut en bas avec un rapide mouvement de l'index.


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Le gestionnaire PIM est plutôt performant.


Bloc note

On ne change pas la formule, cette fois encore, on constate que le bloc note s'inspire très fortement de l'équivalent iPhone. Samsung nous propose un carnet virtuel à l'intérieur duquel on peut enregistrer de nombreuses notes. Pour l'heure, aucune possibilité de synchronisation n'est proposée, mais l'export via email ou SMS a bien été prévu. L'outil n'est pas forcément exhaustif, mais il rendra tout de même service en attendant l'éventuel portage d'Evernote sur Bada.

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Bloc de Post-it virtuel intégré à Bada


Un petit journal intime fantaisie

Vous ne rêvez pas, nous avons enfin affaire à un programme original. Même s'il s'agit plus d'un petit gadget sympathique que d'un véritable programme indispensable, l'application de journal intime reste intéressante. Cet utilitaire permet de construire rapidement une page regroupant l'ensemble des temps forts de la journée. On peut y ajouter une photo prise avec l'APN du mobile, une icône représentant la météo, une information de position (qui ne se base malheureusement pas sur le capteur GPS interne) ainsi qu'un petit bloc de texte. Une fois que tout est en ordre, il suffit de cliquer sur « publier » pour générer une image contenant toutes ces informations. Le cliché peut être envoyé sur un espace de stockage en ligne (parmi les 9 services qui sont proposés, on trouve Picasa, Facebook, FlickR et MySpace).

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Création d'une page de journal, puis publication sur FaceBook.


La visionneuse de fichiers texte

Il est possible de lire l'ensemble des principaux formats de fichiers texte depuis le Wave sans avoir à installer le moindre programme. Dès qu'un fichier pris en charge est lancé, le Wave l'ouvre automatiquement en utilisant Picsel, une petite visionneuse de documents relativement efficace. Les documents ne pourront pas être édités, mais le confort de lecture est au rendez-vous grâce à une prise en charge parfaite de l'écran multipoint. Pour réaliser des zooms dans le document, il suffit de pincer l'écran avec deux doigts.

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Le rendu est fidèle, mais les documents dont la taille excède 5 Mo peuvent commencer à poser des problèmes (manque de mémoire). Dans la majorité des cas, cette petite visionneuse se montre tout de même convaincante.


Un client de messagerie instantanée

Le petit client de messagerie instantanée qui est intégré à Bada n'est autre que Palringo, un programme bien connu des mobinautes en tout genre et pour cause, ce dernier est disponible sur la quasi-totalité des Smartphones. Contrairement aux autres versions, cette mouture Bada ne nous laisse pas forcément un souvenir impérissable. Avec notre compte, le programme annonce que le protocole MSN n'est pas supporté ! Cette absence est regrettable dans la mesure où le protocole de Microsoft est l'un des plus utilisés en Europe. Une prochaine mise à jour corrigera peut-être cette absence, mais en attendant, il faudra prendre son mal en patience dans la mesure où aucune solution alternative ne semble être disponible sur le Samsung Apps.

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Nous n'avons pas été en mesure de connecter notre compte MSN sur la version Bada de Palringo.

La navigation Web sur Samsung Wave (et tethering)

Pour le surf mobile, Samsung a opté pour Dolphin (version 2.0), un programme dont l'interface s'approche fortement de celle de Safari (sur iPhone). Attention, il s'agit d'un navigateur Webkit qui a été développé en interne par Samsung. Il n'existe donc pas de rapport avec le programme éponyme disponible sur l'Android Market. Au menu des réjouissances, on nous promet l'ensemble des caractéristiques qui font la force d'un bon navigateur Web de poche. En plus des désormais classiques zooms multipoints et des rotations basées sur l'accéléromètre, Samsung annonce la couleur en dévoilant que Dolphin est également compatible avec le format Flash d'Adobe. Si ces fonctionnalités sont bien présentes sur le Wave, quelques précisions s'imposent...


Zooms multipoints, accéléromètre et reformatage des pages

La couche tactile du Samsung Wave est parfaitement compatible avec le multipoint. Le navigateur du Wave profite bien de cette fonctionnalité : il est tout à fait possible de réaliser des zooms en pinçant simplement l'écran avec deux doigts. Si le système fonctionne plutôt bien, on regrette qu'il ne soit pas possible d'activer une option qui redimensionne les paragraphes pour les adapter à l'écran.

Pourtant, à la manière de Safari, Dolphin effectue un zoom automatique lorsqu'on réalise un « double tap » sur l'écran. Seul bémol, même dans ce cas, le navigateur tronque à nouveau le texte dans le sens de la largeur. Pour bien comprendre le phénomène, nous avons réalisé trois captures d'écran d'un paragraphe. Les deux premiers sont issus du Wave alors que le troisième provient d'un iPhone 3G S. Dans le premier cas de figure, nous avons uniquement effectué un « double tap » sur l'écran (Wave). Ensuite, nous avons réalisé un zoom multipoint de manière à visualiser l'ensemble du paragraphe (Wave). Avec une telle configuration, les caractères sont presque illisibles.

Sur iPhone, le bloc de texte est automatiquement reformaté pour adopter le ratio. Au final, pour que les caractères restent lisibles sur le Wave, il faut presque toujours effectuer un redimensionnement automatique puis, déplacer la page de gauche à droite à l'aide de l'index.


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Le zoom fonctionne parfaitement, mais l'optimisation automatique n'est pas au rendez-vous. De gauche à droite : iPhone 3Gs après double tap, Samsung Wave après double tap (le paragraphe est adapté, mais la police est trop petite) puis, Samsung Wave après redimensionnement manuel (la police devient lisible, mais il faut scroller de gauche à droite).


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Même si quelques petits défauts de jeunesse subsistent, le navigateur Web qui est intégré à Bada se montre plutôt convaincant.


Support partiel du Flash

La fiche technique du Wave fait état d'une compatibilité avec le fameux format Flash d'Adobe. Dans les faits, on s'aperçoit vite que les choses sont moins réjouissantes qu'on pourrait le croire. Mettons immédiatement les choses au point : pour l'heure, il ne faudra pas s'attendre à obtenir une compatibilité quasi totale comparable au tandem Nexus One (Froyo) / Flash 10.1. Si quelques lecteurs audio Flash son effectivement pris en charge (à condition que les boutons souvent microscopiques restent exploitables), les choses se gâtent très vite lorsqu'on essaye de lire des vidéos qui ne sont pas hébergées sur YouTube. Dans ce cas, on se retrouve souvent nez à nez avec un écran noir dépourvu de contrôles. On observe tout de même une issue plus heureuse avec les séquences qui sont hébergées sur DailyMotion puisqu'en leur présence, le navigateur lance le téléchargement du fichier MP4. Le streaming ne fonctionne pas avec ce site, mais les vidéos ainsi téléchargées peuvent être lues sans soucis à partir du lecteur interne de Bada. Contacté par nos soins, Samsung n'a pas été en mesure de nous dire si une mise à jour prochaine vers Flash 10.1 était prévue.

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Flash sur Bada : un bilan en demi-teinte. Ici, dès qu'on sort des sentiers battus d'YouTube, les vidéos ne fonctionnent pas. Seul Dailymotion tire son épingle du jeu : un tap sur le lecteur embarqué déclenche le téléchargement du fichier vidéo !


Sans surprises, le grand gagnant reste YouTube. Les vidéos incrustées dans les pages Web fonctionnent, mais on comprend vite qu'il est préférable de les lire avec le lecteur streaming embarqué (qui s'ouvre après un double tap sur le lecteur embarqué du navigateur). Cette procédure raccourcit le temps d'attente de mise en mémoire tampon, permet de gagner en fluidité, et améliore l'ergonomie de façon significative (les boutons de contrôles du lecteur dédié sont nettement plus confortables).


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Ici, les vidéos YouTube fonctionnent, mais elles sont souvent saccadées. Les lecteurs audio sont également pris en charge, mais l'action du bouton « play » relève de l'exploit.


Un détail amusant (ou pas) pour les amateurs de casques sans fil Bluetooth : même lorsqu'un tel dispositif est associé au terminal, tous les sons émis par le navigateur (lecteur audio flash, vidéo YouTube embarquée, etc.) sont diffusés par le biais du haut-parleur externe ! À l'inverse, ce problème n'apparait pas avec un casque filaire. Dommage, on aurait aimé que Bada redirige les sons vers le casque sans fil en toutes circonstances.

Options annexes proposées par le navigateur

Le navigateur proposé par Samsung embarque toutes les options que l'on est en droit d'attendre. Il propose un gestionnaire de favoris (Web et RSS), gère les onglets et offre un accès instantané à l'historique. Certaines fonctionnalités s'inspirent même largement de safari (iPhone) comme le « copier » accessible en laissant longtemps le doigt appuyé sur une zone de l'écran. Le système fonctionne toutefois nettement moins bien que sur le Smartphone d'Apple : ici, il faut souvent se battre avec les « épingles » de début et fin de sélection pour parvenir à surligner la portion de texte appropriée.

Samsung apporte toutefois une idée originale bienvenue : il est possible de régler la luminosité de l'écran directement depuis le navigateur sans avoir ouvrir l'écran des paramètres. Autre point positif : le navigateur intègre un mode « privé » qui efface systématiquement l'ensemble des informations de navigation. Pour revenir aux onglets, précisions toutefois qu'il ne faudra pas compter ouvrir plus de trois sites riches en contenu sans voir apparaitre un message vous invitant poliment à fermer les pages précédentes avant d'en ouvrir d'autres.

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Le navigateur Web propose de nombreuses options.


Annexe : le tethering avec un Samsung Wave

Le tethering est une technique qui consiste à transformer un téléphone mobile en un véritable point d'accès Wi-Fi. Le Wave est équipé nativement d'une telle option, il n'est donc pas nécessaire d'installer un quelconque programme additionnel pour partager la connexion GSM (EDGE ou 3G) en vue de l'utiliser sur un (ou plusieurs) ordinateur portable Wi-Fi. Attention toutefois, il est préférable de s'assurer que cet usage est autorisé par l'opérateur de téléphonie mobile. À titre d'exemple, sur iPhone, Orange facture un supplément de 29 € (en sus de l'abonnement principal) lorsqu'on souhaite profiter du tethering illimité.

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Le tethering intégré : une excellente idée de la part de Samsung.


Pour en revenir au Wave, Samsung propose peu d'options de configuration de la « borne Wi-Fi » nomade. Les menus proposent uniquement de saisir une clé d'accès (8 caractères au minimum, protection WPA), et d'activer où désactiver la fonction modem. Au total, il est possible de connecter un maximum de trois ordinateurs.

Après test, on constate que le système fonctionne, mais qu'il semble donner des résultats moins convaincants que sur Android Froyo (Wi-Fi) ou sur Windows Mobile (via USB). La configuration est aisée, mais même en zone de bonne couverture 3G, le chargement des pages s'opère relativement lentement. D'autre part, il n'est pas rare que l'on observe des interruptions passagères (ou durables) de connexion Web.


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Étapes de connexion au point d'accès nomade du Samsung Wave


Il faut prendre le tethering du Wave pour ce qu'il est : une solution de dépannage, et non un dispositif sur lequel on pourra compter aveuglément. Quoi qu'il en soit, on apprécie de disposer d'un module de partage natif intégré au Smartphone ! Gageons que cette tendance se généralise chez les autres constructeurs.

Web sur Wave : l'heure du bilan

Même si quelques points d'ombre subsistent, il faut bien reconnaitre que le Wave est équipé d'un navigateur Web qui se montre plutôt convaincant. Le programme est d'ores et déjà parfaitement fonctionnel et il profite de la puissance du processeur Cortex A8 cadencé à un gigahertz. Certes, les mobinautes les plus exigeants ne manqueront pas de noter que Dolphin se positionne un cran en dessous de Safari iOS où Chrome lite. Malgré tout, le programme offre tout de même une expérience de surf convenable. De plus, il est important de rappeler que le Wave fait partie des rares Smartphones à être doté d'une interface sans fil Wi-Fi n favorisant grandement les débits en présence d'un point d'accès compatible.

Multimédia 1/2 : lecture audio et vidéo

Lecteur audio et couche Bluetooth stéréo

Le Wave est équipé d'un lecteur audio d'apparence conventionnel, mais qui embarque tout de même quelques petites fonctionnalités annexes bienvenues. Passons sur les options désormais classiques de tris par albums ou genre, Samsung n'est pas un novice dans le domaine. Les filtres habituels sont proposés via une série d'onglets présents sur la partie haute de l'écran.

Au rang des bonnes nouvelles, le lecteur de Bada gère bien les listes de lectures (il est également possible d'en créer depuis le mobile), mais on apprécie surtout la présence d'un égaliseur de tonalité particulièrement complet qui propose 8 profils de pré réglages (pop, rock, classique, etc.) qui peuvent être combinés avec une série de 6 effets (super basses, concert, etc.). Un mode automatique est également proposé, mais ce dernier ne parvient pas toujours à adopter le réglage approprié. En revanche, pour peu que l'on se donne la peine, on parvient facilement à trouver des combinaisons qui permettent de bénéficier d'un excellent son, y compris avec le casque intra auriculaire fourni d'origine.

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Le Wave est doté d'un excellent lecteur audio


On peut également se passer du casque fourni le plus simplement du monde puisque le Wave est équipé d'une prise casque classique ainsi que d'une liaison Bluetooth audio A2DP et AVRCP. En revanche, il est important de préciser que pour le moment, seul le lecteur audio est en mesure d'exploiter la liaison sans fil. En effet, les sons émis par les programmes tiers (navigateur Web y compris) peuvent uniquement être exploités via la prise casque traditionnelle ou via le haut-parleur externe.

Dans un autre registre cette fois, on note la présence d'un programme de reconnaissance audio dont le principe est similaire à Shazam. Faites-lui écouter un morceau de musique, il vous donnera instantanément ses références en se connectant à une base de données Web.

Au final, le Wave est un bon baladeur audio. On regrette simplement l'absence d'un véritable gestionnaire de podcasts, même si ces fichiers audio et vidéo qui sont associés à des flux RSS peuvent tout de même être téléchargés facilement via le navigateur Web. D'autre part, il est dommage que les flux en streaming (shoutcast, par exemple) ne soient pas supportés nativement.

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On apprécie aussi de disposer d'un égaliseur proposant de nombreux profils. De plus, l'ajout d'un module de reconnaissance audio reprenant le principe de Shazam est appréciable.


Quand le mobile se transforme en un véritable cinéma de poche !

Quoi de mieux que de transformer son mobile en un véritable cinéma de poche lorsqu'on dispose d'un écran Super Amoled qui offre un très bon rendu ? Cette idée a probablement traversé l'esprit des ingénieurs de Samsung puisque ces derniers ont doté leur poulain d'une certification Divx. Résultat des courses : on peut profiter de ses séries et/ou films préférés sans avoir à passer par un encodage préliminaire rébarbatif ! Faites un simple glisser-déposer de vos fichiers DivX ou Xvid vers la mémoire du téléphone, vous pourrez alors les lire de façon parfaitement fluide.

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Le Samsung Wave est équipé d'un excellent lecteur vidéo !


Plus incroyable encore : le Wave est capable de lire des fichiers vidéos MKV HD 720p sans rencontrer la moindre difficulté ! Lors de la lecture, on peut même naviguer dans le fichier vidéo sans mettre à mal le lecteur. Lorsqu'on sait que le Smartphone est équipé d'une sortie vidéo (optionnelle), on se prend presque à rêver de pouvoir remplacer son boitier Divx par un « simple » téléphone.

Attention toutefois, il ne faudra pas compter copier un film de 8 Gigas dans la carte mémoire du téléphone. Si le Wave est techniquement capable de lire un tel fichier, la limitation au format FAT 32 ne permet pas de dépasser la barre des 4 gigas. Pour contourner le problème, nous avons essayé de reformater la carte en exFAT (sous Windows 7). Malheureusement, le téléphone n'est pas compatible avec ce système de fichiers.

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Accrochez vos ceintures : le Wave est capable de lire les fichiers MKV en 720p sans rencontrer la moindre difficulté. Admirez la qualité vidéo (en cliquant sur les photos)... Bluffant.


Une radio FM intégrée

Le Wave est équipé d'un tuner FM RDS. Pour l'utiliser, il faut impérativement utiliser un casque filaire (ce dernier sert également d'antenne). À l'issue d'un bref scan initial, l'appareil liste l'ensemble des stations environnantes en les nommant correctement. Du côté des options annexes, on trouve une fonction d'enregistrement qui capture le flux et génère un fichier mp3 d'excellente qualité (pour peu que la source soit bonne).

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Radio FM intégrée avec fonction d'enregistrement.

Multimédia 2/2 : capture photo et vidéo

Performances de l'APN du Samsung Wave : la photo

Le Wave est équipé d'un appareil photo numérique de 5 mégapixels autofocus qui pourra être épaulé par un mono flash LED dans les environnements obscurs. Samsung soigne souvent la partie photo de ses terminaux grand public, le Wave n'échappe pas à la règle. Les clichés réalisés se situent clairement dans la moyenne haute de ce que l'on a l'habitude de voir avec les appareils concurrents de gamme équivalente. Les couleurs sont bien rendues et les photos ne manquent pas de détails. Seul bémol : le moindre petit mouvement pendant la prise se fera au détriment de la netteté. En résolution maximale, le Wave capture des JPEG de 2560 x 1920.

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Le Wave propose une bonne qualité photo .


La couche logicielle du Wave propose de nombreux réglages. Il est possible de faire des photos géolocalisées, des panoramas (plusieurs photos recomposées), de capturer en rafale, ou d'utiliser un retardateur. Pour les panoramas, le Wave propose un mode automatique qui indique où positionner l'appareil après chaque pose (cadre vert à l'écran). Lorsqu'on l'ajuste correctement le mobile, la prise de vue s'effectue sans qu'on ait à actionner le bouton de déclenchement. Samsung propose également une série de préréglages qui modifient le post traitement en fonction de la situation (nuit, crépuscule, contre-jour, etc.).


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Le Wave soigne la partie photo


Les amateurs de gadgets seront également bien servis : Samsung propose un mode qui déclenche automatiquement la photo lorsqu'un sujet est en train de sourire. La couche photo offre de belles prestations, mais il ne s'agit là que de la face émergée de l'iceberg. En parcourant le paragraphe qui va suivre, vous pourrez constater que le meilleur est à venir...

Le Wave : digne des caméras HD de poche ?

Même lorsqu'on tape dans le haut de gamme en matière de Smartphone, les capacités de capture vidéo laissent souvent à désirer. Bonne nouvelle, dans ce domaine, le Wave dépasse toutes les espérances. Sans toucher aux réglages par défaut, l'appareil génère des fichiers vidéo d'une résolution de 720 x 480 à 30 images par secondes. Samsung se base sur un conteneur mp4 regroupant un flux vidéo AVC (codec 3gp6) ainsi qu'une piste son AAC mono.



Mieux encore, en faisant un tour par le menu des options, on peut activer un mode de capture HD permettant de réaliser des vidéos de 1280 x 720 ! Même dans ces conditions extrêmes, la fluidité reste irréprochable ! En matière de capture vidéo, le Wave est parfaitement en mesure de remplacer une caméra HD de poche !. Au final, la qualité de capture est tout bonnement sidérante. En revanche, il faut préciser que les performances du capteur varient très fortement en fonction des conditions de capture. Si le Wave produit des fichiers d'une qualité assez étonnante en présence d'un bon éclairage ambiant, il ne faudra pas compter faire des miracles dans les environnements obscurs.

Téléphonie, communication, email

La couche téléphonie

Les performances sont au rendez-vous : haut-parleur et micro produisent un son parfaitement clair. Du côté de l'ergonomie de la couche tactile cette fois, Samsung n'a pas eu à réinventer la roue. L'interface compile les bonnes idées qui ont été introduites par Google (via Android) et Apple (avec iOS). Les menus sont très clairs, on accède en un clin d'œil à l'ensemble des rubriques utiles (carnet d'adresses, création d'une nouvelle fiche contact, mode muet, pavé numérique virtuel, etc. Seule la procédure de décrochage des appels via l'écran tactile s'avère déroutante lors de la première période d'utilisation : il faut garder son doigt appuyé un certain temps sur l'écran pour que l'action soit prise en compte (il est toujours possible d'utiliser les touches physiques pour éviter cet inconvénient). Autre point ergonomique d'importance : le mobile est bien équipé d'un capteur de proximité qui désactive l'écran lorsqu'on porte le téléphone à l'oreille.

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La couche téléphonie donne satisfaction.


Le SMS

L'accueil du gestionnaire SMS de Bada liste l'ensemble des derniers contacts ayant envoyé des messages. Lorsqu'on sélectionne un contact en particulier, on peut visualiser la liste des conversations sous forme de fil de discussion. Les formes de bulles rappellent à nouveau que Bada clone presque intégralement l'iOS d'Apple. Si le message est trop long, il faut cliquer sur une bulle pour le faire apparaitre dans son intégralité.


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Gestionnaire SMS avec affichage par fil, listing général et moteur de recherche.


Avec quelques semaines d'avance, Samsung est même parvenu à copier une idée introduite dans l'iOS 4 publiée par Apple le 23 juin : il est possible de mettre instantanément la main sur un message en utilisant un moteur de recherche intégré.

L'email

Outre les classiques comptes POP3/SMTP/IMAP paramétrés manuellement, le Wave propose une série de préréglages permettant de configurer en toute facilité un courriel de type Yahoo, Gmail, Windows Live ou Exchange. À noter que le Wave est bien compatible avec le Push mail... à condition de disposer d'un compte Exchange, ce qui n'est pas forcément donné au premier quidam. Pour contourner la limitation, et faire du Push gratuitement avec Gmail (sous réserve de disposer d'un abonnement DATA illimité), il suffit de se baser sur la procédure que nous avions détaillée pour Windows Mobile.

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Le client mail intégré propose des profils préconfigurés pour les principaux services de messagerie.


Côté organisation, on regrette peut-être que les mails ne soient pas affichés par fils de discussion, mais dans l'ensemble, le client se montre tout de même fonctionnel. Au rang des bonnes idées, Samsung propose une option qui permet de sauvegarder un ou plusieurs courriels dans la carte mémoire en toute facilité. Autre point fort : même si les imprimantes Bluetooth ne sont pas forcément légion, les personnes qui sont équipées apprécieront de pouvoir lancer l'impression d'un mail directement depuis le Smartphone.

Synchronisation des données sur PC : le programme Kies

Kies : du neuf avec du vieux

Le Wave introduit un « tout nouveau » programme de synchronisation PC (uniquement) nommé Kies. Avant d'achever son installation, nous caressions encore l'espoir de nous trouver nez à nez avec une application profondément totalement réécrite qui aurait pu faire oublier « Samsung PC Studio », une usine à gaz à l'ergonomie étrange.

Une jauge de progression plus tard, le verdict est sans appel : Kies est une version remaniée de « Samsung PC Studio »... qui conserve ses trois plus gros défauts. Le premier n'échappera pas aux personnes qui disposent d'une machine peu véloce : l'application est relativement lourde. Les défenseurs de Kies répondront peut-être que dans le domaine, Apple ne fait pas vraiment mieux, ce qui n'est pas forcément faux.

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Ce bureau (avec poste de travail et dock) dans le bureau (de Windows) est vraiment étrange. Ici mise à jour du micrologiciel du Wave (après une première tentative infructueuse, le déploiement s'est bien passé).


Vient ensuite le chapitre de l'ergonomie étrange qui n'a presque pas évolué depuis « Samsung PC Studio ». On a toujours affaire à une sorte de système d'exploitation sauce Mac OS (voir dock sur la partie basse de l'écran) compressé dans une fenêtre Windows. Heureusement, après un petit temps d'adaptation, on parvient tout de même à prendre ses marques.

Pour clôturer le chapitre des ressemblances dont on se serait bien passé, tout comme avec Samsung PC Studio, il n'est pas rare de constater des bugs qui provoquent une fermeture du programme...

Fonctionnalités de base

Le programme propose les mêmes services que « Samsung PC Studio » et ajoute quelques idées inédites. Il est toujours possible de réaliser des synchronisations avec Outlook (pour les contacts uniquement), ou de gérer l'ensemble des éléments PIM contenus dans la mémoire du téléphone. Kies propose également de gérer les fichiers (multimédia ou non) pour les copier de la mémoire du téléphone vers celle du PC, et vice versa. Les SMS peuvent aussi être gérés via Kies qui propose de les imprimer, les sauvegarder (dans le disque dur du PC), ou de les supprimer.

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À gauche, vue du gestionnaire de contacts et ouverture d'une note du mémo. À droite, le gestionnaire SMS en plein écran.


Une batterie d'utilitaires multimédia

Kies regroupe de nombreux utilitaires plus ou moins bien conçus. En vrac, on note la présence d'un convertisseur vidéo qui n'aura pas forcément d'utilité compte tenu de la compatibilité quasi totale du Wave (l'appareil est capable de lire un MKV en 720p sans broncher). Quant à eux, les créatifs pourront s'amuser avec les programmes de retouche d'image ou de montage vidéo. Dans les deux cas, il ne faut pas trop s'attendre à des miracles : ces utilitaires s'apparentent plutôt à des gadgets amusants, même s'ils peuvent tout de même dépanner.

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À gauche, éditeurs photo et vidéo. A droite, le gestionnaire multimédia sauce iTunes.


Kies intègre également un lecteur multimédia aux allures d'iTunes nommé « Gestionnaire de contenu ». L'outil propose de gérer sa bibliothèque audio, photo ou vidéo à l'issue d'un scan initial qui liste l'ensemble des fichiers présents dans le disque dur du PC.

Samsung Apps : une nouveauté bien intégrée

Le Samsung Apps fait partie des innovations majeures qui ont été apportées par Kies. Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, on peut même dire que ce sous-programme bénéficie d'une excellente finition ! Le service proposé est simple : il s'agit d'un kiosque d'applications disponible uniquement lorsque le téléphone est connecté. On retrouve la plupart des filtres qui sont proposés par la version mobile du programme : il est possible d'afficher les nouveautés ou les programmes populaires (au besoin, le filtre gratuit/payant est toujours présent). L'arborescence des catégories de la version mobile est également de la partie.

Écran d'ordinateur oblige, la navigation est bien plus aisée que sur mobile. Lorsqu'on sélectionne un ou plusieurs programmes, ces derniers se téléchargent et s'installent automatiquement dans la mémoire interne du téléphone (pour l'instant, il n'est pas encore possible d'installer des applications dans la mémoire de stockage). Concernant le nombre de programmes cette fois, pour l'heure, il ne faudra pas s'attendre à trouver un choix aussi important que sur l'AppStore (environ 200 000 applications) ou sur l'Android Market (environs 65 000), ce qui est logique dans la mesure ou le Samsung Apps vient d'ouvrir ses portes. Malgré cela, on trouve d'ores et déjà plus de 300 programmes auxquels devraient s'ajouter les 700 projets en cours en septembre prochain.

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Le Samsung Apps est une franche réussite. Il ne reste qu'à attendre que le catalogue s'étoffe, même si d'excellents titres sont d'ores et déjà disponibles.


Même si le choix est restreint, on trouve tout de même une poignée de programmes intéressants. À titre d'exemple, dans la catégorie « jeux », Electronic Arts et Gameloft commencent à déployer leurs licences phares sur Bada (NFS Shift, Tetris, Lets'Golf, etc.). À l'heure ou nous écrivons ces lignes, le reste de l'offre est composé de quelques pépites (MasterMind, Sokoban, FourUp, etc.) qui sont disséminées dans une très grande majorité de programmes dont le stade d'installation / désinstallation est séparé d'un maximum de 30 secondes. Pour autant, il ne faudra pas tirer à boulets rouges sur le Samsung Apps : de nombreuses applications de qualité sont d'ores et déjà présentes alors que le kiosque ne totalise pas encore un mois de vie. La courbe de progression pourrait vite rattraper son retard sur la concurrence.

GPS et autonomie

Message important à l'attention des futurs acquéreurs

Sur la carte mémoire d'un giga qui est fournie avec le packaging allemand du Samsung Wave, le fichier slmvsrv.exe est détecté comme un cheval de Troie par certains antivirus. Le nom du trojan, Win32/Heur, semble cependant indiquer qu'il s'agit plutôt d'un comportement suspect détecté par l'analyse heuristique : cela peut donc tout aussi bien être un faux positif. L'exemplaire de test fourni par Samsung n'était pas accompagné de carte de stockage, nous ne sommes donc pas en mesure de vérifier si les modèles vendus en France sont également affectés. Dans tous les cas, la prudence est de mise. Assurez-vous de disposer d'un antivirus à jour avant de connecter le téléphone à un ordinateur en mode « stockage de masse ».

Un mot au sujet du GPS

Le Samsung Wave est équipé d'une puce GPS qui semble se caractériser par les performances aléatoires. Avant flashage, nous avons effectué un premier fix en moins de 30 secondes, un score satisfaisant. Après mise à jour du terminal, le Wave semble avoir plus de mal à établir un positionnement valide. À froid, il arrive que le Wave dépasse le cap critique des 6 minutes pour achever sa géolocalisation. Interrogé sur ce point, Samsung n'a pas été en mesure de nous donner des pistes pour régler le problème. S'agit-il d'un souci lié au modèle en prêt ? Difficile à dire pour le moment, les premiers acheteurs pourront faire avancer l'investigation en partageant leurs retours via notre forum.

D'autre part, nouveau système oblige (Bada), on pourra légitimement se questionner sur l'offre en matière d'applications GPS. Première constatation : pour l'heure, le fameux Google Maps n'est pas disponible sur Bada. Connaissant la stratégie multi plate-forme de Google, on a toutes les raisons de penser que cette absence devrait être vite comblée, mais en attendant, il faudra prendre son mal en patience.

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LBS n'est autre que Route 66


Le constructeur a tout de même fait l'effort d'intégrer nativement une solution GPS complète (ROUTE 66) dans la mémoire du Wave pour pallier l'absence (probablement temporaire) des ténors du genre (Navigon, TomTom, etc.). Si le mobile inclut le pack « Samsung Mobile Navigator », le programme est fourni en version complète. Dans le cas contraire, il faudra passer à la caisse passée la période d'essai d'un mois.

Automomie : comment contourner le point faible

C'est un fait, l'autonomie du Wave clairement mise à mal par les usages avancés (3G, Push mail, surf fréquent). Dans des conditions identiques, les meilleurs Smartphones parviennent tout de même à dépasser le cap de la journée sans trop de difficultés. Ce n'est pas le cas du Wave qui devra presque être rechargé en milieu de journée en pareil cas. Heureusement, les mobinautes moins gourmands (usages sporadiques, peu de surf, pas de push mail) ne seront pas forcément importunés par les piètres performances de la batterie(1400 mAh, mais processeur particulièrement puissant). Toutefois, il ne faudra pas compter dépasser les deux jours d'utilisation entre deux charges (usage léger).

Les gros consommateurs de Web mobile et d'emails instantanés désireux d'acquérir ce mobile à tout faire au prix attractif doivent-ils passer leur chemin ? N'allons pas jusque là. Heureusement, les « astuces » habituelles qui permettent de prolonger son autonomie sans (trop) sacrifier les services sont éprouvées avec le Wave.

La recette la plus simple et la moins handicapante consiste à baisser la puissance du rétro éclairage et à réduire son délai d'extinction. Ensuite, il est possible de forcer l'accroche du réseau EDGE (et non 3G). Même dans ce cas, le débit reste suffisant pour consulter des pages Web dans de bonnes conditions. Autre levier d'action possible : la désactivation des services de géo positionnement (GPS et GPS avancé via DATA) économise la batterie de façon significative. Enfin, le push mail effectue des requêtes de données permanentes particulièrement gourmandes en énergie (ce service est uniquement disponible avec Exchange). Il faut donc préférer le paramétrage d'un compte mail classique (Yahoo, Gmail, Windows Live) ou partir sur Exchange en espaçant la périodicité des levées.

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Pour prolonger l'autonomie, il est conseillé d'agir sur ces leviers d'action.

Conclusion

La présentation des premiers prototypes du Wave (lors du Mobile World Congress de Barcelone) ne nous avait pas vraiment enthousiasmés. Sous une ligne on ne peut plus conventionnelle se cachait un OS rongé par les bugs
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(blocages à répétition) qui laissait déjà entrevoir le plagiat intégral de l'iOS d'Apple et du système de Widgets et de notifications d'Android. D'autre part, même si l'écran Super Amoled ainsi que le processeur applicatif (cadencé à un gigahertz) mis en avant étaient alléchants, nous manquions encore de reculs et surtout, d'application pour mettre ces parties à l'épreuve. Les prototypes n'étaient pas équipés de navigateur Web, et le Samsung Apps n'était pas opérationnel. Bada était parti d'un bien mauvais pied, mais l'expérience indique souvent qu'il faut éviter de tirer des conclusions hâtives avant la finalisation d'un produit...

Quatre mois plus tard, le modèle de série remet rapidement les pendules à l'heure. N'ayons pas peur des mots : sous des allures innocentes de terminal d'entrée de gamme se cache une véritable bête de course qui n'a pas à rougir face à l'iPhone 4, à un HTC Desire, ou un Nexus One (pour ne citer que les principaux) ! Pour un coup d'essai, Samsung signe un coup de maitre. Contre toutes attentes, le Samsung Wave est bien un mobile d'exception. Certes, au final, l'interface de Bada ainsi que la majeure partie des programmes embarqués clonent purement et simplement l'iOS. Il n'empêche que si les clones de l'iPhone sont très nombreux, rares sont les copies qui parviennent à convaincre. Bonne nouvelle : le Wave confirme l'exception. En dépit du plagiat, le système est parfaitement fluide, stable, et propose un gestionnaire de tâches efficace et simple à prendre en mains. De plus, le Kiosque d'application propose déjà un certain nombre de programmes qui seront rapidement accompagnés de nouveaux développements. En effet, Samsung met les bouchées doubles pour rattraper son retard. Le géant de l'électronique coréen n'hésite pas à sortir son chéquier pour subventionner les studios de développement, ou pour organiser des concours de programmation. Certains grands éditeurs du secteur sont déjà présents, on retrouve Electronic Arts ainsi que Gameloft qui proposent des versions Bada de leurs licences phares (Need For Speed, etc.). À ce sujet, certains jeux en 3D donnent une bonne idée des performances de la machine. Avec les bons titres, le graphisme est fin, coloré et l'animation est parfaitement fluide (voir notre vidéo de démonstration).

Au chapitre de la puissance, il est impossible de ne pas parler des capacités étonnantes du Wave en matière de décompression vidéo. Samsung a doté son poulain d'une certification DivX officielle qui surpasse largement l'objectif initial. Si les fichiers AVI de 700 Mo passent comme une lettre à la poste, il en va de même pour les MKV HD en 720p ! Vous avez bien lu, le Wave est parfaitement capable de décompresser des
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vidéos qui nécessitent généralement une machine bicoeur ou un lecteur multimédia HD de salon. Certes, les mauvaises langues ne manqueront pas de rappeler (à juste titre) qu'une telle définition n'est pas nécessaire sur mobile, et que l'appareil doit procéder à un « downscaling ». Il n'empêche qu'il est tout de même appréciable de pouvoir enfin se passer des phases rébarbatives de réencodage. Que dire de la partie photo cette fois si ce n'est que cette dernière recèle également une bonne surprise ? Sans vouloir faire dans la surenchère, si la qualité photo est très correcte, la capture vidéo est tout bonnement sidérante. Cette fois encore, le processeur signé Samsung prouve sa vélocité en avalant une résolution de 1280 x 720 sans broncher ! Les fichiers mp4 ainsi générés ne sont pas uniquement fluides, ils se caractérisent également par une netteté étonnante (de jour, dans de bonnes conditions).

En bref, les qualités du tout premier mobile Bada disponible sur le marché ne sont plus à prouver. Même si tout n'est pas encore parfait, et qu'on ne connait pas la politique de mise à jour qu'adoptera Samsung, on ne peut que recommander l'adoption de ce mobile aux caractéristiques XXL. Via subvention opérateur, le Wave affiche un tarif agressif allant de 1 à 40 euros (avec un forfait Web). À l'heure où nous écrivons ces lignes, sur cette fourchette, aucun concurrent n'est en mesure de rivaliser avec le Wave en terme de puissance, de prestations, ou d'ergonomie.

Samsung Wave

8

Les plus

  • Excellent rapport qualité prix / Tethering
  • Rendu de l'écran Super Amoled / Tuner FM
  • Puissance ébouriffante / Compatible DivX !
  • Capture HD remarquable / lis les MKV 720p

Les moins

  • A2DP seulement avec lecteur audio
  • Compatibilité Flash très aléatoire
  • Applics sur mémoire système uniquement
  • Performances GPS médiocres depuis MàJ ?

0

Fonctionnalités8

Ergonomie8

Autonomie6

Puissance9



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Télécharger Samsung Kies pour Windows.

Paul-Emile Graff

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