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Six mois après le lancement des quatre expérimentations de TNT mobile, le groupe Alcatel a plaidé pour l'adoption du satellite pour couvrir 100% du territoire.
Et un et deux et trois réseaux. Six mois après le lancement des quatre expérimentations françaises de TNT mobile, en DVB-H ou en T-DMB, le groupe Alcatel a profité de l'organisation au Ministère de l'Economie et des Finances d'une conférence sur la Télévision Mobile, pour plaider en faveur de l'adoption du satellite pour couvrir 100% du territoire.
Cette conférence, qui réunissait deux ministres (François Loos pour l'industrie, Renaud Donnedieu de Vabres pour la culture), le CSA, l'ARCEP et une quarantaine d'industriels (opérateurs, équipementiers, éditeurs, etc...) était l'occasion de faire un premier bilan des expérimentations menées depuis quelques mois en France mais également d'évoquer les prochains développements, commerciaux, techniques ou juridiques, qu'exige la télévision mobile.
Dans l'ensemble, le propos était assez consensuel. Tous les opérateurs ont reconnu que la télévision mobile, qu'elle soit en diffusion cellulaire (EDGE ou 3G) ou hertzienne (DVB-H ou T-DMB) était plébiscitée par les consommateurs et que les deux modes de diffusion (point à point et broadcasting) allaient se compléter.
Bien qu'aucune décision officielle n'ait été prise, le DVB-H semble déjà avoir gagné la guerre des normes aux dépends du T-DMB, soutenu par le coréen Samsung ou l'équipementier VDL. Par contre, Alcatel a marqué les esprits en proposant de créer un réseau hybride, combinant une diffusion DVB-H terrestre, depuis les antennes 3G des opérateurs, avec une diffusion satellitaire, en bande S, de ces mêmes flux DVB-H.
Cette piste présente plusieurs avantages. Techniquement, elle permettrait aux opérateurs cellulaires de se passer de TDF et de TowerCast, en diffusant eux-mêmes, grâce à leur réseau actuel d'antennes 3G, ces flux DVB-H, complétés dans les zones rurales par le satellite. Juridiquement, cette piste permettrait également aux opérateurs d'exploiter des fréquences "télécoms" pour diffuser la TNT mobile, sans dépendre des rares fréquences "télévision", accordées au compte goutte par le CSA. Enfin, politiquement, l'option "satellite" permettrait au gouvernement d'annoncer une couverture de 100% du territoire en TNT mobile, dès 2008/2009.
La piste du Satellite ne fait toutefois pas l'unanimité. Chez Nokia, l'idée d'ajouter une seconde puce DVB-H, compatible avec la bande S, n'est visiblement pas à l'étude. Chez Bouygues Telecom, on rappelle également que cette piste de la diffusion par satellite a déjà été explorée en Corée avec le S-DMB, avant d'être reléguée au second plan.. au profit du T-DMB, avec un T comme diffusion terrestre.
Malgré le scepticisme, Sagem a annoncé qu'il proposerait un combiné compatible avec la réception satellite au troisième trimestre 2006, a annoncé le lancement fin 2008 d'un satellite pensé pour la télévision mobile et l'agence française pour l'innovation industrielle devrait proposer, dès avril 2006, un financement pour renforcer une filière française autour de ces technologies.
Cellulaire (2G/EDGE, 3G/UMTS, 3G/HSDPA), Terrestre ou Satellitaire, la télévision mobile devrait donc exploiter trois canaux de diffusion différents pour toucher le consommateur mobile, auxquels on peut également ajouter six autres réseaux (hertzien analogique, hertzien numérique, satellite, câble, ADSL ou fibre) pour la télévision domestique. Fixe ou mobile, le téléspectateur aura donc l'embarras du choix.
Et un et deux et trois réseaux. Six mois après le lancement des quatre expérimentations françaises de TNT mobile, en DVB-H ou en T-DMB, le groupe Alcatel a profité de l'organisation au Ministère de l'Economie et des Finances d'une conférence sur la Télévision Mobile, pour plaider en faveur de l'adoption du satellite pour couvrir 100% du territoire.
Cette conférence, qui réunissait deux ministres (François Loos pour l'industrie, Renaud Donnedieu de Vabres pour la culture), le CSA, l'ARCEP et une quarantaine d'industriels (opérateurs, équipementiers, éditeurs, etc...) était l'occasion de faire un premier bilan des expérimentations menées depuis quelques mois en France mais également d'évoquer les prochains développements, commerciaux, techniques ou juridiques, qu'exige la télévision mobile.
Dans l'ensemble, le propos était assez consensuel. Tous les opérateurs ont reconnu que la télévision mobile, qu'elle soit en diffusion cellulaire (EDGE ou 3G) ou hertzienne (DVB-H ou T-DMB) était plébiscitée par les consommateurs et que les deux modes de diffusion (point à point et broadcasting) allaient se compléter.
Bien qu'aucune décision officielle n'ait été prise, le DVB-H semble déjà avoir gagné la guerre des normes aux dépends du T-DMB, soutenu par le coréen Samsung ou l'équipementier VDL. Par contre, Alcatel a marqué les esprits en proposant de créer un réseau hybride, combinant une diffusion DVB-H terrestre, depuis les antennes 3G des opérateurs, avec une diffusion satellitaire, en bande S, de ces mêmes flux DVB-H.
Cette piste présente plusieurs avantages. Techniquement, elle permettrait aux opérateurs cellulaires de se passer de TDF et de TowerCast, en diffusant eux-mêmes, grâce à leur réseau actuel d'antennes 3G, ces flux DVB-H, complétés dans les zones rurales par le satellite. Juridiquement, cette piste permettrait également aux opérateurs d'exploiter des fréquences "télécoms" pour diffuser la TNT mobile, sans dépendre des rares fréquences "télévision", accordées au compte goutte par le CSA. Enfin, politiquement, l'option "satellite" permettrait au gouvernement d'annoncer une couverture de 100% du territoire en TNT mobile, dès 2008/2009.
La piste du Satellite ne fait toutefois pas l'unanimité. Chez Nokia, l'idée d'ajouter une seconde puce DVB-H, compatible avec la bande S, n'est visiblement pas à l'étude. Chez Bouygues Telecom, on rappelle également que cette piste de la diffusion par satellite a déjà été explorée en Corée avec le S-DMB, avant d'être reléguée au second plan.. au profit du T-DMB, avec un T comme diffusion terrestre.
Malgré le scepticisme, Sagem a annoncé qu'il proposerait un combiné compatible avec la réception satellite au troisième trimestre 2006, a annoncé le lancement fin 2008 d'un satellite pensé pour la télévision mobile et l'agence française pour l'innovation industrielle devrait proposer, dès avril 2006, un financement pour renforcer une filière française autour de ces technologies.
Cellulaire (2G/EDGE, 3G/UMTS, 3G/HSDPA), Terrestre ou Satellitaire, la télévision mobile devrait donc exploiter trois canaux de diffusion différents pour toucher le consommateur mobile, auxquels on peut également ajouter six autres réseaux (hertzien analogique, hertzien numérique, satellite, câble, ADSL ou fibre) pour la télévision domestique. Fixe ou mobile, le téléspectateur aura donc l'embarras du choix.
