Le film Super Mario, actuellement en préparation, n’est pas qu’une simple lubie de la part de Nintendo. La société japonaise entend bien grandement s’investir dans le domaine de l’animation.
Cela peut sembler étonnant au premier abord, mais on a tendance à oublier que Nintendo s’est déjà laissé tenter par le domaine cinématographique en proposant des adaptations télévisées de Kirby, Mario, The Legend of Zelda ou encore de l’indétrônable Pokémon.
La volte-face de Miyamoto
La surprise vient plutôt du côté de Shigeru Miyamoto. À l’origine, il voyait d’un mauvais œil le fait que Nintendo veuille s’immiscer dans le domaine cinématographique. Finalement, il semble avoir mis de côté ses craintes sur la question de la propriété intellectuelle et changé d’avis sur le sujet.
Un revirement de situation qui intervient dans le cadre des rééditions d’anciens jeux Nintendo par le biais de son service Console Virtuelle, mis en place sur la 3DS et les Wii. L’idée est de créer des projets complémentaires afin d’enrichir les jeux Nintendo, tout en restant fidèle à l’expérience initiale des joueurs et en veillant à ce que ce nouveau processus créatif n’entrave pas les futures ambitions vidéoludiques.
Une nouvelle ambition sur laquelle s’est confiée Shuntaro Furukawa, président de Nintendo, à Fast Company. Et cette envie d’investir le terrain de l’animation ne passera pas uniquement par la franchise Super Mario puisque d’autres candidats devraient, eux aussi, avoir leur heure de gloire.
Il a également profité de cet échange pour rappeler que la firme reste très vigilante quant au processus de création de Super Mario par le studio Illumination Entertainment, à l’œuvre sur Moi, moche et méchant et Tous en scène. Shigeru Miyamoto, le père de Mario, est également très impliqué dans le projet et veille au grain sur l’utilisation de son plombier moustachu.
Pas de date de sortie précise pour le moment, mais le film Super Mario est toujours prévu pour 2022.
Source : IGN
C’est au détour d’un rayon jeux vidéo et d’une rencontre avec Golden Sun, Zelda, Final Fantasy, Kingdom Hearts et bien d’autres que je tombe amoureux, dès l’enfance, des productions japonaises. Constitué à 40% de livres sur le jeu vidéo, le cinéma et les mangas/animés (il me reste de la place pour la musique et les romans), c’est ma passion pour la culture qui me donne envie d’écrire. Déformation universitaire, ce sont les sujets psychologiques et sociologiques qui m’intéressent le plus dans le jeu vidéo. Histoire, personnages, thématiques, sous-textes : j’attends qu’ils me racontent et m’inspirent quelque chose.
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