TCL revient à l’offensive face à Samsung et son emblématique The Frame. Avec le NXTVISION A400 Pro, attendu en 2026, la marque chinoise veut démontrer qu’il est possible d’allier esthétique et vraie performance d’affichage. Un modèle plus ambitieux que l’A300 Pro actuel, et qui assume clairement son intention : marcher sur les plates-bandes de Samsung.

Comme son prédécesseur, le TCL NXTVISION A300 Pro, ce futur A400 Pro reprend le principe du téléviseur-tableau, c'est-à-dire une dalle LCD mate, pensée pour afficher des œuvres d’art quand l’écran n’est pas utilisé. Mais TCL introduit ici une nuance essentielle. Contrairement au Samsung The Frame Pro, qui s’appuie sur un système MiniLED "edge-lit" (une évolution du rétroéclairage latéral des LCD traditionnels), sans véritable local dimming, le A400 Pro adopte un rétroéclairage MiniLED avec zones, plus proche du fonctionnement d’un téléviseur haut de gamme.
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Le TCL 65C89K est un téléviseur qui cherche à en donner beaucoup, pour moins cher que ses rivaux. Et le plus surprenant, c’est qu’il y parvient avec brio. Que vous soyez cinéphile, joueur ou amateur de sport, ce modèle a les épaules pour vous satisfaire, sans donner l’impression de faire de compromis. Et à ce niveau de prestation, et pour moins de 1000 euros, difficile de ne pas saluer l’exploit.
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TCL mise sur du "vrai" miniLED pour dépasser The Frame
TCL revient donc en force avec un modèle bien plus impressionnant, sur le papier, que son précédent essai en la matière. Le nombre de zones de ce A400 Pro n’a pas été annoncé, mais la marque promet un design relativement fin (4 à 4,5 cm de profondeur) tout en intégrant un rétroéclairage avancé. À cela s’ajoutent la technologie Quantum Dots, une compatibilité 144 Hz (et 288 Hz en FHD), des connectiques HDMI 2.1 avec VRR, ALLM, ainsi que le Wi-Fi 6 ou encore le support Dolby Atmos et DTS:X.
Nous apprenons néanmoins que la partie audio sera cette fois signée Onkyo, un choix sans doute guidé par le coût de la solution précédente sur le A300 Pro qui embarquait un système développé en partenariat avec Bang & Olufsen.
L’art au cœur de la bataille… mais TCL reste loin derrière Samsung
Si TCL souhaite avancer sur le terrain de Samsung avec son prochain A400 Pro, le constructeur chinois a toutefois encore du pain sur la planche pour enrichir son catalogue d’œuvres, qui reste encore limité par rapport à ce que propose Samsung et son Art Store. Un désavantage d’autant plus notable que Samsung a frappé fort l’an dernier en généralisant l’Art Store à tous ses téléviseurs, et plus seulement à The Frame.
Cela signifie que certains modèles MiniLED beaucoup plus performants que The Frame peuvent désormais afficher ces mêmes œuvres, ce qui redéfinit complètement l’intérêt du produit originel. TCL assure vouloir enrichir sa propre collection et semble, avec l’arrivée du A400 Pro, confirmer son engagement sur ce créneau design et lifestyle.
Prix et disponibilité du TCL A400 Pro
Le téléviseur est déjà disponible en Chine, décliné en 55, 65, 75, 85 et 98 pouces. Les tarifs débutent à 7 999 yuans pour le 55 pouces, soit environ 1 040 €, puis 10 999 yuans pour le 65 pouces (environ 1 430 €) et 12 999 yuans pour le 75 pouces (environ 1 690 €). Les modèles 85 pouces et 98 pouces sont affichés à 14 999 yuans (environ 1 950 €) et 19 999 yuans (environ 2 600 €). L’ensemble de la gamme est déjà en vente sur JD.com. Concernant le marché européen, nous devrions avoir plus de détails lors du CES en janvier prochain, et nous ne manquerons pas de vous tenir informé.
Avec cette montée en gamme, TCL ne cherche plus seulement à offrir une alternative abordable à Samsung et son The Frame Pro. La marque veut désormais prendre l’avantage technologique sur un produit iconique, en misant sur un MiniLED qu'il juge plus crédible que celui de son rival. La bataille du "téléviseur-tableau" ne fait clairement que commencer, puisque nous sommes également en droit d'attendre des nouveautés sur ce segment chez Hisense, qui a commencé à commercialiser son Canvas TV l'an passé.
Source : Gizmochina