Test Asus ROG Gladius III Wireless : des progrès à tous les niveaux

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
12 mai 2021 à 19h03
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Asus ROG Gladius III Wireless © Asus

Coup sur coup, Asus s’apprêter à renouveler deux de ses accessoires gaming les plus connus, à défaut d’être les plus accessibles. Alors que nous sommes dans les starting blocks pour le clavier Claymore II, nous testons dès aujourd’hui la souris gamer Gladius III en version sans fil, épaulée par un nouveau tapis de souris, le Scabbard II, lui aussi estampillé Republic of Gamers.

Asus ROG Gladius III Wireless
  • Filaire, RF 2,4 GHz et Bluetooth
  • Capteur performant et précis
  • De gros progrès sur l'autonomie
  • Souris légère, bien équilibrée
  • Patins, boutons, câble aisément remplaçables
  • Disparition du bouton sniper
  • Pas de version pour gauchers
  • Le 26K ppp peu convaincant

Vous ne le savez peut-être pas, mais la Gladius revêt une importance particulière dans le clan ROG d’Asus. Il s’agit effectivement de la première souris marquée du logo Republic of Gamers. Une pionnière donc que le fabricant taïwanais a déjà fait évoluer – vers la Gladius II donc – il y a quatre ans puis deux ans de cela et qui se remet encore une fois au goût du jour. Nous aurons l’occasion d’y revenir, mais pour cette nouvelle version, Asus avance des modifications à tous les niveaux : capteur, poids, glisse, câble… c’est simple, maman souris ne reconnaîtrait pas son petit !

La ROG Gladius III Wireless sort en même temps que le clavier ROG Claymore II dont le test ne va pas tarder... © Asus
La ROG Gladius III Wireless sort en même temps que le clavier ROG Claymore II dont le test ne va pas tarder... © Asus

Fiche technique de l’Asus ROG Gladius III

Notons tout de suite que nous avons reçu pour ce test la version sans-fil de la Gladius III. Une version sensiblement plus coûteuse que le modèle filaire – 10 euros de plus – mais qui offre bien sûr un surcroît de liberté. De plus, ce mode sans-fil a le bon goût d’opérer en RF 2,4 GHz (l'adaptateur USB est fourni) aussi bien qu’en Bluetooth.

L’Asus ROG Gladius III, c’est :

  • Prise en main : droitier, design asymétrique
  • Capteur : optique, PixArt PMW3370
  • Contacteurs : ROG micro switch (Omron, 70 millions de clics)
  • Sensibilité : 400 – 19 000 ppp, upscalée jusqu’à 26 000 ppp
  • Fréquence d’interrogation : 125, 250, 500 ou 1 000 Hz
  • Nombre de boutons : 6, tous programmables, 1 molette
  • Mémoire embarquée : oui, capable de stocker 5 profils
  • RVB : oui, Aura sur 3 zones (16,8 millions de couleurs)
  • Dimensions : 126 x 67 x 45 mm
  • Poids : 79 grammes (filaire), 89 g (sans fil)
  • Connexion : RF 2,4 GHz, Bluetooth, filaire USB (câble Paracord de 2 mètres)
  • Autonomie : 55 heures en RF 2,4 GHz et 85 h en Bluetooth
  • Logiciel : oui, Armoury Crate
  • Garantie : 2 ans
  • Prix et disponibilité : déjà disponible, à 89,95 € (filaire) ou 99,95 € (sans fil)

La fiche technique de la Gladius III est l’occasion de souligner l’utilisation d’un des derniers capteurs PixArt en date. Il s’agit du PMW3370 qui succède au PMW3389. Officiellement, il autorise une sensibilité de 19 000 points par pouce, mais sans s’étaler sur la méthode employée, Asus annonce l’avoir « réglé » sur une sensibilité maximale de 26 000 points par pouce. Pas sûr que ce soit diablement indispensable.

Une forme allongée caractéristique de la marque Gladius © Nerces
Une forme allongée caractéristique de la marque Gladius © Nerces

Poids réduit… même en sans-fil

Hélas, mille fois hélas, nous n’avions pas pour ce test moyen de comparer la Gladius III à sa grande sœur, la Gladius II. Il y a également un peu trop longtemps que nous avons eu cette dernière entre les mains pour réellement les mettre en opposition. Au premier coup d’œil posé sur la Gladius III, il y a tout de même comme une impression de déjà vu et ce n’est guère surprenant dans la mesure où les dimensions de la petite nouvelle sont identiques à celles de la Gladius II. De taille finalement moyenne, elle est fine et élancée : elle convient ainsi d'abord à toutes les mains et, dans une certaine mesure, à toutes les méthodes de préhension.

Les petites mains privilégieront la palm grip (tenue avec la paume) quand les grandes se tourneront volontiers vers la fingertip grip (tenue du bout des doigts), mais avec un peu d’efforts, tout reste possible. Précisons en revanche qu’il n’est pas question de l’utiliser de la main gauche : la Gladius III présente un design asymétrique qui ne conviendra qu’aux droitiers, lesquels bénéficieront des efforts réalisés par Asus sur le poids de sa souris. Alors que la Gladius II accusait 111 grammes sur la balance – et même 124 g en sans-fil – il n’est ici question que de 79 g dans la version filaire et 10 g de plus pour la version sans-fil, batterie oblige.

Bien marquée, bien crantée, la molette n'est pas débrayable, mais très agréable malgré tout © Nerces
Bien marquée, bien crantée, la molette n'est pas débrayable, mais très agréable malgré tout © Nerces

Ce n’est certes pas la souris la plus légère sur le marché, mais cette cure d’amaigrissement fait plaisir d’autant qu’Asus n’a rien sacrifié pour y parvenir. Il a conservé l'aspect « bombé » du dos de la souris pour accommoder au mieux la paume de la main. Il a également gardé une structure « complète » alors que d’autres souris – plus légères il est vrai – se tournent vers les nids d’abeille, pas toujours très confortables. Asus n’a pas non plus décidé de changer la roulette qui reste relativement lourde et bien crantée pour une tenue parfaite avec le doigt : aucun risque qu’elle se laisse aller, qu’elle manque de précision en cours de partie. Hélas, elle n'est pas non plus débrayable et ne dispose d'aucun clic « horizontal ».

En 2019, la Gladius II avait bénéficié d’une mise à jour avec la sortie de la mouture wireless. Dans le cas de la Gladius III, les deux versions sortent simultanément et se rapprochent davantage du modèle sans-fil précédent. En effet, Asus n’a par exemple pas jugé bon de reconduire le bouton de sniper présent sur la Gladius II filaire. Il n’était certes pas idéalement placé, mais nous aurions préféré voir Asus retoucher son positionnement plutôt que le supprimer. Autre regret, Asus n’a cette fois pas jugé bon de revoir le revêtement de la souris : sur le dessus, il a effectivement tendance à être un peu glissant, surtout après quelques intenses heures de jeu.

Sur le côté, les marquages Republic of Gamers s'illuminent © Asus
Sur le côté, les marquages Republic of Gamers s'illuminent © Asus

C’est d’autant plus dommage que sur les tranches de la souris, le revêtement est plus « accrocheur », plus agréable aussi. Sur la gauche, il est d’ailleurs ajouré de sorte que des LED présentes dans le corps de la souris, permettent de découvrir le nom de la souris et la marque Republic of Gamers de manière fort élégante. Puisque nous parlons LED, évoquons la présence de zones RVB au niveau de la molette et sur le dos de la souris, où se trouve le logo ROG. Enfin, Asus a revu la connectique de sa souris. Le connecteur est à la norme USB-C et n’est plus enfoncé comme précédemment : le fabricant livre un câble bien sûr, mais n’importe quel cordon peut fonctionner.

Le ROG Scabbard II est un tapis de souris « grande taille » pensé pour accompagner la ROG Gladius III © Asus
Le ROG Scabbard II est un tapis de souris « grande taille » pensé pour accompagner la ROG Gladius III © Asus

Un équilibre presque parfait

Cette ouverture vers n’importe quel câble est un gage de longévité : on ne sait pas combien de temps va durer celui qui est fourni. Soulignons tout de même qu’Asus a bien fait les choses : il emploie un câble Paracord de 2 mètres type cordelette qui n’a rien à envier à la souplesse des concurrents de Razer par exemple. Ce câble fait fonctionner la souris en mode filaire, mais un interrupteur sous la Gladius III permet aussi de passer en sans-fil avec, au choix, les modes Bluetooth – appairable sur trois appareils – et RF 2,4 GHz. Pour ce dernier, il faut passer par le dongle USB qui se range sous la souris. Pratique.

Puisque nous avons retourné la souris pour évoquer le dongle USB, précisons que quatre patins sont aussi présents. En PTFE, ils assurent une très bonne glisse, mais contrairement à ce que précise Asus, d’autres font mieux : en particulier les patins en céramique de la Lexip. Asus a toutefois pensé à l’usure et livre quatre patins « de secours ». Il livre aussi deux switchs Omron pour les boutons. C’est que le constructeur a renouvelé sa promesse de contacteurs simples à modifier. On enlève deux vis, on retire le dos de la souris et les switchs peuvent être retirés de leur emplacement avec la pince livrée. Il est alors possible de les remplacer grâce au socket 5 broches exploité par Asus.

Quatre patins de glisse en PTFE sont fournis pour remplacer ceux déjà en place sous la souris © Nerces
Quatre patins de glisse en PTFE sont fournis pour remplacer ceux déjà en place sous la souris © Nerces

Connecteur USB-C standard, patins de secours livrés et switchs des boutons interchangeables : on peut dire qu’Asus a pensé à la longévité de sa Gladius III. Merci à lui. Difficile de savoir si on pourra trouver des modèles de rechange, mais en réalité, même la batterie est aisément accessible et peut être retirée sans difficulté. Cette bonne impression laissée par la conception Asus se confirme d’ailleurs une fois que l’on a la souris bien en main Il n’est pas ici question de parler à nouveau de la tenue de la souris ou de son poids, mais plutôt du parfait équilibre de ce dernier. C’est bien sûr une question de goût, mais le léger surpoids sur l’arrière de la Gladius III a su nous convaincre.

Le capteur exploité par Asus n’est pas davantage critiquable. Le fabricant a décidé de monter en gamme tout en faisant toujours confiance à PixArt. Il exploite maintenant le PMW3370, l’un des derniers imaginés par PixArt. Il est officiellement capable de grimper jusqu’à une sensibilité de 19 000 points par pouce qu’Asus a « aménagée » afin qu’elle passe même en 26 000 ppp. Un ajustement qui nous semble sans intérêt dans la mesure où les 19K sont déjà très probants. Le capteur est précis et, pour trouver mieux, il faut se tourner vers les capteurs les plus modernes de chez Logitech / Razer… sur des souris sensiblement plus onéreuses.

Les switchs se remplacent très facilement... la batterie aussi sans doute © Nerces
Les switchs se remplacent très facilement... la batterie aussi sans doute © Nerces

Le PMW3370 ne perd jamais le signal, ne décroche pas même sur les accélérations les plus rapides et pour nous convaincre, Asus avance une accélération maximale de 50G. Le fabricant évoque aussi la possibilité de régler quatre paliers de sensibilité que l’on peut ensuite activer très simplement avec un bouton hélas placé sous la souris. Pour rester sur la partie technique des choses, il convient aussi de signaler qu’Asus n’a pas fait dans la surenchère côté polling rate. Ce taux d’interrogation qui permet des échanges plus rapides entre le PC et la souris est limité à 1000 Hz alors que certains concurrents vont 2x ou 4x plus haut sans que l’on y trouve un intérêt formidable.

L'essentiel des réglages de « performances » sont disponibles © Nerces
L'essentiel des réglages de « performances » sont disponibles © Nerces

Armoury Crate : le tout-en-un d’Asus

De manière on ne peut plus classique, nombre des fonctions de la Gladius III se gèrent depuis le logiciel maison. Armoury Crate est parfaitement facultatif, mais depuis Windows, vous ne pourrez pas modifier les quatre paliers de sensibilité (100 – 26 000 ppp par pas de 50 ppp), ajuster le polling rate (125, 250, 500 ou 1 000 Hz) ou faire varier la sensibilité des boutons (12 à 32 ms par pas de 4 ms). Autant d’options que l’on retrouve dans la partie « performances » d’Armoury Crate qui, dans sa dernière version, garde un côté « encombrant » tout en étant plutôt clair avec une régionalisation française proche de la perfection.

Plus de 55h en RF 2,4 GHz et plus de 90h en Bluetooth : l'autonomie a nettement progressé © Nerces
Plus de 55h en RF 2,4 GHz et plus de 90h en Bluetooth : l'autonomie a nettement progressé © Nerces

Une rubrique « calibrage » permet d’ajuster le comportement de la souris au tapis privilégié et une option est également présente pour modifier la hauteur de détection du capteur PMW3370. Une autre rubrique se focalise sur l’alimentation du mulot avec réglage de la LED de niveau de batterie et temps avant mise en veille. Enfin, il est bien sûr possible de définir les fonctions associées à la molette ainsi qu’aux boutons avec, pour ne rien gâcher la mise en place d’un maximum de cinq profils stockés en mémoire dans la souris. C’est aussi à ce niveau que l’on peut activer ou non le Rapid Fire, un mode d’action vanté par Asus.

L'option Rapid Fire peine à nous convaincre © Nerces
L'option Rapid Fire peine à nous convaincre © Nerces

Il s’agit d’imiter la rapide pression répétée des boutons au cours de certains jeux pour ajuster, par exemple, la cadence de tir. Sans doute n’avons-nous pas un niveau suffisant pour profiter d’une telle option, mais nous n’avons pas été plus emballés que ça par cette fonctionnalité qui ne nous est pas apparue très naturelle. Enfin, Armoury Crate fonctionne de pair avec Aura Sync, l’outil de gestion des éclairages chez Asus. Le résultat n’est pas particulièrement novateur, mais il fonctionne très bien et pourvu que votre machine soit illuminée de partout, le résultat peut être assez sympa… mais, bien sûr, terriblement accessoire.

ROG Gladius III Wireless : une souris sans réel point faible © Asus
ROG Gladius III Wireless : une souris sans réel point faible © Asus

Asus ROG Gladius III : l'avis de Clubic

8

Sans doute pas la plus légère, la Gladius III n’est pas non plus la plus performante ou la plus novatrice des souris actuellement sur le marché. En revanche, il s’agit d’un produit très homogène pour lequel les critiques sont finalement peu nombreuses. À près de 90 / 100 euros pour la version filaire / sans-fil, elle n’est pas à la portée de toutes les bourses et c’est sans doute le principal reproche que l’on peut lui faire.

Légère sans être un poids plume, elle profite d’un équilibre remarquable qui assure un très haut niveau de confort à son utilisateur. La prise en main est exemplaire, même si le revêtement du dos pourrait être un peu glissant sur de longues sessions de jeu. Les boutons sont parfaitement placés, la molette oppose une certaine résistance, mais sans jamais être « raide » et le capteur est d’une précision redoutable… même sans exploiter « l’optimisation » 26K signée Asus.

Bien sûr, on regrette un peu qu’Asus n’ait pas jugé bon d’intégrer un bouton supplémentaire, de sniper, ou de proposer une molette débrayable. Les gauches regretteront surtout qu’aucune version de la Gladius III ne leur soit dédiée tant cette souris est agréable à utiliser. Peut-être pas un must have, mais indiscutablement une très bonne référence.

Les plus

  • Filaire, RF 2,4 GHz et Bluetooth
  • Capteur performant et précis
  • De gros progrès sur l'autonomie
  • Souris légère, bien équilibrée
  • Patins, boutons, câble aisément remplaçables

Les moins

  • Disparition du bouton sniper
  • Pas de version pour gauchers
  • Le 26K ppp peu convaincant
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Commentaires (6)

mrbikett
Pour être gaucher et m’être interessé récemment aux souris gamer, je dois avouer que c’est une vraie épreuve de trouver quelque chose de bien, adapté, et à un prix correct.<br /> Nous ne représentons qu’une petite partie de la population mondiale, et ça se sent bien sur ce genre de marchés !
Ezechiellydian
molette horizontale ou pas ? Pas un mot à ce sujet.
Nerces
C’est un oubli. J’ai modifié.<br /> Mais pour répondre directement : non, hélas, pas de clics latéraux.
KlingonBrain
Quelle bonne surprise. Voila une souris intéressante.<br /> Démontable facilement avec switch remplaçables, je n’aurais pas espéré ça d’un fabricant du monde capitaliste.<br /> Quand à la batterie, effectivement, c’est le genre de chose que l’on peut trouver. Des petites Lipo, j’en ai déjà remplacé sur pas mal d’appareils. Et vu qu’il y a un connecteur, il n’y aura pas besoin de souder.<br /> Et on voit sur la photo que les boutons latéraux sont aussi sur de vrais microswitch.
KlingonBrain
Pour être gaucher et m’être interessé récemment aux souris gamer, je dois avouer que c’est une vraie épreuve de trouver quelque chose de bien, adapté, et à un prix correct.<br /> Nous ne représentons qu’une petite partie de la population mondiale, et ça se sent bien sur ce genre de marchés !<br /> Pourquoi ne pas aller voir du côté de l’impression 3D.<br /> Certes, ce n’est pas facile à maîtriser au départ. C’est même un vrai investissement personnel.<br /> Mais après, tu fais tout ce que tu veux.
sirifa
C’est pas une bonne réponse, je vais l’illustré avec un autre exemple :<br /> Je suis presbyte y’a pas de verre fait pour moi c’est quand même chiant =&gt; réponse tu n’as qu’a acheter la machine pour tailler de verre et le faire toi même Certes, ce n’est pas facile à maîtriser au départ. C’est même un vrai investissement personnel.<br /> Ca le fait pas trop comme réponse non ?
KlingonBrain
C’est pas une bonne réponse, je vais l’illustré avec un autre exemple :<br /> Je suis presbyte y’a pas de verre fait pour moi c’est quand même chiant =&gt; réponse tu n’as qu’a acheter la machine pour tailler de verre et le faire toi même Certes, ce n’est pas facile à maîtriser au départ. C’est même un vrai investissement personnel.<br /> Ca le fait pas trop comme réponse non ?<br /> S’il existait une machine à tailler des verres de lunette à un tarif très abordable et qu’il se trouvait qu’il y ait avantage à l’utiliser pour avoir de meilleures lunettes, je n’hésiterait pas une seule seconde.<br /> Je peux comprendre que l’on peut ne pas aimer cette réponse. Mais c’est pourtant une réponse pragmatique car vous n’aurez de fait pas d’autre choix… quand un produit n’existe pas.<br /> Parce qu’il ne faut pas oublier que les industriels sont décideurs de ce qu’ils produisent. Et si des productions n’existent pas, c’est parce que la majorité des production de masse visent la tranche des 80% du principe de Pareto pour des raisons de rentabilité.<br /> Ce qui implique que les produits visant le reste du marché sont bien plus rares.<br /> Même si je ne suis pas gaucher, on peut étendre le principe à beaucoup de choses. Et j’ai comme tout le monde des exemples de choses que je ne trouve pas adaptés à mon besoin personnel dans le commerce. Et pour lequel j’ai uniquement deux alternatives, soit m’en passer, soit produire moi même.<br /> Pour ma part, il y a plein de choses dont j’avais mare de me passer, donc j’ai appris à les fabriquer par moi même quand cela est possible. J’ignore si c’est la bonne réponse de votre point de vue, mais c’est en tout parfois la seule qui peut me permettre concrètement d’avoir ce que je veux.<br /> Il y a un vieux proverbe qui dit qu’on n’est jamais mieux servi que par soi même. Et si je donne le conseil de l’impression 3D, c’est parce que c’est un outil assez fabuleux qui m’a apporté une grande liberté.
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