Une nouvelle étude publiée par les équipes de recherche d’Apple montre que les capteurs optiques pourraient aller beaucoup plus loin que ce que permet aujourd’hui l’Apple Watch. Et les résultats ouvrent des perspectives étonnantes.

Le capteur de l'Apple Watch pourrait en faire bien plus, et c'est grâce à l'IA ©Mathieu Grumiaux pour Clubic
Le capteur de l'Apple Watch pourrait en faire bien plus, et c'est grâce à l'IA ©Mathieu Grumiaux pour Clubic

L’Apple Watch suit déjà le cœur, le sommeil ou la tension artérielle, mais une partie de son potentiel reste encore largement sous-exploitée. Une nouvelle publication issue du blog Machine Learning Research d’Apple révèle en effet que les capteurs optiques utilisés depuis des années pourraient extraire bien plus d’informations qu’on ne l’imaginait. L’étude ne mentionne jamais l’Apple Watch et ne promet aucune fonctionnalité future, mais elle démontre qu’un simple capteur lumineux peut, avec l’aide de l’IA, reconstituer des données cardiaques profondes normalement réservées aux équipements médicaux avancés. Une avancée qui pourrait un jour transformer la prévention cardiovasculaire à grande échelle si Apple décide d’aller dans ce sens.

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Un modèle IA utilisé pour perfectionner l'analyse cardiovasculaire

Pour comprendre cette étude, il faut revenir à watchOS 26 et à l’arrivée des notifications d’hypertension. Apple analyse des tendances sur 30 jours pour repérer des signes de tension élevée, sans produire de mesure directe et sans prétendre remplacer un outil médical.

C’est précisément ce manque de données en temps réel que les chercheurs cherchent à dépasser. Dans leur étude, ils expliquent comment un simple capteur PPG — du même type que celui présent dans l’Apple Watch — peut être utilisé pour reconstituer des paramètres cardiovasculaires complexes.

Leur méthode repose sur un modèle hybride : d’abord, un système génère des simulations réalistes d’ondes de pression artérielle, puis un autre réseau apprend à faire correspondre ces données avec des mesures PPG réelles. Enfin, un modèle supplémentaire utilise ces informations pour estimer des biomarqueurs cardiaques comme le volume d’éjection systolique (le volume de sang que le cœur éjecte à chaque contraction) ou le débit cardiaque.

L’objectif n’est pas de remplacer un examen médical, mais de montrer que la lumière envoyée par un capteur optique contient bien plus d’informations que ce que les montres actuelles exploitent.

Un suivi plus poussé sans ajouter de capteur

Pour valider leur approche, les chercheurs ont utilisé un nouveau jeu de données : 128 patients suivis en milieu hospitalier, avec des mesures PPG et des données cardiovasculaires associées. Résultat : le modèle est capable de suivre précisément l’évolution de certains paramètres cardiaques, notamment le volume d’éjection et le débit cardiaque. Il ne précise pas leur valeur absolue (encore trop complexe à estimer) mais plutôt leurs variations dans le temps.

Les auteurs soulignent que leur approche surpasse les méthodes traditionnelles et pourrait ouvrir la voie à un suivi passif de marqueurs cardiovasculaires avancés, basé uniquement sur un capteur optique portable.

Nous sommes encore loin d’un déploiement sur l’Apple Watch, et rien n’indique que ces fonctions verront le jour. Mais cette étude montre clairement que les capteurs actuels possèdent un potentiel sous-jacent que l’IA est désormais capable de révéler. Et cela pourrait un jour permettre une surveillance cardiaque bien plus fine… sans aucun nouveau capteur.

Source : 9to5Mac

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