Le commerce électronique a toujours le vent en poupe en France. D'après les chiffres révélés lundi par la Fevad, le secteur aurait enregistré 37,7 milliards d'euros de dépense en 2011, un chiffre d'affaires en croissance de 22% sur un an.
La croissance est constante : après les 24% enregistrés en 2010, 2011 signe une nouvelle progression du chiffre d'affaires réalisé par le e-commerce français. En hausse de 22% sur un an, celui-ci s'établit à 37,7 milliards d'euros, selon les chiffres dévoilés lundi par la Fevad, ou Fédération du e-commerce et de la vente à distance. La période de Noël représente à elle-seul 20% de l'activité annuelle, avec 7,6 milliards d'euros dépensés par les internautes, contre 6,3 milliards d'euros un an plus tôt.
La population des cyber-acheteurs français compterait aujourd'hui plus de 30 millions d'individus, signale encore la Fevad, responsables de 420 millions de transactions, contre 340 millions en 2010. Au total, le marché aurait donc enregistré près de 14 transactions par acheteur sur l'année, pour un montant moyen annuel dépensé de l'ordre de 1 250 euros. Le panier moyen s'établit quant à lui à 90 euros, en très léger recul par rapport à 2010 (-1%).
Le phénomène semblera d'autant plus positif aux professionnels de la vente en ligne qu'il s'inscrit dans un contexte de baisse de la consommation des ménages (-3% sur le deuxième semestre 2011, après avoir progressé de 2,2% sur les six premiers mois de l'année), et d'un recul de 0,2% du commerce de détail sur l'ensemble de l'année.
2011 marquerait enfin les prémices du commerce électronique sur mobile (ou m-commerce), avec de premiers chiffres significatifs pour les marchands s'étant lancés dans l'aventure. Sur l'année, les ventes sur mobile des acteurs concernés représenteraient environ 2% du chiffre d'affaires global.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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