La société Distimo, spécialisée dans l'analyse des répertoires d'applications mobiles, vient de publier son rapport du mois de juillet et observe une large progression de la part de Google Play Store.
En passant au crible l'App Store d'Apple, Google Play et le kiosque d'Amazon, la société Distimo propose classer les applications mobiles et les éditeurs les plus populaires par pays et par catégories. Ces chiffres sont publiés sur une base régulière au travers de rapports quotidiens, hebdomadaires, mensuels ou trimestriels.
Pour juillet, les analystes expliquent que le top 10 des applications générant le plus de revenus au sein de l'App Store d'Apple était similaire au mois précédent. Ce palmarès ne comporte que des jeux, le très populaire CandyCrush étant en pôle position. En revanche, les titres Clash of Clans et Hay Day, sont en seconde et troisième place et leur éditeur, Supercell, aurait généré le plus de revenus globaux.
Candy Crush est également en tête du classement sur Google Play mais l'éditeur LINE, développant plusieurs jeux ainsi qu'un outil de messagerie, dispose de trois applications particulièrement populaires : LINE WIND runner, LINE Pokopang et LINE Pop. Il s'agirait ainsi de la société générant le plus de profits dans ce répertoire.
Distimo explique qu'en terme de revenus, l'App Store d'Apple serait plus important que celui de Google. Cependant Google Play aurait enregistré une hausse de 67% sur six mois et de 11% depuis le mois de juin. A titre de comparaison, les revenus de l'App Store aurait affiché une progression de 15% depuis février et de 3% depuis juin.
Les mobinautes américains, japonais et coréens seraient les plus dépensiers tandis que sur le Vieux Continent, l'achat d'applications ou de contenus in-app est plus répandu au Royaume-Uni. La France se positionnerait pour sa part en 8e place derrière l'Australie, l'Allemagne et le Canada et devant la Russie.
Notons que Distimo ne prend pas en compte les boutiques de Microsoft et de BlackBerry ni les kiosques alternatifs, des données qui pourraient toutefois mettre ces chiffres en perspective.
Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.
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