Facebook a fait face ce week-end à une nouvelle polémique, au cœur de laquelle le réseau social était soupçonné de pouvoir accéder et lire le contenu des SMS des utilisateurs mobiles de ses applications. Une rumeur qu'a démenti Facebook, la qualifiant de « complètement fausse » Oui, mais...
La rumeur est partie d'un article du London Sunday Times : le quotidien britannique laissait entendre que Facebook, qui teste actuellement un nouveau service de messagerie sur téléphone mobile, pourrait accéder aux SMS des mobinautes, les stocker sur ses serveurs, et donc les lire.
Une accusation à laquelle le réseau social s'est empressé de répondre, expliquant que l'accès aux SMS d'un téléphone mobile n'est rien d'autre qu'une autorisation parmi tant d'autres de l'Android Market. « L'autorisation est clairement indiquée sur les app de l'Android Market, et c'est en prévision de nouvelles fonctionnalités qui permettront aux utilisateurs de bénéficier de nouvelles fonctionnalités avec Facebook et leurs SMS » a déclaré un porte-parole de Facebook. « Toutefois, à l'exception d'essais très limités, nous n'avons encore rien lancé qui exploite cette permission ». En somme, le réseau social se défend aujourd'hui d'exploiter les SMS des mobinautes... mais indique tout de même avoir certains projets dans ce sens.
Une question qui ne se limite pas à Facebook
Si le réseau social aux 850 millions de comptes s'est retrouvé au cœur d'une polémique à ce sujet, ce n'est cependant pas la seule application à afficher des permissions d'accès intrusives. Le Sunday Times a fait la vérification pour 50 applications issues de grands groupes comme Yahoo, Youtube, Flickr ou encore TweetDeck, et a constaté que l'accès aux SMS, aux vidéos et aux photos de l'utilisateur faisaient souvent partie de la liste des permissions qu'accepte l'utilisateur au moment du téléchargement de l'app. Une situation souvent mal connue par les mobinautes qui, comme le rappelle Fox News en citant une étude YouGov, ne lisent pas les politiques de confidentialité des applications dans 70% des cas.