Le hacker français de smartphones Android "n'avait pas conscience des risques" (MàJ)

09 novembre 2012 à 08h49
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La semaine dernière, un hacker français était mis en examen pour avoir piraté pas moins de 17 000 smartphones Android via plusieurs applications. Alors que son audience débutera le 8 novembre prochain devant le tribunal correctionnel d'Amiens, le responsable explique qu'il n'avait pas mesuré les conséquences de ce piratage.

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« Je n'avais pas conscience des risques: pour moi, les gens qui téléchargeaient les applications que j'ai copiées étaient dans l'illégalité. Elles sont payantes et ils les obtenaient gratuitement sur des sites illégaux », a déclaré celui qui s'est fait connaître la semaine dernière pour avoir, selon les autorités, piraté 17 000 smartphones Android.

Pour réaliser son escroquerie, ce jeune homme de 20 ans était parvenu à injecter un programme malveillant (baptisé Fakemart) au sein de plusieurs applications destinées à l'environnement Android. Ces dernières étaient ensuite proposées à la vente sur des marchés d'applications non-officiels. Un point que souligne le jeune homme afin de faire comprendre ses objectifs.

Toujours est-il que son programme malveillant permettait de composer des numéros de téléphone surtaxés sans que la victime ne s'en aperçoive. Le terminal de cette dernière pouvait ensuite envoyer des SMS contenant des codes autorisant des micro-paiements. Le hacker les réceptionnait ensuite puis pouvait participer à des jeux payants. Selon la justice, ce stratagème aurait causé 500 000 euros de préjudice.

Placé sous contrôle judiciaire, il a été mis en examen pour escroquerie et piratage. Son procès débutera le 8 novembre prochain devant le tribunal correctionnel d'Amiens.

Mise à jour

La justice vient de condamner un pirate de la région d'Amiens pour avoir mis en place un programme malveillant sur pas moins de 17 000 smartphones sous Android. Âgé de 20 ans, il écope d'une peine de prison de 6 mois ferme, condamnation qu'il effectuera en portant un bracelet électronique. Le procureur avait requis une peine d'un an contre le jeune homme mais le tribunal a visiblement été plus clément.

Le tribunal correctionnel a toutefois précisé que le préjudice avait été évalué à près d'un demi-million d'euros et a tenu à préciser que le programme malveillant n'avait toujours pas été désactivé à ce jour.

Version initiale de l'article publié le 22/10/2012 à 11h22

Olivier Robillart

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Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.

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