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Malgré le bras de fer perdu contre Vivendi à l'automne dernier, le groupe Vodafone continue d'envisager le rachat de l'opérateur cellulaire SFR.
VU est-il à l'abri d'une OPA hostile ? Malgré un premier échec, face à Vivendi Universal, à l'automne dernier, le groupe britannique Vodafone continue d'affirmer ses prétentions sur l'opérateur cellulaire SFR dont il détient 43,9% du capital. (20% en direct, 23,9 % via ses 30% de Cegetel).
Concrètement, le groupe Vodafone vient de signifier à Vivendi Universal, avec un préavis de six mois, la fin de son engagement de ne pas acquérir des titres Vivendi Universal. En termes moins diplomatiques, Vodafone fait savoir qu'il n'exclue pas une OPA sur VU afin de récupérer le contrôle de Cegetel et, in-fine, de SFR.
Suite à la constitution du portail Vizzavi (renommé depuis Vodafone Live), les deux groupes avaient en effet défini une clause de non agression dite de « standstill ». Sa dénonciation par Vodafone permet donc d'imaginer une opération capitalistique hostile à partir du 30 janvier 2004.
Longtemps au bord de la faillite, le groupe Vivendi Universal pourrait néanmoins disposer des moyens financiers pour organiser sa défense. En effet, la presse financière croit savoir que la vente de VUE, regroupant les actifs américains du groupe dans le divertissement, pourrait être conclue mi-août et rapporter près de 13 milliards d'euros au conglomérat français.
Mais avec une capitalisation de 17 milliards d'euros, VU pourrait toutefois éprouver quelques difficultés à faire face à l'ogre Vodafone, dont la capitalisation dépasse les 100 milliards d'euros, et qui est bien décidé s'imposer sur le seul marché européen d'envergure qui lui resiste encore : la France.
VU est-il à l'abri d'une OPA hostile ? Malgré un premier échec, face à Vivendi Universal, à l'automne dernier, le groupe britannique Vodafone continue d'affirmer ses prétentions sur l'opérateur cellulaire SFR dont il détient 43,9% du capital. (20% en direct, 23,9 % via ses 30% de Cegetel).
Concrètement, le groupe Vodafone vient de signifier à Vivendi Universal, avec un préavis de six mois, la fin de son engagement de ne pas acquérir des titres Vivendi Universal. En termes moins diplomatiques, Vodafone fait savoir qu'il n'exclue pas une OPA sur VU afin de récupérer le contrôle de Cegetel et, in-fine, de SFR.
Suite à la constitution du portail Vizzavi (renommé depuis Vodafone Live), les deux groupes avaient en effet défini une clause de non agression dite de « standstill ». Sa dénonciation par Vodafone permet donc d'imaginer une opération capitalistique hostile à partir du 30 janvier 2004.
Longtemps au bord de la faillite, le groupe Vivendi Universal pourrait néanmoins disposer des moyens financiers pour organiser sa défense. En effet, la presse financière croit savoir que la vente de VUE, regroupant les actifs américains du groupe dans le divertissement, pourrait être conclue mi-août et rapporter près de 13 milliards d'euros au conglomérat français.
Mais avec une capitalisation de 17 milliards d'euros, VU pourrait toutefois éprouver quelques difficultés à faire face à l'ogre Vodafone, dont la capitalisation dépasse les 100 milliards d'euros, et qui est bien décidé s'imposer sur le seul marché européen d'envergure qui lui resiste encore : la France.
