Le groupe immobilier Altarea Cogedim s'apprête à lancer une offre publique d'achat sur l'e-commerçant Rue du Commerce. Un accord concernant l'acquisition d'environ 28% des parts de la société a déjà été trouvé avec ses actionnaires actuels.
Après qu'il a signé plusieurs rachats ces dernières années, c'est au tour de Rue du Commerce d'attirer les convoitises. Le groupe immobilier Altarea Cogedim, spécialisé dans le développement de centres commerciaux, vient en effet d'annoncer son intention d'acquérir, par l'intermédiaire d'une offre publique d'achat, le célèbre e-commerçant français. La transaction valoriserait Rue du Commerce à quelque 100 millions d'euros.
Un premier accord, confirmé par les deux parties, a déjà été trouvé. Il porte sur l'acquisition de 24,13% du capital de RDC par Altarea Cogedim, représenté ici par l'une de ses filiales, Altacom. Le groupe foncier prévoit ensuite de lancer une offre publique d'achat sur le reste des actions de la société, à 9 euros le titre, soit une plus-value de 50% par rapport au cours enregistré mercredi sur Euronext.
« Il s'agit de notre premier investissement dans le e-commerce. Cette opération va permettre d'accélérer notre propre croissance, étant donné que la croissance du e-commerce est supérieure à celle du commerce physique », a déclaré à l'AFP Eric Dumas, directeur financier d'Altarea-Cogedim.
Rue du Commerce, qui détient également les marques Clust, Alapage et TopAchat, revendiquait une place dans le top 3 des groupes e-commerce français. Comme PriceMinister (racheté par Rakuten) ou Pixmania (passé aux mains de Dixons Retail) avant lui, il perdra donc ici son indépendance, au profit toutefois d'un acteur qui signe ici sa première incursion dans le secteur.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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