En Thaïlande, les "shitcoins" et autres "cryptomemes" ne sont plus les bienvenus

Florent David
Publié le 15 juin 2021 à 11h45
Thaïlande Bitcoin

Le régulateur thaïlandais interdit aux plateformes d’échange de crypto-monnaie de proposer des tokens basés sur des fans tokens, des mèmes, et des tokens non fongibles (NFT).

La Thaïlande cherche à freiner la spéculation sur les actifs « sans fondement ».

La Thaïlande serre la vis

La Commission des valeurs mobilières et des échanges (SEC) de Thaïlande a approuvé des directives interdisant aux exchanges du pays de prendre en charge quatre types de tokens différents. Ainsi, le régulateur s’apprête à interdire les tokens basés sur des mèmes, les fans tokens, les tokens non fongibles (NFT) ainsi que les tokens émis par des exchanges

Ces changements pourraient affecter des tokens tels que le Dogecoin (DOGE), ainsi que le Bitkub Coin (KUB), le token natif de l’exchange local du même nom.

Selon la Thaïlande, les nouvelles règles visent à protéger les investisseurs contre les tokens qui n’ont « ni objectif ni substance clairs » et dont les prix sont influencés par les tendances et les influenceurs sur les réseaux sociaux. Les exchanges locaux ont maintenant jusqu’au 11 juillet pour être en conformité avec ces directives.

La Thaïlande et les crypto-monnaies

En 2021, la Thaïlande avait déjà publié une série de recommandations et de prises de position à l’intention des traders individuels et des entreprises de crypto-monnaies, dont certaines ont suscité la polémique.

Le régulateur a également proposé que les investisseurs en crypto-monnaies aient un revenu annuel d’au moins 1 million de bahts, soit environ 26 500 euros. De plus, les régulateurs ont laissé entendre que les investisseurs devraient être tenus de suivre un une formation au trading de crypto-monnaies ou passer un test pour prouver leurs connaissances.

Enfin, le Bureau thaïlandais de lutte contre le blanchiment d’argent (AMLO) avait annoncé des règles donnant des instructions aux exchanges afin de vérifier les comptes des utilisateurs au moyen d’une machine « dip-chip ». Ce processus exige que les clients soient physiquement présents lors de la vérification d’identité.

Source : Engadget

Florent David
Par Florent David

Rédacteur freelance basé à Paris et Zagreb. Je suis engagé dans l’écosystème blockchain depuis 2017. Je m'intéresse particulièrement au Bitcoin et à la finance décentralisée.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (10)
pecore

La Thaïlande régule sans interdire. Entre les pays qui interdisent tout et ceux qui laissent tout faire, c’est sans doute l’attitude la plus responsable que j’ai vu jusqu’à maintenant.

Werehog

On remarquera aussi que toutes ces régulations ont pour but de protéger les individus. En France l’AMF a ce rôle, mais elle ne fait… rien.

popernik

Oui pour les Shitcoins sans fondement il n’y a rien a dire c’est du pure scam. Nuisible a l’économie global.

jpar

Le dogecoin qui est un même est une preuve que les mêmes sont équivalent aux autres monnaies .
La thaïlande protège t elle ses citoyens aussi bien des jeux d’argent ( casino par ex. ) ?
Quand vous allez sur les sites sérieux de trading crypto , un message s’affiche comme quoi vous prenez des risques d’investissement et que vous les acceptez ( avec les moteurs de recherches qui traduisent automatiquement les sites ou faire un copier/coller sur le site deepl . com , il faut être analphabète pour faire une erreur … )
Les sites sérieux de trading crypto de plus demandent comme papiers votre carte d’identité , une copie d’un compte bancaire et utilisent la reconnaissance faciale grâce à des applications .
Vous voulez quoi de plus , une empreinte adn ?
Le fin mot de l’histoire pour la thaïlande c’est que les exchanges locaux sont tenus par des pontes locales et que pour éviter que les habitants aillent voir ailleurs , rendre les exchanges locaux plus intéressant que la concurrence étrangère ( et attirer des investisseurs étrangers ) et par conséquence rapporter le jackpot aux pontes locales , on adopte des mesures en apparence plus sérieuse .
C’est tout .
(Si vous allez sur un exchange américain par ex. , je parle en connaissance de cause , avec le moteur deepl . com ( je ne suis pas anglophone ) , les personnes de ces sites sont très arrangeants et vous dépannent , résolvent votre problème ( je n’ai jamais eu de souci ) ).

ARTUSA

En même temps, acheter des cryptos c’est un peu l’équivalent de faire un don au crime organisé, il y en a qui commencent à comprendre

pecore

Je ne suis pas tout à fait sur d’avoir compris tout ton raisonnement mais en gros tu dis que les dirigeants thaïlandais font ce dont il est question dans l’article pour favoriser certains gros acteurs locaux, c’est bien cela ?
Mais si c’était le cas, pourquoi ne pas interdire les cryptomonnaies dans leur ensemble au lieu de n’interdire que celles qui sont clairement nuisibles ou au mieux très controversées ?

Blackalf

@newseven message supprimé pour le motif message non constructif/hors-sujet.

edou

Avez-vous une étude officielle pour le prouver? Car les études existent et infirment ce que vous dites:

benben99

Les shitcoins ca veut dire la quasi totalité des cryptomonnaies?

La thailande devrait y aller un peu plus fort et imiter la Chine qui a bani la totalité.

ARTUSA

Etude officiel ? Il est impossible de penser le contraire, le Bitcoin a deux utilisations principales : le crime, et la spéculation. La spéculation étant inutile et pouvant être reportée sur d’autres produits, il faut se rendre à l’évidence que quasi 100% des utilisations pratiques des cryptomonnaies, c’est le crime.