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Si on a pu parler récemment de Path, c'est essentiellement pour évoquer son modèle particulier. Ce réseau social brise la tendance de la connexion à tout prix avec un maximum de monde, et ne permet de se connecter qu'un cinquante contacts. Pas un de plus. L'idée est donc de se connecter à son cercle intime, famille ou amis. On est très loin des 5 000 amis Facebook, mais Path assume : « 50 est, en gros, la frontière de nos réseaux personnels. »
Pas de personnal branding - comprendre promotion de soi-même comme d'une marque, pas de perte de contrôle sur les éléments publiés et leurs destinataires... Path étonne, interpelle, laisse indifférent, mais une chose est sûr : il ne fait pas la même chose que les autres. Disponible sur iPhone et iPod Touch pour l'instant, il permet essentiellement de partager des photos légendées, avec le nom d'un contact et l'action en cours. Ces photos s'appellent des moments en novelangue de Path, et les utilisateurs du réseau en ont déjà échangé plus de deux millions, selon ses créateurs.
Nouvelle fonctionnalité, annoncée en même temps que la levée de fonds : la possibilité de partager ses photos par email. Manque d'utilisateurs ? Toujours est-il qu'il est désormais possible d'ajouter des amis en entrant leur adresse email, et, qu'ils soient connectés au service ou non, ils recevront les clichés et leur légende par le biais d'une bonne vieille boîte de messagerie électronique.
Pour Kleiner Perkins et Index Ventures, en tous cas, le concept mérite l'attention, puisque les deux fonds de capital-risque viennent d'injecter 8,5 millions de dollars dans Path. Un membre de chaque fonds rejoint également le conseil d'administration du réseau social. Path est pour l'instant assez peu développé en France et en Europe, et, bien qu'il propose une connexion à Facebook pour retrouver ses amis les plus proches présents sur Path, le principal problème reste finalement le manque d'utilisateurs à l'heure actuelle.
