Deux semaines avec... l'Alpha 7 de Sony

10 janvier 2014 à 17h23
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Deux semaines avec... l'Alpha 7 de Sony

L'annonce de l'Alpha 7 dans le courant du dernier trimestre 2013 en a émoustillé quelques-uns. Un capteur full frame sur un compact hybride, à un prix défendable (en tout cas pas aussi démentiel que les 3 200 € du RX1), la promesse a de quoi combler les exigences contradictoires du photographe jamais content : qualité, compacité et polyvalence.

Une potentialité alléchante, pour laquelle la rédaction a décidé de réserver un traitement similaire à celui du Samsung Galaxy S4 Zoom. Etant parfaitement dans la cible que Sony vise, je me suis naturellement porté volontaire. Récit d'une quinzaine, cette fois-ci auvergnate.


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Clermont-Ferrand, préfecture du Puy de Dôme. Ma ville natale

Non, ce format d'article n'est pas un stratagème pour faire travailler les journalistes de Clubic pendant leurs vacances. Simplement, la mise en contexte d'un test sur un terrain de jeu grandeur nature s'avère des plus favorables pour extraire une information qui change un peu, loin de la froideur des labos. Avant de commencer, il est nécessaire de préciser le cadre, via une sorte de fiche d'identité, montrant qui je suis, quelle est ma pratique de la photo, quelles sont mes attentes du produit.

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Moi c'est Aurélien,
Aurél ou aurelyon (sur notre forum). La trentaine révolue, dans le métier depuis une dizaine d'années, je suis de la génération numérique. La photo d'avant c'était chouette, mais j'ai toujours été trop impatient pour attendre le développement des pellicules. Mes armes, je les ai faites sur un Canon G4, puis sur des reflex pour monter en gamme. Un Nikon D70s, puis un D300 que je n'ai toujours pas remplacé. Une petite dizaine d'objectifs et d'années plus tard, la sortie du Fujifilm X100 a amorcé un virage dans mes habitudes photographiques. J'ai mis de côté mon encombrant attirail pour ne rapidement utiliser plus que ce compact à grand capteur, dans la plupart des circonstances. Ses dimensions contenues lui permettaient d'être là, avec moi, partout où j'avais la flemme d'emmener mon D300. Mais il faut aussi dire que les circonstances ont changé...

Les virées photo, celles où l'on sort précisément dans l'intention et l'espoir de produire de belles images, se raréfient. Maintenant, les escapades se font plus souvent en famille, l'appareil ne fait qu'accompagner. Aussi, le confort d'un faible encombrement devient un élément clé de la motivation. Tant que la qualité, les performances, voire la polyvalence suivent (jamais content je vous ai dit). Et sur ce dernier point, la focale fixe inamovible du X100 m'a déjà gênée. Au bord du grand canyon par exemple, on n'a pas forcément beaucoup de possibilités de manœuvrer. Ou alors si, mais une seule fois...

Ainsi, dans la perspective d'un Alpha 7 qui tiendrait ses promesses, plus rapide que le X100, avec possibilité de changer d'optiques, moins encombrant que le D300 et qui surtout me ferait franchir le cap du full frame que j'attends depuis si longtemps, j'ai envisagé de revendre tout mon matériel pour ne conserver plus que ce messie (ceci n'est pas une petite annonce...). Ai-je pris ma décision après 15 jours de test ?


Réception du boîtier, c'est Noël (ou presque)

Recevoir l'Alpha 7 sur mon lieu de villégiature, un 24 décembre, après quelques sueurs froides (cafouillages entre constructeur et transporteur) : pas de doute, l'effervescence de Noël est bien là. Sauf que le père Noël s'appelle Sony, et un prêt n'est pas un cadeau. D'ailleurs, il n'y a pas de bolduc sur le paquet. Qu'importe, j'entreprends le déballage avec un enthousiasme quasi enfantin. Il faut dire qu'il s'est écoulé un peu plus de deux mois depuis l'annonce, et je n'ai vu l'Alpha 7 pour l'heure qu'en photo.

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Jingle bells, jingle bells, jingle all the way...

La première impression est conforme à ce que j'attendais : je trouve l'Alpha 7 magnifiquement dessiné (c'est totalement subjectif, tout le monde à la rédac ne partage pas cet avis), de prime abord bien fini et taillé dans la logique pour ce qui est de la prise en main. Précision : j'ai des mains plutôt petites, ce qui ne m'a jamais empêché de préférer les boîtiers généreux de Nikon à ceux de Canon. Ce premier contact coince en revanche sur un vilain grain de sable : j'avais demandé le 35 mm f:2,8 pour mener ce test et Sony m'a remis le zoom 28-70 mm, aux ouvertures parfaitement quelconques f:3,5-5,6. Il faudra faire avec !

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J'approfondis la question de l'ergonomie, même si l'heure tourne et que techniquement j'ai d'autres chats à fouetter (mes cadeaux de Noël par exemple). Bref, l'Alpha 7 me suivra de toute façon partout pendant ces quinze jours. La tenue, aidée par la poignée creusée en façade et le retour grippé de pouce, est confortable et stable. La disposition des commandes s'avère judicieuse, même si d'emblée je ne parviens pas à être totalement serein les yeux rivés dans le viseur. Au début, la molette frontale échappe facilement à mon index. Et c'est le commutateur marche - arrêt qui hérite du doigt errant. Bip ! Fausse manip.

“ La disposition des commandes s'avère judicieuse, même si d'emblée je ne parviens pas à être totalement serein les yeux rivés dans le viseur. ”


Je tâtonne également au début pour trouver les touches de raccourci C1 et C2, et même pour les ressentir quand mes doigts se posent dessus. Par ailleurs, comme sur la plupart des boîtiers experts compacts, beaucoup de boutons doivent partager leur fonction : c'est moins pratique que des commandes uniques mais Sony n'a pas trop le choix. Typiquement, la croix du pavé multidirectionnel est bardée de raccourcis : du coup pour déplacer mon collimateur, je dois au préalable presser une touche de fonction (C1 dans mon paramétrage).

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Un petit temps d'adaptation s'impose pour trouver ses marques et paramétrer toutes les commandes et comportements de boîtier à son goût. Ça va relativement vite quand on connait un peu Sony, ce qui est mon cas puisque la rédaction est équipée d'un Alpha SLT-77 et que je shoote une bonne partie des produits que Clubic teste. Choix du rôle de chaque molette (perso, je suis plus ouverture à l'index et vitesse au pouce), affectation des fonctions des touches C1, C2 et C3, réglage du menu Fn, activation du pré-AF dans le viseur (l'AF se fait dès que le détecteur oculaire capte l'œil)... Ce dernier est d'ailleurs superbe (2,4 mégapixels OLED) : large, confortable et précis. Bien loin en termes d'expérience de ce que j'avais pu endurer avec le Panasonic GX7 !

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De retour de vacances, Ludo, autre passionné photo de la rédac, me fera remarquer que quand on porte des lunettes, le dégagement oculaire n'est pas suffisant pour voir l'intégralité du cadre. J'essaye ses lunettes pour expérimenter la chose et effectivement, je suis content d'avoir une bonne vue ! Bilan des courses sur le strict plan ergonomique : je suis globalement très satisfait de la sensation procurée par l'Alpha 7. Le boîtier est agréablement compact : il offre du 24 x 36 mm pour l'encombrement de l'APS-C. Mais pas trop compact non plus : plus petit, ça aurait été trop petit pour être précis. Un savant dosage !

L'Alpha 7 par conditions normales

Ergonomique, c'est une bonne chose. Mais l'Alpha 7 est-il suffisamment performant pour me faire oublier mon reflex ? Et si tel n'était pas le cas, est-ce que la qualité d'image finirait de faire pencher la balance ? Au programme, des repas sans répit, suivis de repos bien repu. Ça me laisse assez peu de temps pour prendre des photos par conditions normales (la nuit tombe tôt en ce moment). Ma fille fera toutefois un bon sujet. Déjà parce que c'est ma fille, ensuite parce qu'elle se lève tôt, mais surtout parce qu'elle a la bougeotte, pas trop du genre à se figer pour la pose. On verra si l'autofocus hybride détection de contraste/phase fera toujours le malin. C'est au passage ce point précis qui me fait plus pencher pour l'Alpha 7 par rapport à l'Alpha 7R. Et aussi le fait que je n'ai pas besoin de 36 mégapixels...

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L'Alpha 7 n'est malheureusement pas tout à fait aussi lève-tôt que ma fille. Deux secondes grand minimum pour s'allumer, et plus encore (plus de cinq secondes !) après un long moment d'inactivité. Par rapport à un reflex, c'est lent, et sans commune mesure. Il faut donc être aux aguets, réactif à la place du calife.

“ L'autofocus est suffisamment rapide pour que je ne puisse pas lui imputer mes images ratées, mais j'ai déjà vu mieux sur compact hybride. ”


Dès lors, l'AF se montre assez rapide et surtout précis. Notez que l'usage de l'adverbe « assez » ne tient rien au hasard : l'autofocus est suffisamment rapide pour que je ne puisse pas lui imputer mes images ratées, mais j'ai déjà vu mieux sur compact hybride (et a fortiori en reflex). Les GX7 de Panasonic et Olympus OM-D E-M1 se montrent plus nerveux, par exemple. Heureusement, l'Alpha 7 reste beaucoup plus vif que le X100 et même que le X100s (de peu). Des subtilités rendent l'expérience agréable, comme la détection efficace des visages ou encore la mise au point sur les yeux, qui se lance à la volée en pressant la touche au centre de la roue codeuse.

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Sur la première image, la détection de l'oeil a bien fonctionné, malgré la prise de vue derrière le carreau et les flocons en caoutchouc collés dessus. Sur la deuxième image, c'est la main qui a été ciblée : là encore ça marche. Pourtant, le sujet n'était pas spécialement concentré...

Mais l'enregistrement des images reste longuet : je ne compte pas les fois où, voulant contrôler ma photo juste après le déclenchement, je me suis vu rétorquer « Ecriture sur la carte mémoire en cours... Utilisation impossible. » La rafale à 5 im/s et l'enchaînement de plusieurs vues, malgré la taille conséquente des Jpeg (7 à 14 Mo en X-Fine) et des RAW (environ 24 Mo), ne posent heureusement aucun problème de fluidité.

Il est temps d'essayer la mise au point manuelle. La bague on ne peut plus souple réagit très précisément, la loupe et le focus peaking aident à facilement obtenir le résultat voulu. Bref, rien à redire de ce côté-là ! Je suis au passage impressionné par le silence de fonctionnement de l'objectif 28-70 mm et par la fluidité de cette bague de mise au point : en vidéo c'est un superbe atout !

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Premier manège de son existence (ma fille hein, pas sa maman), j'enclenche la mise au point manuelle pour passer de l'autre côté de la vitre


Maintenant, je dois admettre que la qualité d'image est vraiment de haute volée, malgré une optique « de base » pas exempte de défauts. Colorimétrie douce, balance des blancs naturelle, très bonne exposition, grosse dynamique : bref on ne joue pas tout à fait dans la même court que les autres compacts hybrides et ça se sent ! Sans surprise, la faible profondeur de champ typique du 24 x 36 mm est un régal. Sur du portrait léché (le 70 mm est sympa, même si à f:5,6...) comme de la photo sans intérêt particulier, les flous d'arrière-plan apportent une dramatisation à part, qu'on ne retrouve qu'en plein format. Attention, ce potentiel est à double tranchant : si la mise au point n'est pas tout à fait juste, ça se voit davantage, voire ça peut anéantir l'image...

“ La qualité d'image est vraiment de haute volée, malgré une optique « de base » pas exempte de défauts. ”




L'Alpha 7 by night

Lorsque tous les chats sont gris, voire quand ils se momifient au coin du feu, une nouvelle série d'épreuves attend l'Alpha 7. Premier point à vérifier : est-ce que la qualité de la mise au point se maintient ? Cela avec et sans lampe d'assistance. Oui, parce que la lampe orange de nuit, ça agresse et c'est pas discret du tout. Rapide digression au passage, l'obturateur est assez bruyant. Mais Sony a doté l'Alpha 7 de la fonction limpidement intitulée « e-obt. à rideaux av. ». En clair, l'obturation du premier rideau, celle qui marque le début de la pose, n'est alors pas exécutée par le volet mécanique d'obturation mais par une micro coupure d'alimentation. L'Alpha 7 n'émet donc que le « clic-clac » de fin de pose, au lieu du double clic-clac habituel des appareils « mirrorless ». Une fonction apparue sur le NEX-5N (voir la vidéo ci-dessous) mais curieusement absente du 7R.


Par faible luminosité, les performances de l'autofocus se détériorent, mais la fiabilité demeure. Le suivi des sujets qui fonctionne bien de jour se trouve ici à la peine. Bref, l'Alpha 7 ne comblera pas le photographe pour qui l'instantanéité est cruciale. Mais son autofocus ne tâtonne pas non plus comme avec le X100. Sans enthousiasme démesuré, ni catastrophisme, je reste tout de même un brin déçu...

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“ L'Alpha 7 ne comblera pas le photographe pour qui l'instantanéité est cruciale. Mais son autofocus ne tâtonne pas non plus comme avec le X100. ”


Toutefois, le plus gênant, c'est qu'avec les ouvertures standard du zoom 28-70 mm (f3,5-5,6 pour rappel), je dois monter haut en ISO pour maintenir une vitesse d'obturation tout juste suffisante. La stabilisation optique fonctionne certes très bien, mais quand c'est le sujet qui bouge... Et comme je ne connais pas encore bien l'appareil, j'évite d'aller au-delà de 6 400 ISO pour les images importantes. Un certain nombre de mes photos d'intérieur seront floues. Mes 23 mm f:2,0 Fujinon et 17-55 mm f:2,8 constante Nikkor me manquent un peu.


Heureusement, l'Alpha 7 monte bien en sensibilité, jusqu'à 25 600 ISO en natif ! Mieux vaut recourir au RAW dans ces cas-là. Sur un shoot expérimental, dans la nuit noire, (obscure et sombre...), j'ai pu récupérer une quantité de détails impressionnante. En Jpeg d'une manière plus générale, l'Alpha 7 peut être utilisé sans crainte jusqu'à 3 200 ISO, voire 6 400 ISO. Attention, dans cette dernière sensibilité, les textures marbrent un peu et les détails fins sont estompés. Pas d'exploit par rapport aux X100/X100s, ce qui signifie tout de même que l'Alpha 7 se place dans ce qu'il fait de mieux.

Les alpha côtés

Passées ces considérations purement photographiques, le reste tient plus du Sony que de l'Alpha 7. Je veux dire par là que l'Alpha ne dépayse pas sur le plan des fonctions et modes de prise de vue. HDR, DRO et panoramique à la volée sont toujours à mes yeux des indispensables que Sony maîtrise sur le bout des doigts.

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Une panoramique verticale en 5536 x 2160 pixels


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Une vue sans HDR puis avec HDR (mais je ne sais plus comment j'ai réglé l'expo, arf... Au moins 3 EV

Côté effets, j'avoue être moins réceptif. Il n'y a pas assez de contrôle sur le paramétrage des effets, c'est de toute façon pas précis sur un petit écran et la photo originale n'est pas conservée. Ça va m'amuser sur une dizaine de photos et puis ça me passe.



En revanche, j'ai pu tester et approuver la connectivité NFC et Wi-Fi de l'Alpha 7. Avec un Nexus 5, l'installation de l'application (PlayMemories Mobile) et l'appairage se fait en un clin d'oeil. Je ne me suis pas servi du déclenchement distant, on n'est pas très photo de groupe dans la famille. Mais pour le partage c'est super efficace. Et quand on a des parents pas très technophiles (euphémisme), ça impressionne toujours.

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Il me reste à vous parler vidéo. Et dans ce domaine, il n'y a pas grand-chose à reprocher à l'Alpha 7. L'encodage AVCHD à 28 Mbps pour du 1080p à 50 images par seconde donne des séquences toujours aussi propres. J'ai tout de même envie de glisser à Sony qu'il serait bien de faire comme Panasonic sur son GX7, à savoir débrider le format MP4 pour qu'on puisse également bénéficier de cette qualité d'encodage, en H.264/AVC. Sinon tout est débrayable, Sony a pensé à la prise micro mais aussi à la sortie casque pour monitorer, et les bagues (zoom et mise au point) se montrent sur cette optique 28-70 mm succulemment douces, comme je l'ai déjà mentionné si vous avez bien suivi.

“ HDR, DRO et panoramique à la volée sont toujours à mes yeux des indispensables que Sony maîtrise sur le bout des doigts. ”


En m'apprêtant à aller tourner cette petite séquence, je me rends compte que je n'ai plus de batterie. Ainsi je tilte : je n'ai pas encore évoqué l'autonomie. Elle est faible ! 270 vues, c'est à peine plus que sur mon Fujifilm X100. Il faudra acheter une deuxième batterie pour plus de confort (69 €) mais également un chargeur externe (49 €) puisque le ravitaillement se fait à même l'Alpha 7. Fâcheux sur un appareil de ce standing...



Conclusion : j'achète ou pas ?


Après une quinzaine de jours en compagnie du seul Alpha 7, puis-je imaginer cet hybride 24 x 36 remplacer mon reflex, tous mes objectifs et accessoires, ainsi que mon X100 ? Difficile à dire, et ce pour plusieurs raisons. D'abord je n'ai pas pu tester les objectifs qui vont bien, à savoir le 35 mm f:2,8 (histoire de vraiment comparer avec le X100), mais aussi le 55 mm f:1,8 ou encore le 24-70 mm f:4 (annoncé mais pas encore sorti). J'ai investi pas mal d'argent au fil des années pour m'offrir des cailloux lumineux, ce n'est pas pour revenir sur un zoom qui ouvre à f:3,5-5,6 ! Ensuite, comme il s'agit d'une nouvelle monture, il y a pour l'heure peu de choix dans les optiques natives et surtout pas encore de vision sur le moyen / long terme. Oui, j'exclue les diverses bagues, parce que si je recherche un appareil peu encombrant, ce n'est pas pour coller une bague dessus. Bon, et je ne parle même pas des prix « Zeissiens » pratiqués par Sony...

Par ailleurs, je doute de la capacité de l'Alpha 7 à assurer dans certaines des utilisations où j'ai pu apprécier la nervosité de mon reflex : mariage, action, photos à l'arrachée. Il lui manque un peu de peps à mon goût. Enfin, j'aurais du mal à me passer du X100 dans les situations où il faut se montrer discret.

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Cela étant dit, s'il ne détrône pas individuellement les meilleurs appareils de chaque genre, l'Alpha 7 demeure une superbe synthèse photographique. La difficile promesse de Sony d'une imagerie de qualité dans un boîtier compact, ergonomique et somme toute polyvalent (ou du moins potentiellement) est à l'évidence tenue. Est-ce que ce mini full frame me fait envie ? Oui, clairement. L'Alpha 7 dispose d'un fort potentiel. C'est dans ce gabarit de boîtier ce qu'il se fait de mieux aujourd'hui, si on fait une moyenne sur l'ensemble des critères. Je vais donc dans un premier temps rendre l'appareil à son propriétaire (si, si, c'est obligatoire) et probablement attendre un peu pour me décider. Attendre de voir quelles optiques Sony songe sortir, guetter une mise à jour de firmware améliorant la réactivité. Il n'y a concrètement pas beaucoup d'hésitation à avoir, juste un beau budget à sortir.


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