Samsung continue donc à faire cavalier seul. Alors que Asus renouvelle sa confiance à Android Wear avec sa nouvelle ZenWatch 3, le constructeur coréen utilise son propre système. Ça n'est pas une surprise : la Gear S2 nous avait séduits par la qualité de son interface, et Samsung peut pleinement contrôler son expérience utilisateur, chose impossible avec Android Wear.
Les deux montres affichent un diamètre un peu plus élevé que la Gear S2, et leur design conserve ses caractéristiques phares : boutons physiques sur le côté et cadran rotatif pour naviguer dans l'interface. La version Frontier, au look plus sport, est fournie avec un bracelet plus large que celui de la Classic, mais les deux semblent désormais compatibles avec des bracelets standard, alors que la Gear S2 « basique » utilisait un système propriétaire. Toujours étanches, les Gear S3 bénéficient désormais d'une façade en verre Gorilla Glass SR+.
Les Gear S3 et S3 Classic intègrent un altimètre, un baromètre et une puce GPS. Samsung annonce une autonomie de 4 jours, qui serait donc la meilleure autonomie offerte par une montre connectée en dehors des Pebble. Côté logiciel, c'est toujours Tizen qui anime les deux appareils, avec quelques nouveautés comme la possibilité de télécharger des apps directement depuis la montre, le retour des appels introduits avec la première Galaxy Gear, ou le paiement via Samsung Pay, encore indisponible en France. L'affichage « always on » de la montre s'ouvre, au passage, aux éditeurs tiers, alors que Samsung revendique 10 000 applications, dont Spotify, Uber, Yelp, Here Maps ou BMW, qui propose une application permettant de déverrouiller sa voiture ou de vérifier le niveau de l'essence.
Tout comme Samsung Pay d'ailleurs, le prix et la disponibilité des Gear S3 Classic et Frontier sont encore flous à l'heure où nous écrivons ces lignes. Une version 4G de la Gear S3 Frontier sera disponible ultérieurement.
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