Sony a profité hier de sa conférence d'ouverture de l'IFA 2011 pour parachever enfin l'annonce de ses premières tablettes Android Honeycomb, les « Sony Tablet S et P », en en détaillant finalement la fiche technique, les fonctionnalités mais aussi la tarification, après avoir livré certaines de ces informationsau compte goutte.
Les deux tablettes partagent l'essentiel de leur fiche technique, à l'exception de leurs écrans et de leur connectique, qui les destinent à des usages bien différents.
Sony Tablet S
La « Sony Tablet S » à écran de 9,4 pouces se veut « pièce maitresse du salon » et se destine ainsi à un usage sédentaire. Elle offre pour ce faire cette conception particulière au « centre de gravité excentré », dont on promet qu'elle diminue la fatigue liée à une utilisation de longue durée.
Sa place au cœur du salon se justifie notamment par une fonction télécommande universelle, au moyen d'un émetteur infrarouge et d'une application appropriée. La fonction « Throw » permet quant à elle de « lancer », au propre comme au figuré, la lecture de contenus multimédias sur des dispositifs connectés DLNA (téléviseur, home cinema ou chaîne Hi-Fi).
Une station d'accueil optionnelle permet enfin d'en faire un cadre photo numérique, au repos.
Sony Tablet P
Avec son double écran repliable de 5,5 pouces chacun et son poids de 370 g, la « Sony Tablet P » a d'autres ambitions.
Munie d'un modem 3G en standard et pliée dans une poche de veste ou dans un sac à main, elle cible la mobilité.
Certifiée PlayStation elle aussi, elle peut afficher le portage d'un jeu PlayStation 1, acheté sur le PlayStation Store, sur l'écran du haut et les commandes sur celui du bas.
Nombreuses applications
Pour se démarquer sur le marché fortement concurrentiel des tablettes, Sony préinstalle sur les « Tablet S et P » un grand nombre d'applications, parmi lesquelles :
des applications permettant d'accéder à la vidéo et à la musique à la demande de Qriocity
« Reader », permettant d'accéder à la même boutique et aux mêmes ouvrages que les liseuses maison
« SelectApp », une passerelle vers des applications recommandées de l'Android Market, et « PlayStation Store », sur lequel acheter des portages de jeux vidéo PlayStation 1
« Lecteur de flux », unifiant les réseaux sociaux
« Transfert de fichiers », qui permet comme son nom l'indique de transférer des fichiers, depuis l'emplacement SD ou le port USB hôte (clé USB ou disque dur) de la « Tablet S », ou depuis la carte microSD de la « Tablet P ».
La fiche technique habituelle
Les deux tablettes partagent donc l'essentiel de leur fiche technique, non seulement entre elles, mais aussi avec un grand nombre d'autres concurrentes, car la « Tablet S » sera livrée d'origine avec Android 3.1, bien que la mise à jour vers Android 3.2, qui a donné bien plus de liberté aux fabricants et a d'ailleurs permis la conception de la « Tablet P », sera immédiatement proposée.
On retrouve donc l'éternel puce tout-en-un Nvidia Tegra 2, comprenant un CPU double-cœur à 1 GHz et un GPU performant, une quantité non communiquée de mémoire vive, une mémoire interne variable, un emplacement SD (S) ou microSD (P), un port mini USB hôte (S), du Wi-Fi N, du Bluetooth 2.1, de la 3G en fonction du modèle, un port infrarouge (S) et un capteur dorsal à 5 millions de pixels et frontal VGA. La sortie HDMI semble donc être aux abonnés absents.
La « Tablet S » s'articule autour d'un écran WXGA de 9,4 pouces, la « Tablet P » autour de deux écrans UWVGA de 5,5 pouces chacun.
Et concluons avec la tarification et la date de lancement des quatre variantes :
Sony Tablet S Wi-Fi 16 Go : 489 euros le 1er octobre
Sony Tablet S Wi-Fi 32 Go : 589 euros à la même date
Sony Tablet S Wi-Fi + 3G 16 Go : 599 euros pour le mois de novembre
Sony Tablet P Wi-Fi + 3G 4 Go : 599 euros à la même date
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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