La version finale de « Gnome 3 » a enfin été publiée, près de neuf ans après l'introduction de Gnome 2 ! Si ce dernier a lentement mais sensiblement évolué au cours de sa longue carrière, la nouvelle mise à jour majeure de l'environnement de bureau populaire pour Linux tranche nettement avec les acquis. L'équipe du projet est effectivement purement et simplement repartie de zéro, s'inspirant pour l'occasion du meilleur du domaine.
Les nouveautés majeures de « Gnome 3 » sont tant visuelles que fonctionnelles :
« Gnome 3 » inaugure pour commencer la vue activité, qui permet d'organiser ses applications en les regroupant, comme on le ferait avec la fonction Panorama de Firefox 4, plutôt qu'avec des bureaux virtuels, avant d'y accéder rapidement et facilement par plusieurs biais. Cette vue s'inspire visuellement de la vue Exposé de Mac OS X.
L'environnement de bureau introduit également un nouveau système de notification non intrusif, inspiré de l'interface pour tablette d'Android « Honeycomb ». Celui-ci se fait à son tour le plus discret possible pour distraire au minimum l'utilisateur. La messagerie instantanée s'interface à ce titre avec celui-ci pour permettre de répondre à un message sans interrompre son travail.
Le gestionnaire de fenêtres à proprement parler s'inspire enfin de celui de Windows 7, en facilitant l'organisation des fenêtres.
Le nouvel environnement de bureau inaugure par ailleurs une interface revue pour l'explorateur de fichiers Nautilus, un navigateur Internet Epiphany modernisé ou encore un éditeur de texte amélioré. Un nombre conséquent de changements interviennent également sous le capot, avec tout particulièrement une prise en charge étendue des dispositifs de pointages, tels que les tablettes ou les pavés tactiles multipoints.
« Gnome 3 » est donc disponible dès à présent sous la forme de code source. Les plus téméraires peuvent donc le compiler eux-mêmes, les autres attendrons que leur distribution l'intègre ou que des paquets soient mis à disposition. Un site Internet dédié permet quoi qu'il en soit de le découvrir, sous la forme de courtes vidéos ou même d'un OS amorçable (live CD/USB).
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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