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Pour se connecter à l'internet, il faut passer par un fournisseur d'accès. Malgré le monopole de sur la boucle locale téléphonique, de nombreux acteurs ont eu le droit de lancer leurs offre d'accès internet et accessoirement, leurs "portails". Qu'ils soient payants (Club Internet, AOL) ou gratuits (Free, LibertySurf), ces acteurs ont rapidement trouvé leur place dans la NetEconomie. Mais dès lors que celle ci devient mobile, tout se complique. En effet, les opérateurs mobiles sont eux même FAI et cherchent à imposer leurs propres systèmes d'accès internet à leurs clients mobinautes. Pour cela, ils proposent des téléphones vérouillés sur leurs serveurs et accessoirement, sur leurs portails : Voila pour Itineris, MAP pour SFR, pour Bouygues. Or cette situation est vécue comme un abus de position dominante par les FAI "classiques", incapables de s'inscruster sur les téléphones mobiles des opérateurs, et incapables, par extension, d'imposer leur portail et leurs services de m-commerce. Sebastien CROZIER, dirigeant d'Internet Telecom, une société proposant des solutions d'accès internet et dont l'un des clients PhoneValley annonce la première offre gratuite en WAP, a ainsi engagé une procédure auprès de l'ART, l'autorité de régulation des télécoms. La décision devrait être rendue dans les prochains jours, mais le paysage mobile français étant ouvert à la concurrence, les FAI risquent de se casser les dents, face à des opérateurs bien décidés à amortir leurs énormes investissements dans la téléphonie mobile... A suivre.
