Deutsche Telekom a annoncé cette semaine le lancement d'une solution CDN multi-sources, opérée en partenariat avec la start-up française Cedexis, spécialiste de l'aiguillage réseau. Une logique inverse de celle habituellement retenue par les opérateurs, lesquels privilégient une livraison « exclusive ».
Dotés d'importantes capacités de transit et de nombreux points de présence, les opérateurs télécoms accompagnent logiquement l'essor des contenus en ligne avec la mise en place de solutions visant à en optimiser la livraison (on parle alors de CDN, pour Content Delivery Network). Certains, comme SFR, choisissent d'élaborer en propre leur offre, pendant que d'autres, comme Orange ou Deutsche Telekom, s'adossent à des spécialistes du genre (Akamai pour le premier, Edgecast pour le second).
L'opérateur allemand a toutefois choisi d'ajouter une nouvelle corde à son arc avec la mise en place de deux solutions visant à optimiser la distribution des contenus selon une approche multi-sources. Il s'est pour ce faire associé au français Cedexis, qui développe depuis quelques années le principe de l'aiguillage réseau, à savoir la capacité à automatiquement renvoyer le client vers la source la mieux à même de le servir.
Résulte de cette décision le lancement de deux formules baptisées NetAnalyze et NetOptimize. La première propose de mesurer la qualité de service obtenue par les clients d'un opérateur sur la plupart des services hébergés (un service surnommé Météo du cloud chez Cedexis, tandis que la seconde se charge ensuite d'optimiser la distribution des contenus en fonction de ces indicateurs.
« Nous ne cherchions pas une nouvelle solution de CDN », explique Karim El-Khazen, vice-président de la branche Business Development & Innovation (BDI) de l'opérateur. L'idée serait plutôt « d'intégrer à nos services une couche d'intelligence capable de mesurer la qualité de service et prendre une décision automatisée d'usage d'une autre plateforme CDN ou Cloud si cette qualité n'est pas optimale pour tout ou partie des utilisateurs finaux ».
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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