Demain, de l’électricité solaire spatiale ?

Cyril Fiévet
Cyberculture
27 août 2021 à 13h13
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Satellite

Et si nous pouvions puiser l’énergie solaire plus près de sa source d’origine ? Et si des satellites solaires diffusaient de l’électricité à la surface de la planète depuis l’espace ?

Moonshots est une rubrique de Clubic présentant de façon résolument optimiste des technologies innovantes et futuristes, susceptibles d’apporter des solutions concrètes aux problèmes de notre monde à moyen ou long terme. Idées improbables, innovations de rupture et solutions crédibles : de quoi faire (un peu) rêver à un monde meilleur, un mercredi sur deux.

L’équation est facile à comprendre : le Soleil diffuse de façon continue une énergie considérable, mais seule une petite partie de cette énergie peut être facilement convertie en électricité à la surface de la Terre. D’abord, environ 30% du rayonnement solaire est réfléchi (notamment par les nuages, mais aussi par l’atmosphère) et ne parvient donc pas jusqu’à nous. Ensuite, du fait de la rotondité de la planète, de sa rotation quotidienne et de son relief, seule une partie de sa surface est ensoleillée à un instant donné, tandis qu’une large part des endroits éclairés (océans, montagnes...) se prêtent mal à l’exploitation de l’énergie reçue.

Une solution pour s’affranchir de ces contraintes (et tirer parti de cette énergie propre et gratuite disponible à chaque instant) serait de placer des satellites en orbite, dans le seul but d’absorber le rayonnement solaire pour le convertir en énergie « envoyée » sur Terre.

© Futurism
© Futurism

L’idée paraît tout droit sortie d’un roman de science-fiction — et c’est quasiment le cas : en 1941, des romanciers comme Clifford Simak ou Isaac Asimov avaient imaginé et décrit des satellites qui recueillent l'énergie solaire dans l'espace pour la renvoyer ensuite vers la Terre. Une vingtaine d’années plus tard, en 1968, l’ingénieur d’origine tchèque Peter Glaser donne une crédibilité scientifique au concept, et il est considéré aujourd’hui comme l’inventeur des « centrales solaires spatiales ». Sur la base de son design théorique, le principe d’installer des panneaux solaires flottant dans l’espace fera l’objet de nombreux travaux de recherche dès les années 1970. 

Depuis quelques années, l’idée paraît de plus en plus réaliste et, même si l’on parle là de projets à horizon de plusieurs décennies, les choses semblent s’accélérer. Pour beaucoup d’experts, « l’électricité solaire spatiale » (ou SBSP, Space-Based Solar Power, et parfois SSPS pour Space Solar Power Systems) est une vraie voie d’avenir.

Il faut noter que le sujet ne doit pas être confondu avec une autre possibilité, encore plus lointaine, qui consisterait à installer des satellites en orbite autour du Soleil. 

Space-Based Solar Power © NASA

Chine en tête

Pour la Chine, la SBSP est non seulement logique, mais pourrait d’être la clé de voute de l’avenir au plan énergétique.

En 2010, l’Académie chinoise des technologies spatiales (CAST) publie un étonnant article scientifique, sans doute pas médiatisé à sa juste importance. Il explique d’emblée que « l’État a décidé que l'énergie provenant de l'extérieur de la Terre, telle que l'énergie solaire ou provenant d'autres ressources énergétiques spatiales, sera l'orientation future de la Chine ». Et il décrit comment la SBSP et les satellites électriques solaires (SPS) vont permettre à la Chine d’assurer un développement énergétique durable, de s’affranchir des risques inhérents aux catastrophes naturelles (comme les violentes tempêtes de neige de 2008 qui avaient littéralement gelé une partie des installations électriques du sud du pays), et de retenir et cultiver les talents. Le document n’hésite d’ailleurs pas à évoquer un plan d’une ampleur comparable au programme Apollo, synonyme du leadership technologique américain tout au long de la guerre froide.

Pour finir, la CAST fournit un plan de route détaillé en matière d’énergie solaire spatiale, qui laisse peu de doute quant aux ambitions chinoises :

« En 2020, nous terminerons les tests industriels de la construction en orbite et des transmissions sans fil. En 2025 sera présentée la première démonstration de satellites électriques solaires de 100 kW en orbite basse. En 2035, des satellites électriques solaires de 100 mW seront en capacité de production électrique. Enfin, en 2050, le premier système d’électricité solaire spatiale commercial sera opérationnel en orbite géostationnaire ». « De façon croissante, le développement durable sera assujetti à la sécurisation de l'énergie solaire en tant que ressource énergétique illimitée, propre et réutilisable du futur ».

Un peu plus tard, Wang Xiji, l’un des principaux architectes de la toute première fusée chinoise (Long March 1), expliquera en 2016 toute la hauteur de l’enjeu : « Le monde paniquera lorsque les combustibles fossiles ne pourront plus soutenir le développement humain. Nous devons maîtriser la technologie d'énergie solaire spatiale avant que cela ne se produise… Quiconque sera le premier à détenir cette technologie sera susceptible de s’accaparer le futur marché de l'énergie. C’est donc d’une importance stratégique capitale »

En finir avec ça ?
En finir avec ça ?

Intérêt américain

Bien que les Etats-Unis semblent tarder à s’emparer du sujet dans les années 2010, il suscite là aussi un intérêt palpable, tant des civils que des militaires. On trouve donc une abondante littérature consacrée à l’électricité solaire spatiale outre-Atlantique.

En 2014, le Département de l’Energie aux Etats-Unis décrit par exemple la SBSP comme une « possibilité attrayante » et détaille les deux principaux moyens envisageables pour envoyer sur Terre l’énergie collectée par de futurs satellites solaires : soit des micro-ondes, soit des lasers. Dans le premier cas, les satellites seraient géostationnaires (environ 35 000 km au dessus de la surface terrestre) et diffuseraient des flux d’ondes à destination d’une antenne massive (3 à 10 km de diamètre) installée au sol. Dans le second cas, il s’agirait de flottes de satellites beaucoup plus petits et légers, installés en orbite basse (400 km au-dessus de la surface terrestre) mais diffusant une quantité d’énergie bien moindre. « De nombreuses technologies existent déjà pour rendre tout cela possible, et beaucoup d’autres ne sont pas loin derrière », concluait-on, rappelant toutefois que le principe demeure à « horizon lointain ».

Cinq ans plus tard, en 2019, un document du laboratoire de recherche de la marine américaine (US Navy) explore le sujet en profondeur. Tout au long d’une bonne centaine de pages, il évalue les « opportunités et défis du solaire spatial pour des installations distantes », décrit toutes les techniques envisageables (tant pour les satellites que pour les récepteurs terrestres et les moyens de diffuser l’énergie) et passe même en revue une vingtaine de concepts imaginés ou testés partout dans le monde depuis plusieurs décennies. 

Si le document de la Navy traite avant tout des besoins militaires, il confirme que le sujet n’est plus du tout du registre de la science-fiction. « Des avancées clés dans la production de masse des engins spatiaux, la conversion de puissance, les matériaux légers, les lanceurs commerciaux réutilisables et la robotique spatiale au cours des dernières années suggèrent qu'une étude approfondie des possibilités en matière d’énergie solaire spatiale est justifiée », lit-on. Et si le texte conclut « qu’il demeure d'importants défis technologiques, économiques, juridiques/politiques, opérationnels/organisationnels » pour déployer des satellites solaires, ses auteurs enjoignent à agir. « Il est temps pour le ministère de la Défense de mener des investissements mesurés » sur le sujet, écrivent-ils, précisant six domaines à investiguer, à commencer par la collecte d’énergie depuis l’espace et les technologies de transmission et de réception d’énergie à distance.

Course au solaire

L’idée fait donc son chemin, et on assiste bel et bien à une course internationale à l’électricité solaire spatiale. Au cours des deux dernières années, les choses se sont précisées.

Conformément à son programme, la Chine a commencé la construction de sa première centrale d’énergie solaire spatiale en 2019. Située près de la ville de Chongqing, au Sud du pays, l’installation s’étend sur 13,3 hectares et vise notamment à « étudier les technologies de transmission spatiale et les effets de la diffusion de micro-ondes depuis l’espace sur les organismes vivants ». Dans un premier temps, les recherches utilisent des ballons équipés de panneaux solaires, attachés par des câbles, flottant dans l’air à 1 000 mètres d’altitude et diffusant des ondes converties en électricité au sol. « Si tout se passe bien, une centrale solaire chinoise sera mise en orbite à environ 36 000 kilomètres au-dessus de la Terre et commencera à produire de l'électricité avant 2040 », assurait alors Xie Gengxin, directeur de l’Institut de recherche d’innovation collaborative civile et militaire de Chongqing.

Le module solaire américain, actuellement dans l'espace - © U.S. Naval Research Laboratory
Le module solaire américain, actuellement dans l'espace - © U.S. Naval Research Laboratory

Côté Américain, les choses avancent également. En février 2021, CNN rapporte que la US Navy a déjà lancé un satellite qui collecte actuellement l’énergie solaire dans le but de la diffuser sous forme d’ondes à destination de récepteurs terrestres. Lancé en mai 2020, le satellite est de la taille « d’une grosse boite à pizza », équipé d’un panneau solaire carré de 30 cm de côté et d’une antenne, le tout susceptible de produire 10 W d’électricité — de quoi alimenter un iPad. Selon la chaîne, l’envoi d’électricité par le satellite n’a pas encore été testé, mais ne devrait pas poser problème compte tenu des progrès en matière d’électricité sans fil. A terme, l’idée est d’agréger des douzaines de ces panneaux pour former des sortes de centrales solaires flottant dans l’espace. « Certains imaginent une capacité solaire spatiale dépassant les plus grandes centrales électriques terrestres d'aujourd'hui — plusieurs gigawatts — donc suffisante pour alimenter des villes », commentait alors Paul Jaffe, co-responsable du projet de la Navy.

Aux efforts nationaux s’ajoutent aussi des initiatives privées. En Californie, Solaren est entièrement dévolue à « concevoir, développer, intégrer et exploiter des centrales solaires spatiales, ainsi qu’à la commercialisation d'électricité solaire spatiale propre ». La start-up, formée par d’anciens hauts responsables de l’industrie aérospatiale, annonçait en 2019 vouloir, « dès le  milieu des années 2020 », lancer un prototype de centrale solaire de classe mégawatt en orbite terrestre géostationnaire. « Cette première centrale solaire spatiale au monde démontrera sa capacité à fournir une énergie sûre et efficace à partir de l'espace », avant de déployer d’autres centrales « qui fourniront des centaines ou des milliers de mégawatts d'électricité aux clients terrestres du monde entier ».

© Solaren
© Solaren

Comme le résume en 2020 le Center for Space Policy and Strategy, un think tank indépendant dédié à l’analyse et à la recherche en matière de politique spatiale, des projets plus ou moins avancés en matière d’électricité solaire spatiale sont menés par toutes les grandes puissances, y compris Japon, Russie et Inde. 

En Europe, l’année dernière, le Conseil européen pour la recherche attribuait une bourse de 2,5 millions d’euros à un laboratoire de l’Université de Glasgow en Ecosse pour avancer sur le sujet. Baptisé Solspace, et s’étalant de décembre 2020 à fin 2025, le projet a pour but de « concevoir et développer une stratégie permettant d’améliorer la fourniture de services mondiaux d'énergie propre à l'aide de réflecteurs solaires ultra-légers placés en orbite ». En septembre 2020, l’Agence spatiale européenne (ESA) a également lancé un appel à projets destiné à recueillir « de nouvelles idées en matière d’électricité solaire depuis l’espace ». Parmi les 85 idées soumises, 16 ont été retenues début 2021 comme « nouvelles », dont quatre qui pourraient faire l’objet d’un co-financement de recherche.

Le principe de centrale solaire spatiale, expliqué par l'Agence spatiale européenne — © ESA
Le principe de centrale solaire spatiale, expliqué par l'Agence spatiale européenne — © ESA

Vers l’électricité spatiale

Tout porte donc à croire que l’énergie solaire spatiale pourrait devenir réalité dans les 20 ans qui viennent.

Bien sûr, le principe a ses détracteurs et ses sceptiques. Parmi les arguments invoqués figurent le coût de cette électricité produite depuis l’espace. Si toutefois le procédé était techniquement possible, les investissements à consentir pour qu’il se généralise et passe à l’échelle pourraient conduire à un coût du kilowatt exagérément élevé, comparé à l’électricité provenant de multiples sources d’énergie (renouvelable ou non) déjà disponibles sur Terre. 

Un autre argument tient aux effets négatifs potentiels, en particulier sur la santé (mais aussi sur la faune et la flore), de ces « flux d’énergie » massifs envoyés depuis l’espace. Qu’il s’agisse d’antennes spatiales ou de puissants laser, le principe a de quoi affoler les inquiets de la prolifération des ondes dans l’espace public, et même alimenter les théories du complot. C’est d’ailleurs déjà le cas : en janvier dernier, un billet très partagé sur Facebook avait accusé Solaren d’avoir directement provoqué, « via les lasers de ses satellites solaires », les dramatiques incendies de Californie de 2018. Une information facilement démentie par l’entreprise — et pour cause, elle n’a encore jamais lancé le moindre satellite...

© ESA
© ESA

Pour autant, les bénéfices potentiels de l’électricité spatiale sont bien réels. « Cette technologie présente plusieurs avantages par rapport à l'énergie solaire conventionnelle », résume le site Power Technology. Le premier tient à la quantité d’énergie, en s’affranchissant du temps et de  la météo : « Au cours d'un mois d'hiver moyen en Europe, seulement 3% de la lumière solaire atteint la Terre, tandis que des satellites dans l'espace pourraient collecter de l'énergie pendant 99% de l'année ». Et à cela s’ajoute le fait que la source d’énergie utilisée, non filtrée par l’atmosphère, est plus forte. Certains experts estiment que la SBSP pourrait générer « 40 fois plus d'énergie que l'énergie solaire terrestre ».

« Un autre avantage est de contourner le problème du stockage d'énergie car le flux continu d'énergie solaire permettrait à l'énergie d'être diffusée directement en cas de besoin », poursuit Power Technology. C’est là un argument de poids, également mis en avant par l’expert de la Navy Paul Jaffe : « Vous pouvez envoyer du courant à Chicago et une fraction de seconde plus tard, si vous en avez besoin, l’envoyer plutôt à Londres ou à Brasilia ». Disposer de vastes quantités d’énergie n’importe où dans le monde pourrait ainsi un jour ne relever que d’un simple réglage, comme l’orientation d’une antenne spatiale.

Au final, il paraît difficile de ne pas voir dans l’énergie solaire spatiale une solution très prometteuse pour l’avenir — et peut-être même « la » solution pour une énergie propre et abondante. A tout le moins l’idée devrait conduire à élargir le débat sur l’énergie solaire, qui ne devrait pas se limiter à la question de l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits ou dans les champs.

Cyril Fiévet

Cyberculture

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Cyril Fiévet est ingénieur, journaliste et auteur. Il couvre depuis une vingtaine d’années les technologies de pointe, l'innovation et les tendances émergentes. Il a publié plusieurs centaines d’artic...

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Cyril Fiévet est ingénieur, journaliste et auteur. Il couvre depuis une vingtaine d’années les technologies de pointe, l'innovation et les tendances émergentes. Il a publié plusieurs centaines d’articles dans une vingtaine de médias sur la cyberculture, l'évolution des usages numériques, l’intelligence artificielle, les interfaces homme-machine, les blockchains... et 7 livres annonçant successivement l’avènement d’Internet, des blogs, des robots ou des crypto-monnaies.

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Commentaires (54)

loracle
C est bête de ne pas profiter de l énergie solaire a fond, c est clair qu il faut aller vers le soleil et en capter le max et en parallèle approfondir la recherche dans le stockage, en attendant une nouvelle énergie révolutionnaire pourquoi pas infinie.
Fulmlmetal
On le sait les panneaux solaires ne donnent pas leur meilleur rendement quand ça chauffe trop. I lfaut juste un ensoleillement. Le fait qu’il soit trop fort est au contraire un handicap et n’apporte rien.<br /> Le seul interet serait de s’affranchir des nuages, voir de la nuit.<br /> Mais le problème réside surtout dans le transport de cette énergie du sat vers la Terre. Renvoyer un rayon lumineux sur une zone ne serait pas forcément si rentable, surtout s’il y ade snuages et serait meme genant pour toutes une faune et habitants.<br /> Resterait donc le transport par onde de type micro onde mais inutile de vous dire que risque que cela représenterait pour toute la population au sol en cas de défaillance et dérive du signal, ce serait catastrophique. D’ailleurs pour lanceur une telle puissance d’onde il faudrait une énergie plus forte que celle capté par ce satellite.<br /> Bref ca reste de la SF. C’est un sujet qui revient régulièrement depuis 30 ans dans les mag de science et les médias, un peu comme l’ascenseur spatial. C’est top sur le papier mais irréalisable techniquement et financièrement, et je ne doute pas que le peuple s’y opposera au vu du risque. Sans oublier que les militaires seraient heureux de pouvoir disposer d’une telle arme<br /> Bref, un sujet bateau, qui revient sans cesse tous les 5 ans comme l’ascenseur spatial. Y a que les rêveurs et futurologues qui y croient…
Fulmlmetal
L’avenir c’est le réacteur à fusion. Pas la peine d’aller chercher plus loin. Les énergies renouvelables mais intermittentes comme les éoliennes (qui massacres nos jolies paysages) et les panneaux solaires ce n’est que du patch.<br /> La route est encore longue vers ce réacteur à fusion mais on progresse et dans 50 ans ce sera au point. C’est pour cela qu’il faut commencer maintenant. Et en attendan ton doit tenir entre la fission nucléaire et le renouvelable. Mais avec l’arrivée des VE ça urge car la demande en électricité va exploser d’ici 50 ans.
bmustang
et pourquoi pas de l’eau propre pour remplacer l’eau souillée de nos océans et de nos robinets, mais aussi des matériaux devenus rares, du pétrole pour les férus de la pollution, du caviar pour les riches et pauvres… du grand n’importe quoi tout ça ! Encore des multinationales milliardaires assoiffées de budget à dépenser dans des conneries.
loracle
mon idée c est d aller vers le Soleil, c est de l énergie propre infinie, tant que le soleil et en vie, on a pas d autres alternatives en attendant, pourquoi pas un anneau artificiel comme celui de saturne pour la terre qui capte l énergie solaire, reste a trouver une solution pour le stockage et le transport, en tout cas c est plus accessible et moins dangereux que les réacteurs nucléaires, et la seul solution plausible pour explorer notre galaxie avant de trouver mieux.
Fulmlmetal
ta solution ressemble plus à de la SF, c’est ne l’état irréalisable.<br /> Pour ce qui est de la dangerosité du réacteurs nucléaires, oui pour la fission mais la fusion n’est pas dangereuse, il n’y a pas ou peu de radioactivité et elle est plus controlable que la fission qui peut s’emballer si elle est mal maitrisée.<br /> Mais pour moi le solaire n’est pas la solution d’avenir, tout comme l’éolien. Ca restera de l’énergie d’appoint mais il ne sera pas possible de subvenir à la demande pour le solaire.<br /> Et le fait de se rapprocher du soleil n’apporte absolument rien. tu n’auras pas plus d’énergie d’un panneau si tu es plus proche. La distance actuelle suffit, le problème c’est le rendement des cellules photovoltaique qui est mauvais, c’est le stockage qui a un rendement catastrophique, c’est le transport de l’orbite vers la Terre qui n’est pas sans poser problème.<br /> Bref comme je le disais ca reste de la SF, beau sur le papier mais irréaliste.
Nmut
Ne pas oublier que les riches ne sont riches que parce qu’ils ont investit dans quelque chose de rentable… Si tu vois de très grosses boites investir massivement la dedans, tu peux être sur qu’elles pensent la chose rentable et qu’elles ne prennent pas de gros risques. <br /> @Fulmlmetal<br /> On a pas attendu les éoliennes pour détruire les paysages… Les villes, les routes et surtout l’agriculture ont déjà tout conquis (surtout l’agriculture d’ailleurs, et c’est d’ailleurs dans les champs que se trouvent la majorité des éoliennes, même si ça commence a pas mal se trouver en mer). Et puis moi je trouve les éoliennes belles. Bon je trouve aussi les avions beaux, les gouts et les couleurs…<br /> Et je suis d’accord qu’il faudrait d’abord avancer sur la fusion nucléaire qui semble la solution la moins pire à court ou moyen terme.
Fulmlmetal
Nmut:<br /> On a pas attendu les éoliennes pour détruire les paysages… Les villes, les routes et surtout l’agriculture ont déjà tout conquis<br /> Est ce une raison pour continuer à détruire des paysages qui sont encore beaux. Hors des villes on a de jolis coins en France.<br /> Nmut:<br /> (surtout l’agriculture d’ailleurs, et c’est d’ailleurs dans les champs que se trouvent la majorité des éoliennes, Et puis moi je trouve les éoliennes belles.<br /> Oui la plupart sont dans des champs mais il y a souvent des villages dans les coins et quand tu as une dizaines d’éoliennes gigantesques je t’assure que c’est très désagréable et triste de voir un beau paysage par sa fenetre ravagés par des éoliennes. J’en ai 5 à 6km de chez moi, c’est franchement horrible. Et tous les villageois autour s’en plaignent.<br /> quand à dire que c’est beau, c’est un point de vue, surtout quand ça se trouve chez les autres. Le point de vue change quand c’est au pied de ta maison<br /> Désolé mais moi quand je vois ça ça me fait mal pour le village:<br /> ou ça, c’est un massacre du paysage, ça fait honte<br /> Mais bon, c’est un peu comme les centrales à charbon ou nucléaire, on est pour tant que c’est chez les autres
Nmut
La deuxième photo, même si l’angle est fait pour, ça fait effectivement peur.<br /> La première ne me choque pas, en tout cas pas plus que les champs sans haies et les 3 pauvres arbres…<br /> Mes beaux-parents en Loire Atlantique ont 4 éoliennes à coté de chez eux (pas très loin, genre 250m, tellement proches qu’on les entends un peu) et je trouve ça beau.
bmustang
elles n’investissent pas 1 euro de leur poche, mais reçoivent des budgets des états (les contribuables), donc 0 risque pour ces multinationales, que ça marche ou pas ! Elles s’enrichissent dans les 2 cas !
Martin_Penwald
Oui mais non. La fusion, si tant est qu’on arrive à trouver comment faire, ne sera pas disponible à l’échelle requise pour nos besoins énergétiques avant 2050 AU MIEUX. Mais on devra peut-être même attendre 2070.<br /> Or il faut arrêter de brûler du carburant fossile largement avant ça si on veut espérer limiter les dégâts dûs aux changements climatiques. Donc il va falloir trouver autre chose en attendant.<br /> Cette solution est intéressante sur le papier, mais je reste sceptique quant à la faisabilité de la chose. D’ailleurs, il se passe quoi si un avion traverse un faisceau d’alimentation ?
MattS32
Martin_Penwald:<br /> Oui mais non. La fusion, si tant est qu’on arrive à trouver comment faire, ne sera pas disponible à l’échelle requise pour nos besoins énergétiques avant 2050 AU MIEUX. Mais on devra peut-être même attendre 2070.<br /> 2050 c’est même pas au mieux. C’est absolument certain que ça ne sera pas disponible en 2050. Perso j’ai même abandonné l’espoir de voir la fusion commerciale arriver de mon vivant.<br /> Le directeur d’ITER avait évoqué récemment un début de construction un peu avant 2050 pour le premier réacteur commercial, et une mise en service vers 2060, mais la communauté scientifique juge ça excessivement optimiste… Parce que pour tenir ça faudrait lancer Demo avant qu’Iter ne donne tous ces résultats (pour rappel, Iter c’est encore un réacteur expérimental, dont le but est d’apprendre à stabiliser le plasma pendant quelques dizaines de minutes, mais qui ne produira pas d’électricité, et serait de toute façon incapable d’en produire plus qu’il n’en consomme, et Demo c’est l’étape suivante, le premier réacteur à pouvoir produire de l’électricité, mais tout en n’étant pas encore au stade industriel), puis à lancer la construction des premiers réacteurs commerciaux avant les résultats de Demo…<br /> Et bien sûr en supposant qu’il n’y aura aucun nouveau retard, alors que les retards s’accumulent depuis toujours… En fait c’est bien simple, perso ça fait 25 ans que j’ai découvert la fusion et que je me renseigne régulièrement sur l’évolution des projets, et ça fait 25 ans que c’est pour «&nbsp;dans 50 ans au mieux&nbsp;»…<br /> Après, peut-être que le salut viendra finalement d’un projet concurrent d’ITER, mais ils ne bénéficient pas d’autant de moyens…
Nmut
Pour avoir travailler sur quelques budgets prospectifs «&nbsp;ENR&nbsp;» pour des pétroliers (curieusement ceux qui investissent le plus pour d’«&nbsp;autres&nbsp;» énergies), je peux te dire que c’est TRES loin d’être totalement financé, le risque reste important mais la rentabilité moyenne est entre bonne et très bonne à long ou très long terme (ça dépend principalement de l’endroit ou elle se trouve et des redevances à payer). En gros les principaux gagnant à court terme ce sont les propriétaires des terrains et les communes d’implantation.
MattS32
Nmut:<br /> curieusement ceux qui investissent le plus pour d’« autres » énergies<br /> Rien de curieux en fait : ces entreprises savent très bien que l’avenir du pétrole est menacé à moyen terme, donc elles se préparent au futur, en misant sur les autres énergies, puisque forcément les besoins énergétiques existeront toujours (même si on peut aussi espérer une baisse globale de la consommation d’énergie, ça restera quoiqu’il arrive un business énorme).<br /> Ne pas le faire serait une erreur de gestion monumentale de la part de leurs dirigeants. Un peu comme si un constructeur automobile majeur continuait à investir exclusivement dans le moteur thermique sans envisager la moindre alternative.
Palou
Nmut:<br /> ont 4 éoliennes à coté de chez eux (pas très loin, genre 250m<br /> Pas possible, il faut au moins 500m par rapport à l’habitation la plus proche
Palou
Nmut:<br /> En gros les principaux gagnant à court terme ce sont les propriétaires des terrains et les communes d’implantation.<br /> Détrompes-toi, là tu parles sans savoir. Un propriétaire de terrain (souvent un agriculteur) touche environ 800-1000 euros par mois seulement et par éolienne. Les communes d’implantation ne touchent pas grand chose non plus, la plus grosse part revient aux communautés de commune (après les promoteurs évidemment).<br /> D’autre part, au final ces mêmes propriétaires de terrain ne gagneront pas tant que ça car les contrats d’exploitation sont pour une durée de 15 ans alors que la durée de vie de ces éoliennes est de 20 à 25 ans. Et donc qui va devoir payer le démantèlement en fin de vie de ces moulins quand les promoteurs auront fini au bout de ces 15 années là ? bah … les proprios des terrains, tout simplement, et ça coute une blinde à démanteler suivant la hauteur des mâts et les emplacements.<br /> Et si tu as effectivement travaillé pour ces pétroliers investisseurs, tu dois savoir que leur principal revenu consiste en la revente de bons carbone, cela rapporte bien plus que la revente de l’électricité produite.
Fulmlmetal
A noter aussi que les fondations de ces énormes éoliennes sont tellement solides et profondes, qu’une fois ces éoliennes démontées en fin de vie le terrain est définitivement inexploitable après. Ca fera de magnifique socles betonés un peu partout dans nos régions. Et certains trouveront ils toujours ça beau ?<br /> non franchement les éolienne ca devient une catastrophe écologique et de plus en plus de monde commence à s’en apercevoir. La solution qu’on a trouvé ce sont les champs en mer, sauf que cela fera grimpé les couts et les marisn se plaignent déja des zones qui ne peuvent plus etre pechées.<br /> Bref l’éolien c’est la fausse bonne idée des écolo, et la poule aux oeufs d’or de certains lobbying industriels prétendu écolo.
Nmut
Peut-être, je n’ai pas mesuré!
Nmut
Les impôts locaux et location d’emplacement sont pourtant bien le premier budget, même devant les amortissements.<br /> Par contre, je dois dire que je ne sais rien sur les contrats exacts avec les proprios. L’étude d’investissement ne portait bien sûr que sur la rentabilité à 10, 25 et 50 ans. La partie démantèlement ou rétrofit était par contre prise en compte, mais je n’avais qu’un modèle de cout, je ne sais pas à quoi ça correspondait.<br /> Pour les bons carbone, bien sûr que ce sont les principaux revenus, même si «&nbsp;bien plus&nbsp;» est un peu exagéré.
Palou
Nmut:<br /> La partie démantèlement ou rétrofit était par contre prise en compte<br /> Pris en compte mais seulement à hauteur de 50 000 euros comme le prévoit la loi (le vrai coût oscille entre 300 000 et 1 000 000 d’euros suivant la hauteur et la complexité du terrain)
toast
Vu les dégâts de la pêche, on ne va pas s’en plaindre…
pecore
On trouve cette idée dans Yoko Tsuno, Les Trois Soleils de Vinéa (1976).<br /> Dans Il Était un Fois l’Espace (1981) les terriens ont construit un anneau de panneaux solaires autour de la terre pour recueillir l’énergie.<br /> Bref l’idée n’est en effet pas nouvelle.
sami17220
Bonjour,<br /> Isaac Asimov, romancier oui, mais surtout très grand scientifique …
matb666
Faire venir de l’énergie de l’espace et donc réchauffer la planète pour alimenter des … climatisations Il y a pas un truc qui cloche la dedans
MattS32
Si le satellite est placé entre la Terre et le Soleil, comme sur l’illustration, c’est de l’énergie qui serait de toute façon arrivée sur Terre, donc pas de réchauffement. Juste une optimisation, en utilisant l’énergie pour autre chose avant qu’elle ne se transforme en chaleur.
cfievet
L’analogie entre électricité solaire spatiale et ascenseur spatial n’a vraiment pas beaucoup de sens, pour au moins deux raisons :<br /> . Les deux concepts sont de natures très différentes et, surtout, n’auraient pas du tout la même portée, le même impact.<br /> S’il était faisable, l’ascenseur spatial serait juste (au mieux) un moyen de transporter des objets dans l’espace à moindre coût. Même si ça marchait, il n’y aurait jamais guère plus que quelques ascenseurs spatiaux, et cela ne changerait rien (ou pas grand chose) aux problèmes de notre monde.<br /> En revanche, si le principe d’électricité solaire spatiale marchait, il y aurait très vite des centaines, voire des milliers de satellites et de relais terrestres produisant une large part de l’électricité mondiale — et cela changerait tout, au plan de l’énergie comme au plan environnemental.<br /> . A ma connaissance, l’ascenseur spatial demeure un projet «&nbsp;dans les cartons&nbsp;». Je ne vois aucune évolution récente, aucun projet sérieux, aucun investissement dans ce domaine. C’est une idée théorique, et elle le reste, depuis des décennies.<br /> C’est tout le contraire pour l’électricité spatiale, comme j’ai tenté de le montrer dans l’article. Comment soutenir qu’il s’agit toujours de SF alors que la Chine a déjà construit une centrale au sol et que les US ont déjà envoyé au moins un satellite solaire ?<br /> Il me semble au contraire très clair que, après avoir relevé de la SF pendant plusieurs décennies, l’électricité solaire spatiale est en train de devenir réalité. Beaucoup de gens s’y emploient activement dès aujourd’hui et semblent très confiants quant aux perspectives en la matière.<br /> (Je n’ai rien contre la fusion mais, comme d’autres l’ont souligné, cela reste une possibilité à très long terme)
Nmut
Peut-être, je ne me souviens plus des chiffres…
matb666
Non car il ya concentration, sinon ça servirait à rien
Nmut
L’énergie envoyée sur terre n’est pas de l’énergie thermique pure! <br /> Cela sera transformé en partie en énergie mécanique et le but est d’avoir une source d’énergie plus efficace et donc moins polluante au global.<br /> Et la clim fabrique du froid! Non je déconne, je ne veux pas que Carnot ou Kelvin se retournent dans leur tombes…
MattS32
Oui, il y a concentration. Mais c’est quand même de l’énergie qui aurait atteint la Terre, tant que le satellite est sur la trajectoire entre le Soleil et la Terre. Le fait de concentrer n’augmente pas la quantité.<br /> Juste qu’au lieu de l’atteindre répartie sur une surface de x km², c’est concentré en un «&nbsp;point&nbsp;».<br /> Mais le bilan global du système Terre reste identique. À la limite, vu qu’il est très probable que le satellite réfléchisse une partie de la lumière reçue, y a peut-être même une légère baisse de l’énergie reçue par la Terre. Mais c’est totalement négligeable, vue la surface du satellite par rapport à celle de la Terre.<br /> Nmut:<br /> Cela sera transformé en partie en énergie mécanique<br /> Toute l’énergie finie par être transformée en chaleur. Ton objet à qui tu donnes de l’énergie mécanique, une fois en régime stable, il ne consomme plus que ce qui est nécessaire pour compenser les frottements, frottements qui produisent de la chaleur. Et un jour ou l’autre il finira bien par s’arrêter, et à ce moment l’énergie cinétique qu’il stockait sera convertie en chaleur.<br /> Il n’y a guère que l’énergie mécanique stockée en soulevant des masses (par exemple en construisant des immeubles) qui reste durablement, mais à long terme, même elle, elle finit par être convertie en chaleur. Et c’est une part très faible de notre consommation d’énergie.
TAURUS31
C’est peut être hors sujet… Tout le monde où presque panique pour un vaccin et ses effets utopique a long termes mais, ici, personne s’inquiète des micro ondes balancés sur terre pour véhiculé cette électricité.<br /> En même temps, s’inquiètent t’il du wifi, des ondes de leur smartphone…<br /> L’être humain et sa logique.
BossRreynolds
ça m’a fait un coup d’électricité statique cette histoire… pire que la foudre
matb666
Alors c’est pire ! Ça veut dire que certaines zones vont être amputées de leur ensoleillement normal et comme chaque pays va vouloir plus que l’autre ça va être la guerre la haut
Nmut
Pas faux! <br /> Au final le gain est surtout si cela remplace les énergies fossiles, qui elle ont une double action: réchauffement «&nbsp;instantané&nbsp;» par production de chaleur (quantité pratiquement négligeable et équivalente à l’énergie que l’on recevrait de l’espace) et par production de GES.
Nmut
Même si tu mets un écran de 100km carré à 36000km, il ne fera pas nuit! <br /> Sinon, je pense que ces engins seront plutôt sur des orbites décalées, c’est plutôt les habitants de la lune ou éventuellement des planètes extérieures qui pourront se plaindre.
MattS32
Je crois que tu n’as pas du tout conscience des proportions hein…<br /> Le rayonnement solaire, c’est de l’ordre de 1 kW/m². Celui qui voudrait faire une installation ayant une puissance de l’ordre de tout le parc de production d’EDF (environ 125 GW) avec un rendement de 20%, il aurait donc besoin de capter sur une surface de 625 km².<br /> Une telle surface, déployée au-dessus de la France, ça réduirait l’ensoleillement de la France de… 0.1%. Totalement négligeable. Bref, pas besoin d’aller piquer la lumière chez le voisin… Et quand bien même on lui en piquerait un peu, il ne s’en rendrait même pas compte.<br /> Et pourtant l’hypothèse de produire 125 GW, c’est déjà une hypothèse largement exagéré, on remplacera jamais toute notre production électrique par ça hein…
matb666
En fait en y réfléchissant bien on ferait mieux de faire le contraire, c’est à dire évacuer notre chaleur vers l’espace
MattS32
Oui mais ça justement on peut difficilement le faire mieux que ce qui est fait actuellement : on émet du rayonnement thermique, mais une partie seulement arrive à traverser l’atmosphère et s’échapper dans l’espace sans être renvoyée vers la surface…<br /> Si on veut pouvoir évacuer plus de chaleur vers l’espace, il faut réduire l’effet de serre. Et ça malheureusement c’est vraiment pas pour tout de suite, ça sera déjà un grand pas en avant quand on arrivera à arrêter de l’augmenter…<br /> À court et moyen terme, on a plus de chances de réussir à réduire la quantité d’énergie reçue par la Terre (avec des mirroirs spatiaux ou des nuages de poussière qui renverraient le rayonnement solaire) que de réussir à augmenter la quantité d’énergie qu’elle renvoie vers l’espace…
mehdi
Plutôt que te capter l’énergie solaire non atténué depuis l’espace on a qu’à agrandir le trou dans la couche d’ozone et plus de problème pour le transport espace-&gt; Terre… Sinon le meilleur rendement s’était pas des centrales solaire sans photovoltaic juste des mirrors qui concentrent les rayons vers un point chauffe de l’eau et tourne une turbine ?
MattS32
Oui, ça peut atteindre un meilleur rendement, mais c’est plus complexe et moins fiable, puisqu’il faut motoriser les miroirs pour qu’ils suivent la course du Soleil.<br /> À plus petit échelle, il ne faut pas négliger non plus les panneaux solaires thermiques pour le chauffage/eau chaude plutôt que de faire que du PV. Car même en été, on a besoin d’eau chaude, donc quand on couvre le toit de panneaux solaires, ça peut être bien d’avoir un petit bout en thermique (en attendant d’avoir des panneaux mixtes, je crois que ça n’existe pas encore, mais ça serait pas mal, d’autant que les panneaux PV ont un meilleur rendement quand ils sont refroidis…).
johnguy_park
hmm… ça mérite des sources ça non ?
leaskim
Tu parles du refroidissement. Mais dans l’espace, on a pas vraiment ce problème hein.
MattS32
Le refroidissement dans l’espace, c’est pas forcément trivial…<br /> Comment fait-on en général pour refroidir quelque chose ? On le met en contact avec quelque chose de plus froid que lui, qui soit capable d’absorber la chaleur en quantité suffisante. Typiquement, l’air ambiant ou en liquide de refroidissement, en s’aidant éventuellement d’un radiateur pour augmenter la surface d’échange.<br /> Mais dans l’espace, on n’a plus d’air ambiant… Il n’y a rien vers quoi dissiper directement la chaleur. Le seul moyen de la dissiper, c’est par rayonnement (c’est à ça que servent les énormes «&nbsp;voiles&nbsp;» de l’ISS par exemple), et ça c’est beaucoup moins efficace…
Vankovic
En fait, on est encore à nier l’évidence dans un optimisme béat, convaincus qu’on «&nbsp;trouvera une solution pérenne&nbsp;» qui permettra de continuer dans la voie de la croissance.<br /> C’est tout le modèle qui doit être revu.<br /> On exige du «&nbsp;tout électrique&nbsp;» pour la décennie qui vient. Ok, et l’électricité on va la chercher où ?<br /> Les nombreux commentaires utopiques et naïfs qu’on peut lire ici montrent bien la complexité du problème et le déni permanent de la finitude des ressources.<br /> Les humains sont pathétiques.<br /> Comme dit ici également, c’est un sujet de SF qui revient régulièrement sur le tapis. Quant à aller chercher de l’énergie près du Soleil, c’est quand même un voyage technologique de 150 millions de km, alors ce ne sera pas pour demain.<br /> Par contre ce qui est sûr, c’est que si on n’assure pas la jonction fossile/renouvelable rapidement, ça va très mal finir…
cid1
En Belgique et peut-être en France aussi ils veulent que tout les conducteurs aient une voiture électrique pour 2030, mais ou va t’on trouver l’énergie électrique pour remplir toutes ces batteries.<br /> la fusion…il est impossible de créer un soleil miniature, il suffit de voir la réponse donnée par la nature à ce problème…le soleil et toutes les autres étoiles de la galaxie.<br /> des satellites en orbite géostationnaire captant l’énergie solaire et la renvoyant sous forme de rayons laser (pour) sous forme de micro-ondes (moins pour)<br /> On en a pas pas fini avec le nucléaire.
Wifi93
Tout ça, c’est bien jolie mais d’ici à ce que cela soit fonctionnel et à bas prix, c’est pas pour demain. Seule la fusion nous sortira du problème énergétique dont la demande ne cesse de croitre, le reste éoliennes et Cie, c’est du pipi de chat.
Blackalf
cid1:<br /> En Belgique et peut-être en France aussi ils veulent que tout les conducteurs aient une voiture électrique pour 2030<br /> Les deux pays ne sont pas comparables, il n’y a guère d’engouement chez nous (je suis belge) pour les VE. La preuve : la région flamande proposait depuis 2016 une aide allant jusqu’à 4.000 € pour l’achat d’un VE.<br /> moniteurautomobile.be<br /> Voiture électrique : La prime flamande ne convainc pas (2018) - Moniteur...<br /> Le gouvernement flamand ne reçoit que peu de demandes pour les primes octroyées aux véhicules électriques. Raison : des ventes plus que décevantes, même 2 ans après l’introduction de ce bonus.<br /> Depuis, ils ont eu si peu de demandes qu’ils ont fini par supprimer l’aide début 2020 et allouer le budget à autre chose. ^^
twenty94470
Chez nous c’est l’inverse ça marche tellement bien, qu’on divise l’aide année après année pour que ça ne coûte pas trop cher à l’état…
Palou
twenty94470:<br /> Chez nous c’est l’inverse ça marche tellement bien<br /> ça marche tellement bien que je n’en vois quasiment jamais circuler
zoup01
« mais ou va t’on trouver l’énergie électrique pour remplir toutes ces batteries.«<br /> Facile :<br /> La Tribune<br /> L'électricité produite au charbon dans le monde progresse, progresse...<br /> Les émissions de CO2 liées à la production d'électricité ont augmenté de 5% dans le monde au cours des six premiers mois de l'année. Le développement du solaire et de l'éolien ne suffit pas à compenser la hausse de la demande de courant, qui est...<br />
PsykotropyK
Les SAW (Solar Array Wing) de la station spatiale internationale font 34 * 12m de large pour une production de 32.8 kW. C’est peu.<br /> Aujourd’hui la NASA arrive a sortir des panneau plus performant : 20 kW pour 6 * 13.7m. Soit 1 kW / 4.11 m2.<br /> La puissance d’un EPR est de 1 650 MW. Converti en panneau solaire cela représenterait 6 781 500 m2 soit 6.8 km2 de surface.<br /> Et même si on peut espérer que les rendements continuent à augmenter, c’est sans compter la perte sur la transmission du signal vers la terre. Bref, technologie totalement inutile actuellement.
marco3522
La transmission d’électricité depuis l’espace est évidemment la solution d’avenir. On en parle effectivement depuis très longtemps. J’avais lu ça dans Science&amp;Vie il y a bien 40 ans.
philumax
Il est prévu de démarrer DEMO, en 2030.<br /> Je ne me souviens plus ou je l’ai lu ! Désolé !
MattS32
Vu que ITER ne devrait pas démarrer avant 2025, avoir un réacteur de classe DEMO (à ce stade, ce n’est plus une coopération «&nbsp;mondiale&nbsp;» comme ITER, donc il y aura plusieurs DEMO indépendant dans les pays ou groupes de pays qui décideront de continuer dans la voie tokamak) opérationnel dès 2030 me semble excessivement optimiste, c’est bien trop tôt pour tirer les enseignements d’ITER.
philumax
Bonne Année !<br /> L’union fait la force !<br /> Et l’oignon fait la soupe !
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