En plus du portail de télévision à la demande, SFR a lancé cette semaine un moteur de recherche unifié sur la neufbox Evolution, destiné à simplifier l'accès aux contenus éparpillés sur les multiples services disponibles.
Accessible dès le carrousel de la nouvelle interface, ce moteur de recherche arbore le logo « powered by Google ». Il ne cherche pas sur le Web mais exploite la solution Google Search Appliance, apportant quelques unes des fonctionnalités du moteur de recherche et promettant une bonne pertinence des résultats.
Le moteur de recherche suggère ainsi les requêtes les plus populaires avant même que l'utilisateur n'ait commencé la saisie. Les flèches suffiront alors à lancer la recherche. L'utilisateur bénéficie en outre de suggestions au cours de la frappe, ce qui accélère considérablement le processus reposant sur le pavé numérique, comme sur un téléphone portable.
La recherche porte à ce jour sur « 100 000 contenus » issus du programme télévisé et du catalogue de vidéo à la demande. Elle ne devrait être étendue au tout récent portail de télévision de rattrapage, qui intègre pour l'heure son propre moteur de recherche unifié, qu'au mois d'octobre, puis aux contenus personnels (enregistrements stockés sur le décodeur et contenus accessibles du mediacenter).
Les résultats sont affichés sous la forme d'un bandeau horizontal de vignettes, en dessous desquelles apparait le nom (souvent tronqué) du programme et sa source (programme ou VOD). Conscient de son manque de praticité, SFR a déjà prévu d'en améliorer la présentation, par exemple pour regrouper les épisodes d'une série sous une même rubrique. Espérons également que des filtres feront leur apparition.
Plutôt que de multiplier à outrance les sources de contenus comme le fait Free, SFR met donc l'accent sur la facilité d'accès à ceux qu'il a déjà. L'opérateur s'inspire ainsi de l'un des principaux attraits de la solution Google TV, encore réservée aux États-Unis. Le portage de cette fonction sur le décodeur neufbox classique n'est malheureusement pas prévu dans un futur proche.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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