Après la France, un autre pays de l'Union européenne met en place des restrictions d'accès au contenu pornographique. C'est l'Italie qui suit ainsi l'exemple de Paris.

Empêcher les mineurs de pouvoir accéder au contenu pornographique, à tout prix. C'est l'idée portée par la France, et qui fait que depuis quelques mois, il est nécessaire de faire vérifier son âge avant de pouvoir accéder à un de ces sites (ou bien, utiliser un VPN si vous êtes majeur et souhaitez protéger votre vie privée). Et l'allant français a semble-t-il séduit chez les voisins, quand on voit la décision prise en Italie.
Une nouvelle restriction qui s'imposera à partir du 12 novembre prochain
Les mineurs ne pourront bientôt plus accéder librement à du contenu pornographique en Italie.
L'équivalent de l'Arcom outre-Alpes, l'Agcom, mettra en place à partir du 12 novembre prochain de nouvelles règles obligeant les utilisateurs à vérifier leur âge - avec des sanctions financières ou de blocage à la clé en cas de non-respect.
Selon une étude de l'Institut de recherche sur la population et les politiques sociales italien, et dont le Corriere della Sera se fait l'écho, 88% des adolescents italiens, ainsi que 40% des adolescentes, regarderaient régulièrement du contenu pornographique.

L'Italie va utiliser le système du « double anonymat »
Mais s'il y a clairement un mimétisme avec la France sur la volonté d'interdire, les moyens utilisés ne seront pas les mêmes. Pour rappel, la France propose une vérification de l'âge à travers l'analyse par un tiers d'une pièce d'identité ou d'une photographie.
L'Italie va elle plutôt utiliser ce que l'on appelle le « double anonymat ». Il s'agit d'un système qui permet l'envoi d'un code numérique par une société indépendante, pouvant être un organisme public ou privé, sur l'ordinateur ou le téléphone de l'utilisateur à chaque fois qu'il le demande. Ce code numérique, preuve de la majorité de l'utilisateur, pourra ensuite être intégré à l'entrée de la plateforme pornographique afin d'y accéder. Un système qui devrait permettre de garder une étanchéité entre l'entité qui certifie la majorité et le site pornographique.
Source : Corriere della Sera