Les relations entre la Chine et les États-Unis continuent d'être tendues. Et de nouvelles entreprises chinoises pourraient en faire les frais.

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Du côté des États-Unis, on prend toujours plus au sérieux ce qui est considéré comme la menace majeure pour la prééminence mondiale du pays : la Chine. Et pour mettre le plus possible des bâtons dans les roues de ce rival, Washington a eu tendance au fil des années d'imposer des sanctions aux fleurons chinoise de la tech (malgré certains pas en arrière, comme dernièrement avec les puces H200 de NVIDIA). Et il y aura bientôt peut-être de nouveaux concernés !

Xiaomi et DeepSeek pourraient être ajoutés à la liste des entités liées à l'armée chinoise

À peine Donald Trump a-t-il eu le temps de signer une loi de programmation militaire à 1 000 milliards de dollars qu'il a à nouveau été pressé par des parlementaires sur la question chinoise. En effet, selon une information de Reuters, neuf d'entre eux viennent d'adresser un courrier officiel au secrétaire à la Défense Pete Hegseth, concernant des entreprises chinoises.

Ces derniers souhaitent que soient ajoutés à la liste dite Section 1260H plusieurs grandes entreprises chinoises, dont Xiaomi, le spécialiste de l'IA DeepSeek ou bien même le fabricant d'écrans BOE. Pour rappel, cette liste intègre toutes les sociétés soupçonnées par le département de la Défense d'apporter de l'aide à l'armée chinoise.

© Scharfsinn / Shutterstock
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Le prélude à un tour de vis supplémentaire ?

Être inscrit sur cette liste n'entraîne pas automatiquement des sanctions de la part des États-Unis. Mais elle peut créer des restrictions pour l'exportation de certains productions réglementées par les États-Unis ainsi que des difficultés commerciales. Le fabricant de drones DJI, qui a déjà subi les foudres de Washington, le producteur de batteries CATL ou bien Tencent y sont ainsi déjà présents.

L'ajout de ces deux noms pourrait être un signe fort, quand on sait que, dans le cas de DeepSeek, l'idée de sanctions a très vite été agitée après ses incroyables performances découvertes en début d'année. Et des officiels américains l'ont aussi cette année accusé d'avoir apporté son aide à l'armée chinoise.

En plus des noms déjà cités, les parlementaires veulent l'ajout de neuf autres entreprises chinoises à cette liste, entreprises travaillant dans des secteurs comme la biotech, la robotique, les puces ou bien le LiDAR.

Source : Reuters