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L'affaire concernant la série de cyber-attaques visant des plateformes de jeux en ligne sud-coréenne vient d'être résolue en grande partie par la sud-coréenne, qui a arrêté une quinzaine de hackers œuvrant pour une organisation criminelle de Corée du Sud.
Des hackers nord-coréens installés en Chine dans le but de voler des données de joueurs en ligne, quant à eux basés en Corée du Sud : une stratégie qui a en premier lieu brouillé les pistes des autorités qui, en fin de semaine, estimait la menace comme étant chinoise.
A la fin du mois de juillet, les informations personnelles de près de 35 millions d'internautes sud-coréens ont été piratées sur des sites sociaux populaires dans le pays, dot Nate et Cyworld. Des éditeurs de jeux en ligne ont également fait les frais de cyber-attaques, parmi lesquels NCsoft (Guild Wars, Aion). La police sud-coréenne a rapidement lancé une enquête pour découvrir la source de ces attaques, et a fini par remonter jusqu'à une « ferme de piratage » installée en Chine, abritant des hackers nord-coréens. A la tête du réseau se trouverait une organisation criminelle sud-coréenne, selon l'agence Reuters qui rapporte les faits.
La police a annoncé avoir arrêté 15 personnes en Corée du Sud, visiblement des recruteurs et des passeurs chargés d'envoyer les hackers en Chine. En tout, une trentaine de pirates nord-coréens auraient été recrutés, principalement des jeunes diplômés d'universités d'élite nord-coréennes. Les hackers étaient rémunérés suite à la vente des données personnelles piratées, à hauteur de plusieurs millions de dollars.
Difficile face à ce démantèlement de ne pas penser à l'opération Shady RAT révélée hier par McAfee, et qui pourrait prendre sa source en Chine. A l'heure actuelle, aucun lien n'a été établi entre les deux affaires.