La contre-attaque n'aura pas tardé : quelques heures après l'annonce d'Amazon concernant l'arrivée du Kindle en France, Alexandre Bompard, PDG de la Fnac, avait signalé que le marchand français travaillait sur « une offre de rupture » pour contrer le cybercommerçant américain.
Finalement, la Fnac n'aura pas attendu le salon du livre de Francfort pour annoncer son partenariat avec Kobo, firme canadienne qu'Alexandre Bompard considère comme « la seule solution numérique nationale à avoir été capable de résister au leader Amazon ». Les deux entreprises vont, en premier lieu, fusionner leurs catalogues de livres électroniques, qui comportera ainsi environ 80 000 titres en français et 2 millions de titres en anglais. Mais ce n'est pas tout, puisque la Fnac a également travaillé avec Kobo pour sortir une nouvelle liseuse numérique, baptisée Kobo by Fnac.
A priori donc, pas de Fnacbook 2, mais un nouveau support avec une nouvelle identité destiné à faire repartir la branche ebook de la Fnac du bon pied. Le commerçant n'avait de toute façon pas d'autre choix que de changer de constructeur pour sa nouvelle liseuse, puisque le précédent, Sagem Wireless, devenu par la suite MobiWire, a fait faillite en mai dernier.
Alexandre Bombard, qui a ajouté qu'un « travail important de démonstration et de pédagogie » sera réalisé dans les magasins Fnac lors de la sortie de cette nouvelle liseuse, n'a néanmoins pas donné d'informations concernant son prix. Ce dernier est riche en enjeux face à un Kindle proposé à 99 euros, presque moitié moins cher que le Fnacbook, proposé à 179 euros.
