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Un quatrième trimestre solide, qui a permis à Cisco de passer sur son année fiscale la barre de 40 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Ses ventes sont en hausse de 10,9% sur un an, et le bénéfice opérationnel de l'équipementier prend 26,6% par rapport à 2009, à 7,8 milliards de dollars. Cisco a connu pour l'année fiscale se terminant le 31 juillet une période d'expansion importante. Outre l'acquisition du Norvégien Tandberg, spécialisé dans la distribution de vidéos pour les entreprises, Cisco a poursuivi ses avancées dans le secteur des serveurs après l'arrivée de son Unified Computing System en mars 2009.
Les technologies vedettes de Cisco, dans la sécurité et le sans-fil, ont crû aussi rapidement que son business traditionnel autour des switchs, et plus vite que celui des routeurs. Le marché des réseaux domestiques a été plus compliqué au quatrième semestre, où les commandes passées à Cisco ont chuté de 10%. Du côté des serveurs Unified Computing System, qui restent toujours une part minoritaire de l'activité du fabricant, la croissance a été encore plus importante. Le nombre de clients a augmenté de 90% pour dépasser les 1 700, et Cisco devrait annoncer prochainement des contrats de premier plan, pour des marchés sur lesquels il n'était pas attendu, selon son PDG John Chambers.
Sans compter les nouveaux venus de Tandberg, Cisco a fait croître sa masse salariale de 2 100 employés pour le dernier trimestre de l'année, dont 70% aux Etats-Unis. Au cours de l'année qui vient, le constructeur prévoit d'engager 3 000 nouvelles personnes, soit autant qu'au cours des deux derniers trimestres.
Pour autant, ces résultats dans l'ensemble plutôt bons ne masquent pas l'incapacité de Cisco à atteindre les prévisions des analystes. En conséquence, son indice a chuté sur le marché d'échange Nasdaq hier, avec une perte de 1,88 dollars, à 21,85 dollars.
